Mme Maura Connelly s’est rendue hier auprès du ministre de l’Énergie. Photo Dalati et Nohra
Faute de savoir ce que le gouvernement décidera à propos de la contribution de l’État au financement du Tribunal spécial pour le Liban, on se perd en conjectures, dans les milieux politiques, sur ce sujet. L’équipe Mikati maintient le flou alors que la communauté internationale continue de rappeler au Liban ses obligations internationales.
C’est ainsi que l’ambassadrice des États-Unis, Maura Connelly, qui s’est rendue hier auprès du ministre de l’Énergie, Gebran Bassil, pour discuter avec lui du projet de développement du secteur de l’énergie et le féliciter des efforts fournis à cette fin, a également soulevé avec lui le dossier du TSL. Selon l’ANI, Mme Connelly a relevé « le besoin pour le Liban d’honorer ses engagements financiers, dont le paiement de sa contribution au TSL ».
Mais rien n’est moins sûr. Le ministre de l’Économie, Nicolas Nahas, a indiqué que le financement du tribunal figurera dans le projet de budget et « sera étudié en temps voulu ». « Le vote à ce sujet en Conseil des ministres répond à des règles précises. Nous verrons comment le dossier sera posé et nous prendrons la décision qui s’impose », a-t-il dit vaguement.
Kanso et Fatfat
Membre du parti Baas, le député Assem Kanso, s’est dit persuadé qu’il y aura un vote en Conseil des ministres au sujet du financement du tribunal, étant donné les divergences de vues à ce sujet, au sein du gouvernement.
À la MTV, il a estimé que le Premier ministre, Nagib Mikati, « commettrait une erreur en démissionnant si le Liban ne verse pas sa contribution au tribunal, parce qu’il plongera le pays dans un tourbillon sans issue ». Selon lui, M. Mikati « devrait se conformer au règlement du Conseil des ministres et accepter l’issue du vote ».
Soulignant que le TSL est « illégal depuis sa formation », M. Kanso a indiqué que si le projet de budget est soumis au Parlement avec la clause relative au financement du tribunal, « c’est tout le dossier du TSL, depuis sa création jusqu’à aujourd’hui, qui fera l’objet d’un débat ».
Dans une déclaration à la Voix du Liban, le député Ahmad Fatfat s’est arrêté lui aussi sur la position du chef du gouvernement par rapport au TSL. « À travers elle, il cherche à assainir son image médiatiquement, au double plan local et international, parce qu’il sait bien qu’il ne peut pas s’acquitter de la part du Liban au tribunal », a-t-il observé.
Après avoir dit s’attendre à ce que le Premier ministre « plie devant la majorité pour des raisons politiques locales et régionales », M. Fatfat a jugé que ce sont « les atermoiements qui marqueront les mois à venir, dans l’espoir que les Libanais oublieront les engagements financiers de leur pays ». Il a en outre exclu une démission de M. Mikati « qui ne dispose réellement pas de ce droit ».
C’est ainsi que l’ambassadrice des États-Unis, Maura Connelly, qui s’est rendue hier auprès du ministre de l’Énergie, Gebran Bassil, pour discuter avec lui du projet de développement du secteur de l’énergie et le féliciter des efforts fournis à cette fin, a également soulevé avec lui le dossier du TSL. Selon l’ANI, Mme Connelly a relevé « le besoin pour le Liban d’honorer ses engagements financiers, dont le paiement de sa contribution au TSL ».
Mais rien n’est moins sûr. Le ministre de l’Économie, Nicolas Nahas, a indiqué que le financement du tribunal figurera dans le projet de budget et « sera étudié en temps voulu ». « Le vote à ce sujet en Conseil des ministres répond à des règles précises. Nous verrons comment le dossier sera posé et nous prendrons la décision qui s’impose », a-t-il dit vaguement.
Kanso et Fatfat
Membre du parti Baas, le député Assem Kanso, s’est dit persuadé qu’il y aura un vote en Conseil des ministres au sujet du financement du tribunal, étant donné les divergences de vues à ce sujet, au sein du gouvernement.
À la MTV, il a estimé que le Premier ministre, Nagib Mikati, « commettrait une erreur en démissionnant si le Liban ne verse pas sa contribution au tribunal, parce qu’il plongera le pays dans un tourbillon sans issue ». Selon lui, M. Mikati « devrait se conformer au règlement du Conseil des ministres et accepter l’issue du vote ».
Soulignant que le TSL est « illégal depuis sa formation », M. Kanso a indiqué que si le projet de budget est soumis au Parlement avec la clause relative au financement du tribunal, « c’est tout le dossier du TSL, depuis sa création jusqu’à aujourd’hui, qui fera l’objet d’un débat ».
Dans une déclaration à la Voix du Liban, le député Ahmad Fatfat s’est arrêté lui aussi sur la position du chef du gouvernement par rapport au TSL. « À travers elle, il cherche à assainir son image médiatiquement, au double plan local et international, parce qu’il sait bien qu’il ne peut pas s’acquitter de la part du Liban au tribunal », a-t-il observé.
Après avoir dit s’attendre à ce que le Premier ministre « plie devant la majorité pour des raisons politiques locales et régionales », M. Fatfat a jugé que ce sont « les atermoiements qui marqueront les mois à venir, dans l’espoir que les Libanais oublieront les engagements financiers de leur pays ». Il a en outre exclu une démission de M. Mikati « qui ne dispose réellement pas de ce droit ».
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