The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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October 4, 2011

L'Orient le jour - Sleiman : Honorer nos engagements n’annule pas les remarques au sujet du TSL, October 4, 2011


Le chef de l’État s’entretenant avec l’ambassadeur de Syrie, à Baabda, hier. Photo Dalati et Nohra
Le chef de l’État s’entretenant avec l’ambassadeur de Syrie, à Baabda, hier. Photo Dalati et Nohra

Le chef de l’État estime que la Syrie « s’oriente vers la démocratie et l’alternance du pouvoir ».
Le président de la République, Michel Sleiman, a apporté hier sa petite note « centriste » au débat en cours sur l’opportunité ou non pour l’État libanais d’honorer sa contribution au financement du Tribunal spécial pour le Liban.
Dans une interview à paraître aujourd’hui mardi dans le quotidien al-Charq, M. Sleiman met en avant une formulation contenant deux éléments favorables, l’un aux partisans de la contribution libanaise et l’autre à ceux qui y sont hostiles.
« La question du financement du tribunal est actuellement traitée à feu doux. Il faudrait que (la contribution libanaise) passe, car le Liban a des engagements à cet égard. Mais cette contribution n’annule pas les remarques existantes au sujet du TSL », souligne-t-il.
Qualifiant d’« acceptable » l’action du gouvernement en place, le chef de l’État estime cependant qu’il lui faudrait « davantage de productivité et d’action en profondeur », mais souligne que « la situation est difficile ».
Interrogé sur les événements de Syrie, il fait valoir que la situation dans ce pays « s’oriente vers la démocratie ». « Si Dieu le veut, cela se fera le moins coûteusement possible, surtout en vies humaines. Et en fin de compte, la démocratie débouchera sur l’alternance du pouvoir », déclare-t-il.
Signalons que le chef de l’État a reçu hier à Baabda l’ambassadeur de Syrie à Beyrouth, Ali Abdel Karim Ali, avec qui il s’est entretenu des relations bilatérales et a passé en revue les derniers développements sur la scène syrienne.
S’agissant de la loi électorale, M. Sleiman, à qui le ministre de l’Intérieur, Marwan Charbel, a transmis hier une copie du projet de loi que vient de mettre au point son ministère, souligne au quotidien al-Charq que le Liban ne saurait maintenir le système électoral en vigueur, car « il n’assure pas l’impératif de conformité au pacte ».
« Ce qui m’intéresse dans les élections, ce n’est pas qui sera pour moi et qui ne le sera pas. Je souhaite une loi électorale meilleure pour les générations futures », dit-il. « Formellement, la parité existe, mais point de véritable conformité au pacte », insiste-t-il, réitérant son soutien à « la proportionnelle et ce qui en émanerait, comme le projet Fouad Boutros, celui de Ziyad Baroud et, dernièrement, le projet de Marwan Charbel », dont il ne révèle pas la teneur.
Prié de commenter les prises de position du patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, le président Sleiman estime que ce dernier « n’a pas d’inquiétude au sujet des chrétiens du Liban. Il craint pour le sort des chrétiens d’Orient qui considèrent le Liban comme un îlot de sûreté chrétien ».
Au sujet du dialogue national, le chef de l’État assure qu’il se tiendra, mais il ne précise pas de date à ce sujet, « car, dit-il, les deux parties au dialogue n’ont pas encore des points de vue convergents autour du sujet du débat ».
Selon lui, « le thème qui devra être soumis à la discussion est celui de la stratégie défensive nationale ». Dans ce cadre, explique-t-il, la question des armes devra être abordée à partir de trois angles différents : tout d’abord, « les armes de la résistance doivent être traitées positivement, en partant du principe que la résistance n’agit qu’à la suite de l’occupation ou en réponse à une demande de soutien de la part de l’armée dans le cas où les capacités de cette dernière se révèlent insuffisantes. Et de façon générale, nous devons considérer les armes (du Hezbollah) comme étant un élément de nos capacités nationales défensives ». Le deuxième angle concerne les armes palestiniennes hors des camps de réfugiés et le troisième « les armes non comprises dans le cadre de la stratégie défensive ».
De plus, poursuit le président, « si l’une des parties propose de soumettre au débat une question liée à la stratégie défensive et pouvant être un élément de capacité nationale et si les autres parties sont d’accord pour en discuter, nous en discuterons. Mais s’il n’y a pas d’accord pour en débattre, le thème sera exclu ».


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