The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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August 4, 2012

L'orient le jour - Élèves otages..., August 4 2012


Plus d’un mois déjà que les élèves attendent les résultats des épreuves officielles qu’ils ont passées en juin dernier. Plus d’un mois qu’ils se demandent quel serait leur sort si les enseignants venaient à poursuivre leur grève.
Pour les élèves du brevet, l’attente est longue, bien trop longue. Réussiront-ils ce premier examen officiel qui leur permettra de poursuivre leur éducation ? Redoubleront-ils leur année scolaire pour n’avoir pas obtenu les notes requises ? Devront-ils se résoudre à entamer prématurément leur vie professionnelle, à défaut de n’avoir pas obtenu le moindre diplôme scolaire ? Ils se le demandent avec impatience, dans l’attente de la publication imminente des résultats.
Pour les élèves des classes terminales, dont l’acceptation dans les universités est liée à l’obtention du bac, l’attente est une torture. Préoccupés, les mains liés, inquiets pour leur avenir, ils n’en finissent pas d’envoyer des lettres, pour justifier les raisons du retard de leurs dossiers. Si les universités locales font preuve de compréhension et trouvent une solution provisoire, les universités et grandes écoles étrangères font difficilement exception pour les Libanais... à moins qu’ils n’aient obtenu un bac étranger, bien entendu. Il reste à espérer que ces institutions maintiendront une permanence au mois d’août pour les retardataires.
On imagine fort bien l’été pourri qu’ont dû passer, jusque-là, les candidats au brevet et au bac. Alors qu’ils devraient idéalement se détendre et profiter de leurs vacances afin d’entamer une bonne année scolaire ou universitaire.
Ont-ils seulement pensé aux élèves, les politiciens, face aux revendications salariales des enseignants du secteur public, qui traînent depuis le début de l’année scolaire ? Se sont-ils seulement attelés à la tâche avec sérieux pour traiter le problème en profondeur, globalement, une bonne fois pour toutes, en conformité avec la réforme de l’enseignement annoncée à grands cris par les précédents ministres, mais jamais appliquée ? Afin d’éviter que la crise ne se répète, que les grèves ne reprennent et que les écoliers se retrouvent une fois de plus au chômage forcé ?
Seul l’avenir le dira. Pour l’heure, les enseignants du public se sont engagés à terminer au plus tôt les corrections des examens officiels. Mais ils menacent déjà de suspendre les corrections de la seconde session de septembre si le gouvernement ne met pas rapidement ses promesses en application. Les élèves seront-ils pris en otage une fois de plus ?
À bon entendeur...

http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/771792/_Eleves_otages....html

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