À l’issue de la rencontre hebdomadaire du bloc du Changement et de la Réforme, le général Michel Aoun s’est adressé aux journalistes pour réitérer son refus de voter en faveur du financement du TSL, car, selon lui, ce tribunal n’a pas été créé selon les règles constitutionnelles puisque l’adoption de son statut avait besoin de l’aval des deux tiers des députés. Michel Aoun a précisé que les deniers de l’État doivent être dépensés selon les règles. « Ceux qui veulent être généreux peuvent piocher dans le budget de leur région », a lancé le général Aoun, visant ainsi indirectement le leader druze Walid Joumblatt. Il a aussi souligné le fait que le Liban n’est pas un pays riche et il a besoin de tous ses sous pour les dépenser à bon escient. Aoun a aussi rappelé que le statut du TSL prévoit d’autres sources de financement et, répondant par allusion au Premier ministre qui avait estimé que le Liban serait mis à nu devant la communauté internationale s’il refusait de verser sa part dans le financement du TSL, il a déclaré que le Liban porte tous ses vêtements et ce qui le dénude est le fait de ne pas respecter ses propres lois et sa souveraineté. Aoun a ajouté qu’en refusant de financer le TSL, le Liban montrera surtout qu’il n’a pas peur et qu’il ne cède pas aux tentatives de l’intimider.
Le chef du CPL a encore exprimé son désaccord avec le projet de loi sur le budget, espérant toutefois que le budget ne soit pas comme la décision sur la hausse des salaires. Mais il a ajouté que si c’était le cas, ses ministres voteraient contre ce projet, tout en s’inclinant devant la volonté de la majorité si celle-ci devait voter en sa faveur. Il a clairement exprimé son refus du projet de loi sur le budget dans le fond et la forme, annonçant que son bloc devrait tenir une réunion consacrée à ce sujet loin des polémiques et des surenchères. Tout en annonçant pour bientôt une révision de toutes les caisses et fonds spéciaux de l’État, Aoun a remercié le site WikiLeaks pour toutes les révélations qu’il a faites au sujet du Liban.
Auparavant, devant une délégation de journalistes français, le général Aoun a déploré le fait que les autorités françaises pourchassent les islamistes sur leur territoire, mais contribuent à leur financement au Proche-Orient. Interrogé sur la situation en Syrie, le général Aoun a estimé qu’elle est en train de s’améliorer en faveur du régime, ajoutant que si le régime d’Assad devait chuter, c’est un régime extrémiste qui le remplacerait. Le chef du CPL a aussi dénoncé la politique des deux poids, deux mesures de l’Occident à l’égard des droits de l’homme dans la région, exigeant leur respect en Syrie et les oubliant totalement dans d’autres pays. Aoun a rappelé que depuis le retrait des troupes syriennes du Liban, l’hostilité au régime syrien n’était plus de mise alors qu’au contraire, les principes internationaux de base exigent de bonnes relations entre les pays voisins.
Le chef du CPL a encore exprimé son désaccord avec le projet de loi sur le budget, espérant toutefois que le budget ne soit pas comme la décision sur la hausse des salaires. Mais il a ajouté que si c’était le cas, ses ministres voteraient contre ce projet, tout en s’inclinant devant la volonté de la majorité si celle-ci devait voter en sa faveur. Il a clairement exprimé son refus du projet de loi sur le budget dans le fond et la forme, annonçant que son bloc devrait tenir une réunion consacrée à ce sujet loin des polémiques et des surenchères. Tout en annonçant pour bientôt une révision de toutes les caisses et fonds spéciaux de l’État, Aoun a remercié le site WikiLeaks pour toutes les révélations qu’il a faites au sujet du Liban.
Auparavant, devant une délégation de journalistes français, le général Aoun a déploré le fait que les autorités françaises pourchassent les islamistes sur leur territoire, mais contribuent à leur financement au Proche-Orient. Interrogé sur la situation en Syrie, le général Aoun a estimé qu’elle est en train de s’améliorer en faveur du régime, ajoutant que si le régime d’Assad devait chuter, c’est un régime extrémiste qui le remplacerait. Le chef du CPL a aussi dénoncé la politique des deux poids, deux mesures de l’Occident à l’égard des droits de l’homme dans la région, exigeant leur respect en Syrie et les oubliant totalement dans d’autres pays. Aoun a rappelé que depuis le retrait des troupes syriennes du Liban, l’hostilité au régime syrien n’était plus de mise alors qu’au contraire, les principes internationaux de base exigent de bonnes relations entre les pays voisins.
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