Les ravisseurs des 11 pèlerins chiites prêts à négocier
leur liberté avec le général Wissam Hassan ou avec... Okab Sakr.
Aucun changement n’est intervenu dans la situation des 11
pèlerins chiites détenus en Syrie depuis mai dernier par un groupe armé de la
mouvance de l’Armée syrienne libre (ASL). C’est finalement le comité des
parents des pèlerins pris en otages qui l’a confirmé, après des nouvelles
contradictoires faisant état, l’une d’un bombardement par l’armée syrienne du
site où ils sont détenus, qui a nécessité leur déplacement, l’autre d’une
attaque repoussée contre leur lieu de détention par un groupe rival.
Des sources avaient fait état de la fuite d’un nombre indéterminé de ces pèlerins, à l’issue de la panique qui a suivi le bombardement de leur lieu de détention.
Toutefois, le responsable du groupe qui tient les pèlerins en otages, Abou Brahim, a démenti les deux nouvelles, affirmant détenir toujours la totalité des 11 pèlerins. D’un autre côté, interrogé par l’Agence nationale d’information (ANI), cheikh Abbas Zgheib, chargé par le Conseil supérieur chiite de négocier une issue à l’affaire des otages, a affirmé ne pas être en mesure de confirmer ces informations. Il a assuré par ailleurs avoir contacté plusieurs responsables, dont le directeur général de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim, qui lui a promis de suivre l’affaire de près.
Toutefois, M. Ali Akil el-Khalil, ambassadeur de l’Organisation arabe des droits de l’homme, s’exprimant hier soir à la LBCI, a affirmé qu’Abou Brahim refusait de négocier le sort des pèlerins avec le directeur de la Sûreté générale, en raison de sa décision d’expulser vers la Syrie 14 Syriens arrêtés au Liban.
Abou Brahim s’est déclaré toutefois disposé à négocier avec le député Okab Sakr (14 Mars) ou avec le chef des services de renseignements des FSI, le général Wissam Hassan. On sait en particulier que M. Okab Sakr (député chiite, proche du courant du Futur) a quitté le Liban depuis plusieurs mois, pour des raisons de sécurité liées à ses positions hostiles au Hezbollah.
Un groupe inconnu
Les pèlerins libanais avaient été enlevés le 22 mai dernier dans la région d’Alep. L’Armée syrienne libre (ASL, dissidents) avait démenti toute implication dans l’affaire, mais un groupe jusqu’alors inconnu, les « Révolutionnaires de Syrie-province d’Alep », avait affirmé à la chaîne satellitaire al-Jazira, dans un communiqué diffusé fin mai, détenir les pèlerins.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a annoncé jeudi être disposé à aider à nouer le contact entre les pèlerins et leurs familles. Le CICR a affirmé avoir été approché par les familles des otages, qui avaient été enlevés alors qu’ils franchissaient la frontière entre la Turquie et la Syrie.
Dans un entretien téléphonique accordé à la chaîne LBCI, dimanche dernier, les pèlerins ont affirmé qu’ils sont en bonne santé et qu’ils sont bien traités par leurs ravisseurs.
« Nous sommes victimes de l’échec de la politique de celui qui a refusé de s’excuser », a assuré Ali Abbas, l’un des pèlerins chiites, en allusion au secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah.
Fin mai, les ravisseurs syriens avaient réclamé des excuses de Hassan Nasrallah pour avoir exprimé dans l’un de ses discours son soutien infaillible à Bachar el-Assad. Trois jours après l’enlèvement des pèlerins, le secrétaire général du Hezbollah avait affirmé à l’intention des ravisseurs syriens anti-Assad que son parti ne changera en rien sa position à l’égard du conflit en Syrie.
Des sources avaient fait état de la fuite d’un nombre indéterminé de ces pèlerins, à l’issue de la panique qui a suivi le bombardement de leur lieu de détention.
Toutefois, le responsable du groupe qui tient les pèlerins en otages, Abou Brahim, a démenti les deux nouvelles, affirmant détenir toujours la totalité des 11 pèlerins. D’un autre côté, interrogé par l’Agence nationale d’information (ANI), cheikh Abbas Zgheib, chargé par le Conseil supérieur chiite de négocier une issue à l’affaire des otages, a affirmé ne pas être en mesure de confirmer ces informations. Il a assuré par ailleurs avoir contacté plusieurs responsables, dont le directeur général de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim, qui lui a promis de suivre l’affaire de près.
Toutefois, M. Ali Akil el-Khalil, ambassadeur de l’Organisation arabe des droits de l’homme, s’exprimant hier soir à la LBCI, a affirmé qu’Abou Brahim refusait de négocier le sort des pèlerins avec le directeur de la Sûreté générale, en raison de sa décision d’expulser vers la Syrie 14 Syriens arrêtés au Liban.
Abou Brahim s’est déclaré toutefois disposé à négocier avec le député Okab Sakr (14 Mars) ou avec le chef des services de renseignements des FSI, le général Wissam Hassan. On sait en particulier que M. Okab Sakr (député chiite, proche du courant du Futur) a quitté le Liban depuis plusieurs mois, pour des raisons de sécurité liées à ses positions hostiles au Hezbollah.
Un groupe inconnu
Les pèlerins libanais avaient été enlevés le 22 mai dernier dans la région d’Alep. L’Armée syrienne libre (ASL, dissidents) avait démenti toute implication dans l’affaire, mais un groupe jusqu’alors inconnu, les « Révolutionnaires de Syrie-province d’Alep », avait affirmé à la chaîne satellitaire al-Jazira, dans un communiqué diffusé fin mai, détenir les pèlerins.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a annoncé jeudi être disposé à aider à nouer le contact entre les pèlerins et leurs familles. Le CICR a affirmé avoir été approché par les familles des otages, qui avaient été enlevés alors qu’ils franchissaient la frontière entre la Turquie et la Syrie.
Dans un entretien téléphonique accordé à la chaîne LBCI, dimanche dernier, les pèlerins ont affirmé qu’ils sont en bonne santé et qu’ils sont bien traités par leurs ravisseurs.
« Nous sommes victimes de l’échec de la politique de celui qui a refusé de s’excuser », a assuré Ali Abbas, l’un des pèlerins chiites, en allusion au secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah.
Fin mai, les ravisseurs syriens avaient réclamé des excuses de Hassan Nasrallah pour avoir exprimé dans l’un de ses discours son soutien infaillible à Bachar el-Assad. Trois jours après l’enlèvement des pèlerins, le secrétaire général du Hezbollah avait affirmé à l’intention des ravisseurs syriens anti-Assad que son parti ne changera en rien sa position à l’égard du conflit en Syrie.

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