L’armée ne répondra plus aux attaques lancées contre elle
par le député Mouin Merhebi (14 Mars), a annoncé hier un communiqué du
commandement militaire, ajoutant que le parlementaire sera poursuivi
« devant les instances compétentes », c’est-à-dire le Parlement,
puisqu’un député jouit de l’immunité que lui confrère son statut de
représentant de la nation.
M. Merhebi, qui ne se prive jamais d’attaquer l’armée, a affirmé tout récemment, dans un entretien accordé au quotidien koweïtien al-Jarida, publié hier, que « le Hezbollah et Michel Aoun contrôlent totalement l’armée, au point que celle-ci exécute leur sale boulot ». Il avait ajouté que le commandant en chef de l’armée, le général Jean Kahwagi, « présente quotidiennement ses lettres de créance à la Syrie et à l’Iran ».
Interrogé sur le communiqué de l’armée qui l’accusait de proférer des mensonges, le député a affirmé que le « le texte de l’armée n’est, lui-même, qu’un tissu de mensonges ».
« Je suis prêt à démissionner et à comparaître avec le général » Kahwagi devant des juges pour déterminer « qui utilise ses fonctions à des fins personnelles ».
Appels en faveur de l’armée
Le ministre de la Défense, M. Fayez Ghosn, ainsi que des personnalités de différents horizons ont appelé hier les politiciens à « tenir l’armée à l’écart de leurs querelles ».
« Porter atteinte à l’armée, c’est porter atteinte à tout le pays », a affirmé hier le ministre de la Défense qui a souligné qu’en dépit de ses moyens limités, la troupe est parvenue à « résorber les répercussions des tensions locales et régionales, et éviter des confrontations au Liban ».
Le leader des Forces libanaises, M. Samir Geagea, a rendu hommage, de son côté, au rôle de la troupe, rappelant que l’armée est « la seule force légalement habilitée à protéger le peuple et les frontières nationales d’une agression étrangère ». M. Geagea a par ailleurs salué la mémoire des martyrs de l’armée tombés dans l’exercice du devoir.
Le ministre Mohammad Safadi ainsi que M. Michel Moussa lui ont emboîté le pas, tandis que le Hezbollah poursuivait sa politique ambiguë d’appui apparent à l’armée et de torpillage effectif de son rôle.
M. Merhebi, qui ne se prive jamais d’attaquer l’armée, a affirmé tout récemment, dans un entretien accordé au quotidien koweïtien al-Jarida, publié hier, que « le Hezbollah et Michel Aoun contrôlent totalement l’armée, au point que celle-ci exécute leur sale boulot ». Il avait ajouté que le commandant en chef de l’armée, le général Jean Kahwagi, « présente quotidiennement ses lettres de créance à la Syrie et à l’Iran ».
Interrogé sur le communiqué de l’armée qui l’accusait de proférer des mensonges, le député a affirmé que le « le texte de l’armée n’est, lui-même, qu’un tissu de mensonges ».
« Je suis prêt à démissionner et à comparaître avec le général » Kahwagi devant des juges pour déterminer « qui utilise ses fonctions à des fins personnelles ».
Appels en faveur de l’armée
Le ministre de la Défense, M. Fayez Ghosn, ainsi que des personnalités de différents horizons ont appelé hier les politiciens à « tenir l’armée à l’écart de leurs querelles ».
« Porter atteinte à l’armée, c’est porter atteinte à tout le pays », a affirmé hier le ministre de la Défense qui a souligné qu’en dépit de ses moyens limités, la troupe est parvenue à « résorber les répercussions des tensions locales et régionales, et éviter des confrontations au Liban ».
Le leader des Forces libanaises, M. Samir Geagea, a rendu hommage, de son côté, au rôle de la troupe, rappelant que l’armée est « la seule force légalement habilitée à protéger le peuple et les frontières nationales d’une agression étrangère ». M. Geagea a par ailleurs salué la mémoire des martyrs de l’armée tombés dans l’exercice du devoir.
Le ministre Mohammad Safadi ainsi que M. Michel Moussa lui ont emboîté le pas, tandis que le Hezbollah poursuivait sa politique ambiguë d’appui apparent à l’armée et de torpillage effectif de son rôle.
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