Mandaté par le Conseil supérieur chiite de
suivre l’affaire des 11 pèlerins chiites enlevés dans le rif d’Alep par des
rebelles syriens emmenés par Abou Ibrahim, cheikh Abbas Zogheib s’est déchaîné
hier contre le ministre de l’Intérieur Marwan Charbel, l’invitant « à
éviter les prises de position et autres discours provocants et provocateurs par
rapport aux familles des pèlerins ». Pour cheikh Zogheib, « personne
n’a le droit de dire quelle route, celle de l’aéroport ou une autre, ces
familles vont bloquer ou pas », en référence aux propos du ministre
Charbel hier : « La route de l’aéroport ne sera pas coupée »,
avait-il assuré.
Interrogé par l’ANI, Abbas Zogheib a demandé que ces familles « ne soient pas entraînées dans des polémiques politiques » et que « l’on n’oublie pas la cause humaine essentielle : le retour des otages ». Pour lui, « c’est au ministre de l’Intérieur et aux autres responsables d’unir leurs efforts pour régler cette crise. Nous n’allons pas entrer dans une polémique stérile et oiseuse avec le Premier ministre : il est parfaitement conscient de ce qu’il a dit devant les familles des otages », a conclu le cheikh chiite, faisant référence à sa phrase : « La Turquie nous a virés du dossier. »
Interrogé par l’ANI, Abbas Zogheib a demandé que ces familles « ne soient pas entraînées dans des polémiques politiques » et que « l’on n’oublie pas la cause humaine essentielle : le retour des otages ». Pour lui, « c’est au ministre de l’Intérieur et aux autres responsables d’unir leurs efforts pour régler cette crise. Nous n’allons pas entrer dans une polémique stérile et oiseuse avec le Premier ministre : il est parfaitement conscient de ce qu’il a dit devant les familles des otages », a conclu le cheikh chiite, faisant référence à sa phrase : « La Turquie nous a virés du dossier. »
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