La résolution de l’affaire des journaliers, qui nécessite
d’aboutir à un compromis entre ces derniers et Électricité du Liban, ainsi que
le ministère de l’Énergie, reste entravée par la problématique liée au paiement
des salaires des journaliers pour les trois mois de sit-in. À cela s’ajoute une
autre difficulté, soulignée par l’une des parties aux négociations, liée à la
pérennité du contrat de travail exigée par les journaliers, sachant que le
contrat prévu avec les services providers est d’une durée de trois ans. Dans ce
contexte, des sources du Courant patriotique libre ont révélé à l’agence
al-Markaziya que « la solution convenue jusque-là consiste à mettre en
œuvre le projet de loi parrainé par le président de la Chambre Nabih Berry,
quitte à en demander l’amendement plus tard, de sorte à sauver la face ».
Ces sources ont souligné que « cet accord consiste à organiser un
concours, sous la supervision du Comité de la fonction publique, à l’issue
duquel 700 journaliers seront cadrés et 200 autres se verront attribuer les
indemnités nécessaires, une solution proche de ce que demandait le ministre de
l’Énergie Gebran Bassil ». De son côté, le ministre de l’Agriculture
Hussein Hajj Hassan a déclaré que « la résolution de l’affaire des
journaliers est en cours, de manière palpable et continue ».
D’ailleurs, les développements parallèles sur le terrain semblaient présager hier un dénouement positif du dossier. Les journaliers, qui avaient fermé lundi avec des chaînes les portes d’entrée du siège central d’EDL, ont permis hier aux fonctionnaires chargés de l’entretien technique du réseau d’entrer au siège pour récupérer les véhicules qu’ils utilisent pour leurs tournées visant à détecter et réparer les éventuelles pannes de distribution de courant.
EDL
Néanmoins, le conseil d’administration d’EDL a émis un communiqué informant les citoyens de « l’incapacité de l’office à procéder aux réparations (...) à cause de l’impossibilité pour ses fonctionnaires d’accéder aux outils et véhicules de transport nécessaires. Nulle réparation n’est possible avant la fin de l’occupation du siège de Mar Mikhaël ». Des sources d’EDL ont en outre affirmé que « les journaliers ont bel et bien pénétré dans le Centre de commande national, situé au 9e étage, contrairement aux allégations de certains médias ». En attendant que s’élucident ces détails, le conseil d’administration d’EDL a déménagé à la centrale de Zouk, « qui offre l’avantage de la sécurité et permet la supervision, par les responsables hiérarchiques, sur le centre de commande temporaire ».
D’ailleurs, les développements parallèles sur le terrain semblaient présager hier un dénouement positif du dossier. Les journaliers, qui avaient fermé lundi avec des chaînes les portes d’entrée du siège central d’EDL, ont permis hier aux fonctionnaires chargés de l’entretien technique du réseau d’entrer au siège pour récupérer les véhicules qu’ils utilisent pour leurs tournées visant à détecter et réparer les éventuelles pannes de distribution de courant.
EDL
Néanmoins, le conseil d’administration d’EDL a émis un communiqué informant les citoyens de « l’incapacité de l’office à procéder aux réparations (...) à cause de l’impossibilité pour ses fonctionnaires d’accéder aux outils et véhicules de transport nécessaires. Nulle réparation n’est possible avant la fin de l’occupation du siège de Mar Mikhaël ». Des sources d’EDL ont en outre affirmé que « les journaliers ont bel et bien pénétré dans le Centre de commande national, situé au 9e étage, contrairement aux allégations de certains médias ». En attendant que s’élucident ces détails, le conseil d’administration d’EDL a déménagé à la centrale de Zouk, « qui offre l’avantage de la sécurité et permet la supervision, par les responsables hiérarchiques, sur le centre de commande temporaire ».
http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/771479/Journaliers_d%27EDL+%3A_des_signes_de_denouement%2C_neutralises_par_les_accusations_d%27EDL_contre_%3C%3C+les_occupants+%3E%3E.html
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