Atteindre le seuil du zéro déchet produit (ou presque),
c’est possible. Ou du moins c’est ce que pensent un grand nombre d’ONG, qui
forment depuis deux ans un rassemblement ayant pris pour nom « Zéro
déchet ». Deux ans, c’était l’époque où le gouvernement avait voté un plan
qui se fonde sur la technique du « Waste to Energy », en d’autres
termes une incinération avec un système de récupération des gaz pour produire de
l’énergie. Pour marquer la date anniversaire de la formation de ce mouvement
qui s’oppose à cette technologie et prône la réduction des déchets à la base
(d’où son nom), le rassemblement a organisé vendredi une conférence-débat sur
les défis à relever pour atteindre une gestion globale des déchets au Liban.
Le rassemblement a profité de cette occasion pour rappeler les multiples raisons de son opposition à l’incinération : la technique du « Waste to Energy » consommerait en fait plus d’énergie qu’elle en produirait ; elle est « polluante, dégageant de la dioxyne, une matière cancérigène » ; elle est « coûteuse, difficile à manier et nécessite une maintenance continue » ; elle « détruit les ressources, handicape les efforts pour réduire le volume de déchets et est en contradiction avec la Convention de Stockholm (contre les émissions de matières dangereuses), signée par le Liban en 2002 ».
L’alternative que propose le rassemblement, c’est « un plan global durable », fondé sur la réutilisation de ce qui peut l’être, le compostage et le recyclage de quelque 80 % des déchets, la création d’usines de différentes tailles pour le compostage, réparties sur les différentes régions, la mise en place de motivations douanières à l’intention des sociétés qui reprennent leurs déchets, la prise de mesures d’encouragement au tri à la source (dans les maisons) et le développement de l’industrie de recyclage.
Le rassemblement a profité de cette occasion pour rappeler les multiples raisons de son opposition à l’incinération : la technique du « Waste to Energy » consommerait en fait plus d’énergie qu’elle en produirait ; elle est « polluante, dégageant de la dioxyne, une matière cancérigène » ; elle est « coûteuse, difficile à manier et nécessite une maintenance continue » ; elle « détruit les ressources, handicape les efforts pour réduire le volume de déchets et est en contradiction avec la Convention de Stockholm (contre les émissions de matières dangereuses), signée par le Liban en 2002 ».
L’alternative que propose le rassemblement, c’est « un plan global durable », fondé sur la réutilisation de ce qui peut l’être, le compostage et le recyclage de quelque 80 % des déchets, la création d’usines de différentes tailles pour le compostage, réparties sur les différentes régions, la mise en place de motivations douanières à l’intention des sociétés qui reprennent leurs déchets, la prise de mesures d’encouragement au tri à la source (dans les maisons) et le développement de l’industrie de recyclage.
http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/771262/Zero_dechet+:_non_a_l'incineration,_oui_a_une_gestion_durable.html
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