La libération de l’ancien général Fayez Karam, condamné
pour collaboration avec Israël, après une réduction de peine, a suscité hier de
nombreux commentaires de la part de députés du bloc du Futur.
Le député Ahmad Fatfat a relevé la visite immédiate que Karam a rendue au député Michel Aoun, chef du bloc du Changement et de la Réforme, dont il était un proche collaborateur. « Cette visite pose des points d’interrogation autour du rôle ambigu de Aoun dans cette affaire de collaboration », a déclaré M. Fatfat. Et d’ajouter : « Le plus étrange est le silence du Hezbollah tout au long de cette affaire. Il a abandonné avec machiavélisme sa condamnation de la collaboration en vue de satisfaire ses intérêts politiques étroits, ce qui prouve que ce parti est le dernier à se préoccuper de nationalisme et de trahison quand il s’agit de préserver ses intérêts. »
M. Fatfat s’est demandé « comment le Hezbollah se permet de traiter ses adversaires politiques de collaborateurs sans l’ombre d’une preuve, alors qu’il ferme les yeux face à la condamnation, basée sur des preuves irréfutables, d’un allié politique ». Enfin, M. Fatfat a souligné « la gravité du message envoyé à toute une génération, portant sur les valeurs nationales et la trahison ».
Le député Ziad el-Kadri a déclaré hier que « le général Karam reste un collaborateur, quoi qu’il fasse, et il restera condamné, même s’il clame son innocence ». M. Kadri a estimé que « la scène (de liesse lors de l’accueil du général Karam à Zghorta, son village d’origine) était honteuse, une insulte aux résistants et aux martyrs honnêtes de ce pays ». M. Kadri a mis en cause « la politique de deux poids, deux mesures du Hezbollah, à laquelle nous sommes désormais habitués, et qui traite différemment les collaborateurs selon qu’ils sont des alliés, à travers le protocole d’entente (avec Aoun), ou des adversaires ».
Enfin, le député Mohammad Kabbani a affirmé que Karam « reste un collaborateur, quelle que soit son appartenance politique ».
Le député Ahmad Fatfat a relevé la visite immédiate que Karam a rendue au député Michel Aoun, chef du bloc du Changement et de la Réforme, dont il était un proche collaborateur. « Cette visite pose des points d’interrogation autour du rôle ambigu de Aoun dans cette affaire de collaboration », a déclaré M. Fatfat. Et d’ajouter : « Le plus étrange est le silence du Hezbollah tout au long de cette affaire. Il a abandonné avec machiavélisme sa condamnation de la collaboration en vue de satisfaire ses intérêts politiques étroits, ce qui prouve que ce parti est le dernier à se préoccuper de nationalisme et de trahison quand il s’agit de préserver ses intérêts. »
M. Fatfat s’est demandé « comment le Hezbollah se permet de traiter ses adversaires politiques de collaborateurs sans l’ombre d’une preuve, alors qu’il ferme les yeux face à la condamnation, basée sur des preuves irréfutables, d’un allié politique ». Enfin, M. Fatfat a souligné « la gravité du message envoyé à toute une génération, portant sur les valeurs nationales et la trahison ».
Le député Ziad el-Kadri a déclaré hier que « le général Karam reste un collaborateur, quoi qu’il fasse, et il restera condamné, même s’il clame son innocence ». M. Kadri a estimé que « la scène (de liesse lors de l’accueil du général Karam à Zghorta, son village d’origine) était honteuse, une insulte aux résistants et aux martyrs honnêtes de ce pays ». M. Kadri a mis en cause « la politique de deux poids, deux mesures du Hezbollah, à laquelle nous sommes désormais habitués, et qui traite différemment les collaborateurs selon qu’ils sont des alliés, à travers le protocole d’entente (avec Aoun), ou des adversaires ».
Enfin, le député Mohammad Kabbani a affirmé que Karam « reste un collaborateur, quelle que soit son appartenance politique ».
http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/753210/Fatfat_s%27interroge_sur_le_role_de_Aoun_dans_l%27affaire_de_la_collaboration_de_Fayez_Karam_avec_Israel.html
No comments:
Post a Comment