Un sit-in a été organisé hier par les familles des
pèlerins chiites enlevés en Syrie le 22 mai dernier, alors qu’ils revenaient
d’Iran dans un bus. Elles se sont rassemblées à quelques dizaines de mètres du
carrefour Sayyad, menant au palais présidentiel de Baabda, où se tenait le
Conseil des ministres. Une délégation des familles, présidée par cheikh Abbas
Zgheib, chargé par le Conseil supérieur chiite de négocier dans l’affaire des
otages, a été reçue par le président de la République Michel Sleiman. Celui-ci
leur a promis que des développements positifs auront lieu d’ici à dimanche
prochain.
Dans une intervention à la LBC à l’issue de l’entretien, cheikh Zgheib a affirmé que les familles « accordent 48 heures à l’État avant de recourir à l’escalade ». « Il est curieux que le Conseil des ministres se soit réuni sans avoir soulevé cette question, a-t-il ajouté. Le président nous a donné les mêmes réponses que précédemment. »
Toutefois, en soirée, selon les sources de la chaîne al-Jadeed, les contacts avec les familles des pèlerins auraient contribué à les dissuader de dresser une tente dans les alentours du palais présidentiel et à les persuader de patienter un peu plus longtemps pour que cette affaire se règle.
Dans une déclaration à sa sortie du bureau du président, cheikh Zgheib a dit que sa mission « est de négocier avec les familles ». « Nous espérons attirer l’attention des parties concernées, particulièrement le président, sur la nécessité d’assurer la libération des onze Libanais enlevés, qui méritent tous nos efforts », a-t-il ajouté.
Les manifestants portaient hier des banderoles avec des slogans tels que : « Libérez les otages innocents », « Les hommes enlevés sont-ils libanais ou étrangers ? », « Gouvernement libanais, où sont les otages ? »... Auparavant, le commandant de la garde présidentielle, le général Wadih Ghafari, s’était adressé aux manifestants pour écouter leurs demandes. Il leur avait promis de transmettre leurs doléances au président et au Conseil des ministres, et leur avait demandé de ne pas fermer la route qui mène au palais présidentiel. Le sit-in ne s’est pas vraiment déroulé dans le calme puisqu’un affrontement entre les manifestants et l’armée a eu lieu quand les premiers ont voulu fermer la route. Ils ont déclaré que leur prochain mouvement aura lieu sur la route de l’aéroport.
Rappelons que le bruit avait couru lundi d’une libération prochaine des onze pèlerins. Ceux-ci avaient pu communiquer avec leurs parents par téléphone, pour les rassurer sur leur sort. Un homme se faisant appeler Abou Ibrahim, parlant au nom des ravisseurs, avait été contacté par la LBC. Il avait confirmé que les pèlerins seraient probablement libérés ces quelques jours, dès qu’une partie libanaise officielle sera désignée pour les accueillir.
Les familles demandent que les autorités libanaises mènent des négociations directes avec les ravisseurs, ce qui n’est pas le cas jusqu’à présent.
Dans une intervention à la LBC à l’issue de l’entretien, cheikh Zgheib a affirmé que les familles « accordent 48 heures à l’État avant de recourir à l’escalade ». « Il est curieux que le Conseil des ministres se soit réuni sans avoir soulevé cette question, a-t-il ajouté. Le président nous a donné les mêmes réponses que précédemment. »
Toutefois, en soirée, selon les sources de la chaîne al-Jadeed, les contacts avec les familles des pèlerins auraient contribué à les dissuader de dresser une tente dans les alentours du palais présidentiel et à les persuader de patienter un peu plus longtemps pour que cette affaire se règle.
Dans une déclaration à sa sortie du bureau du président, cheikh Zgheib a dit que sa mission « est de négocier avec les familles ». « Nous espérons attirer l’attention des parties concernées, particulièrement le président, sur la nécessité d’assurer la libération des onze Libanais enlevés, qui méritent tous nos efforts », a-t-il ajouté.
Les manifestants portaient hier des banderoles avec des slogans tels que : « Libérez les otages innocents », « Les hommes enlevés sont-ils libanais ou étrangers ? », « Gouvernement libanais, où sont les otages ? »... Auparavant, le commandant de la garde présidentielle, le général Wadih Ghafari, s’était adressé aux manifestants pour écouter leurs demandes. Il leur avait promis de transmettre leurs doléances au président et au Conseil des ministres, et leur avait demandé de ne pas fermer la route qui mène au palais présidentiel. Le sit-in ne s’est pas vraiment déroulé dans le calme puisqu’un affrontement entre les manifestants et l’armée a eu lieu quand les premiers ont voulu fermer la route. Ils ont déclaré que leur prochain mouvement aura lieu sur la route de l’aéroport.
Rappelons que le bruit avait couru lundi d’une libération prochaine des onze pèlerins. Ceux-ci avaient pu communiquer avec leurs parents par téléphone, pour les rassurer sur leur sort. Un homme se faisant appeler Abou Ibrahim, parlant au nom des ravisseurs, avait été contacté par la LBC. Il avait confirmé que les pèlerins seraient probablement libérés ces quelques jours, dès qu’une partie libanaise officielle sera désignée pour les accueillir.
Les familles demandent que les autorités libanaises mènent des négociations directes avec les ravisseurs, ce qui n’est pas le cas jusqu’à présent.
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