The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

Search This Blog

October 19, 2011

L'Orient le jour - L’opposition mène campagne contre le rapt d’opposants syriens, October 19, 2011

L’attitude bienveillante du gouvernement par rapport à l’arrestation et l’enlèvement d’opposants syriens au Liban ou encore des incursions syriennes au Liban-Nord et dans la Békaa soulève une vague d’indignation dans les milieux de l’opposition et alimente la polémique.
En marge de la réunion parlementaire, les députés Ahmad Fatfat et Marwan Hamadé se sont arrêtés sur cette affaire. M. Fatfat a dénoncé aussi « une négligence officielle flagrante vis-à-vis des réfugiés syriens » et stigmatisé, tout comme M. Atef Majdalani, les attaques de l’ambassadeur de Syrie, Ali Abdel Karim Ali, contre les FSI qui avaient fourni des détails au sujet du rapt d’opposants syriens par les services de l’ambassade.
M. Hamadé a à son tour rendu un vibrant hommage au peuple syrien et souligné que la question écrite présentée par son collègue Élie Keyrouz au gouvernement sur le rapt, au Liban, d’opposants syriens qui sont ensuite livrés aux autorités de Damas est « le point de départ d’une campagne locale, régionale et internationale ». Il a relevé que la négligence du gouvernement au niveau de la protection des droits de l’homme fait la une des journaux. « Notre pays perd sa raison d’être si ses services doivent remettre des gens qui se sont refugiés auprès d’eux à leurs autorités, pour qu’ils les liquident ou les jettent en prison », a-t-il dit.
Le député Ali Bazzi a violemment réagi aux propos de ses deux collègues, estimant qu’« ils sont les derniers à avoir le droit de parler de suivisme puisqu’ils ont brillé dans ce domaine, en courant derrière (le secrétaire d’État adjoint pour les affaires du Moyen-Orient, Jeffrey) Feltman ».
Le bloc parlementaire du Futur, ainsi que le député Khaled Zahraman ont eux aussi dénoncé « le scandale des arrestations (....) et les pressions exercées sur la justice militaire » pour empêcher des mesures disciplinaires contre les responsables sécuritaires de ces rapts. M. Akram Chehayeb a invité les autorités judiciaires à faire la lumière sur cette affaire.
Mais au moment où l’ambassadeur de Syrie était critiqué par l’opposition, ce dernier a indiqué après un entretien avec l’ancien Premier ministre, Sélim Hoss, qu’il ne souhaite pas s’arrêter sur la polémique en cours dans le pays et préconisé « un retour à la Constitution libanaise et aux accords qui régissent les relations libano-syriennes ».
En revanche, le ministère des Affaires étrangères n’a pas réagi aux critiques relatives à la position de M. Adnane Mansour qui avait exprimé le soutien du Liban au régime syrien, durant les réunions de la Ligue arabe au Caire. Ce soutien a été dénoncé par M. Fatfat. Le député Joseph Maalouf a en outre comparé la coordination de M. Mansour avec son homologue syrien, Walid el-Moallem à celle de l’ancien ministre Mahmoud Hammoud avec Farouk el-Chareh.
De son côté, le vice-président du Renouveau démocratique, Misbah Ahdab a affirmé qu’il aurait demandé à M. Mansour de poser la question de confiance, s’il avait été député.


No comments:

Post a Comment

Archives