L'association Himaya a annoncé hier avoir pris en charge 859 cas de violence contre l'enfance, entre janvier et octobre 2015. Ces violences qui ont été rapportées se sont déroulées sur l'ensemble du territoire libanais, rapporte l'association. Dans ce cadre, 31 % des cas de violence ont été identifiés lors de campagnes de sensibilisation mises en place par l'ONG, alors que 16 % des cas ont été identifiés par des membres de la famille, 29 % par des associations, 7 % par des écoles et 6 % par des tiers.
C'est à l'occasion de la Journée mondiale pour la protection de l'enfance contre la violence que la présidente de Himaya, Lama Yazbeck, a révélé ces chiffres. Elle a surtout invité la société libanaise, et plus particulièrement l'enfance victime de violence, à dépasser la peur, à partager leurs secrets et à demander de l'aide.
Les statistiques recueillies par l'association révèlent que la violence contre l'enfance prend différentes formes, et se caractérise par la violence physique, morale, sexuelle, ou encore par la négligence. De plus, les violences envers les filles sont aussi importantes que celles envers les garçons. Si le nombre de cas de violence rapportés a sensiblement augmenté durant l'année 2015, vu la prise de conscience plus importante au problème, Himaya constate que la violence contre l'enfance est en augmentation chaque année. « Souvent, ces violences ne sont pas rapportées », a déploré Mme Yazbeck.
La présidente de l'ONG a également insisté sur l'importance des programmes de sensibilisation. Himaya a organisé cette année près de 16 940 sessions de formation à l'intention d'enfants et 3 195 destinées aux parents ou tuteurs, dans l'objectif de bâtir une société capable de se munir et se protéger contre la violence.
Parallèlement, le ministère des Affaires sociales a lancé hier en coopération avec l'association Dar el-Amal une étude nationale contre la violence sexuelle envers l'enfance au Liban. L'événement, qui était placé sous le patronage du ministre des Affaires sociales, Rachid Derbas, s'est déroulé à Beit el-Tabib. Le président de Dar el-Amal, Habib Hatem, a expliqué que l'étude a été conduite sur un échantillon de 2 162 enfants de 7 à 17 ans. Ces enfants des deux sexes et de diverses nationalités ont été identifiés dans des écoles et des institutions privées ou publiques. De même ont été interrogés des enfants hors du système scolaire, notamment des enfants qui travaillent.
C'est à l'occasion de la Journée mondiale pour la protection de l'enfance contre la violence que la présidente de Himaya, Lama Yazbeck, a révélé ces chiffres. Elle a surtout invité la société libanaise, et plus particulièrement l'enfance victime de violence, à dépasser la peur, à partager leurs secrets et à demander de l'aide.
Les statistiques recueillies par l'association révèlent que la violence contre l'enfance prend différentes formes, et se caractérise par la violence physique, morale, sexuelle, ou encore par la négligence. De plus, les violences envers les filles sont aussi importantes que celles envers les garçons. Si le nombre de cas de violence rapportés a sensiblement augmenté durant l'année 2015, vu la prise de conscience plus importante au problème, Himaya constate que la violence contre l'enfance est en augmentation chaque année. « Souvent, ces violences ne sont pas rapportées », a déploré Mme Yazbeck.
La présidente de l'ONG a également insisté sur l'importance des programmes de sensibilisation. Himaya a organisé cette année près de 16 940 sessions de formation à l'intention d'enfants et 3 195 destinées aux parents ou tuteurs, dans l'objectif de bâtir une société capable de se munir et se protéger contre la violence.
Parallèlement, le ministère des Affaires sociales a lancé hier en coopération avec l'association Dar el-Amal une étude nationale contre la violence sexuelle envers l'enfance au Liban. L'événement, qui était placé sous le patronage du ministre des Affaires sociales, Rachid Derbas, s'est déroulé à Beit el-Tabib. Le président de Dar el-Amal, Habib Hatem, a expliqué que l'étude a été conduite sur un échantillon de 2 162 enfants de 7 à 17 ans. Ces enfants des deux sexes et de diverses nationalités ont été identifiés dans des écoles et des institutions privées ou publiques. De même ont été interrogés des enfants hors du système scolaire, notamment des enfants qui travaillent.
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