Par Khalil FLEYHANE | 27/06/2011
Le dossier du Tribunal spécial pour le Liban reste une bombe qui peut à tout moment exploser, que ce soit lors de l’examen de la déclaration ministérielle en Conseil des ministres, ou lors du débat de confiance qui suivra au Parlement.
Pour contourner ce danger, le Premier ministre Nagib Mikati a préféré engager des consultations au sujet du chapitre relatif au TSL avec les présidents de la République et du Parlement, ainsi qu’avec les leaders des partis et des courants qui composent la nouvelle majorité. L’objectif est de parvenir à une formule acceptable qui pourrait être reprise par le comité de rédaction de la déclaration ministérielle, puisqu’il a été décidé que le cabinet ne reprendra pas la formule que son prédécesseur avait adoptée.
De sources ministérielles au sein du comité de rédaction, on met cependant l’accent sur la difficulté et sur le caractère compliqué de la tâche de M. Mikati qui essaie de concilier les exigences de la majorité qui l’a nommé à la tête du gouvernement et celles de la communauté internationale, par rapport au TSL.
On précise dans ce cadre que le Conseil de sécurité de l’ONU doit tenir jeudi à New York une réunion à huis clos pour évaluer le degré d’application de la résolution 1701. Même si l’ordre du jour de la séance se limite à ce point, il reste fort probable que les délégués des États-Unis, de la France et de la Grande-Bretagne soulèvent la question du tribunal, surtout si, entre-temps, il ressort que la formule adoptée pour la déclaration ne correspond pas aux dispositions de la résolution 1757, en vertu de laquelle l’instance qui doit juger les coupables de l’assassinat de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri, avait été créée.
Au plan local, M. Mikati doit aussi tenir compte de l’opposition, qui refuse catégoriquement que le dossier du TSL soit confié à la conférence nationale de dialogue puisque celle-ci avait déjà affirmé soutenir l’action de celui-ci au niveau de la découverte de la vérité sur l’assassinat de Hariri.
Quoi qu’il en soit, selon les mêmes sources, on estime qu’il ne faut pas prendre à la légère les pressions internationales exercées sur le Liban au sujet du TSL, parce que les craintes d’éventuelles sanctions contre le pays sont sérieuses au cas où celui-ci se déroberait à ses responsabilités. On pense aussi qu’il n’est pas sage à l’heure actuelle de se mettre à dos la communauté internationale, Beyrouth ayant besoin de son aide pour obtenir l’application, par Israël, des résolutions internationales concernant le Liban-Sud et pour la délimitation des frontières entre les deux pays dans la perspective d’une prochaine exploitation des ressources gazières et pétrolières maritimes.
De sources ministérielles au sein du comité de rédaction, on met cependant l’accent sur la difficulté et sur le caractère compliqué de la tâche de M. Mikati qui essaie de concilier les exigences de la majorité qui l’a nommé à la tête du gouvernement et celles de la communauté internationale, par rapport au TSL.
On précise dans ce cadre que le Conseil de sécurité de l’ONU doit tenir jeudi à New York une réunion à huis clos pour évaluer le degré d’application de la résolution 1701. Même si l’ordre du jour de la séance se limite à ce point, il reste fort probable que les délégués des États-Unis, de la France et de la Grande-Bretagne soulèvent la question du tribunal, surtout si, entre-temps, il ressort que la formule adoptée pour la déclaration ne correspond pas aux dispositions de la résolution 1757, en vertu de laquelle l’instance qui doit juger les coupables de l’assassinat de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri, avait été créée.
Au plan local, M. Mikati doit aussi tenir compte de l’opposition, qui refuse catégoriquement que le dossier du TSL soit confié à la conférence nationale de dialogue puisque celle-ci avait déjà affirmé soutenir l’action de celui-ci au niveau de la découverte de la vérité sur l’assassinat de Hariri.
Quoi qu’il en soit, selon les mêmes sources, on estime qu’il ne faut pas prendre à la légère les pressions internationales exercées sur le Liban au sujet du TSL, parce que les craintes d’éventuelles sanctions contre le pays sont sérieuses au cas où celui-ci se déroberait à ses responsabilités. On pense aussi qu’il n’est pas sage à l’heure actuelle de se mettre à dos la communauté internationale, Beyrouth ayant besoin de son aide pour obtenir l’application, par Israël, des résolutions internationales concernant le Liban-Sud et pour la délimitation des frontières entre les deux pays dans la perspective d’une prochaine exploitation des ressources gazières et pétrolières maritimes.
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