The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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April 20, 2011

L'orient Le Jour - Un nouvel engagement italien pour la « protection de la santé maternelle et infantile » ! - April 20, 2011

'Par Marlène AOUN FAKHOURI | 20/04/2011


La protection de la santé maternelle et infantile demeure un des problèmes les plus préoccupants de ce siècle. Chaque année, des femmes meurent durant la grossesse et l'accouchement, ainsi que des enfants, avant d'atteindre les cinq ans... Plusieurs décès pourraient cependant être évités, puisqu'ils sont attribuables en grande partie à des soins spécialisés insuffisants.
Le Liban s'est penché sur ce problème lors de la conférence nationale sur « La santé maternelle et de l'enfant », qui s'est tenue au Métropolitain Palace Hotel, en présence du ministre démissionnaire de la Santé, Mohammad Jawad Khalifé, de médecins, de directeurs d'hôpital, de responsables d'université...
La conférence s'inscrit dans le cadre d'un projet de coopération libano-italien, visant à mettre en place une prévention dont l'objectif est d'améliorer les soins prodigués à la mère et à l'enfant, avant et après la naissance, et de réduire la mortalité, ainsi que les taux de morbidité.
« Le projet relatif à la santé maternelle et infantile, dont le budget est d'environ 1 300 000 euros, est la continuation d'une coopération qui dure depuis de longues années entre le Liban et l'Italie dans le secteur de la santé publique. » C'est en ces termes que l'ambassadeur d'Italie, Giuseppe Morabito, a inauguré la conférence. Et d'ajouter : « Le but de la coopération italienne est d'apporter un soutien aux hôpitaux publics bénéficiant du plus grand nombre de patients et de potentiels » dans la mise en œuvre de politiques sanitaires efficaces, faisant face à la pénurie de personnes compétentes et qualifiées, de stratégies de circuits informatiques solides, de fourniture d'équipements et de mobilier nécessaires. »
« Nous voulons surtout faciliter l'accès aux services prénataux, au niveau des consultations externes (obstétriques, gynécologiques, échographiques, examens de laboratoire...), à toutes les femmes libanaises concernées et dépourvues d'assurance... Elles ne contribueront qu'à une somme symbolique. C'est bien une façon innovatrice d'offrir des soins primaires, car leurs coûts empêchent souvent les femmes d'en profiter, notamment dans les zones défavorisées et mal desservies », a dit l'ambassadeur d'Italie.
Et de conclure : « Nous espérons pouvoir continuer à appuyer avec succès le secteur de la santé publique en général et, plus particulièrement, cette initiative. »
Avant de procéder avec les directeurs des hôpitaux gouvernementaux à la signature des contrats de soins pré et post-nataux, présentés par le ministère de la Santé publique, M. Khalifé a pris la parole à son tour, afin de remercier l'Italie et, plus précisément, les collaborateurs et les techniciens italiens présents pour leur sérieux, leur efficacité et leur aide inestimable au lancement du programme, leur soutien indispensable au renforcement des capacités des hôpitaux gouvernementaux, surtout dans le domaine obstétrique et gynécologique, ainsi que pour les programmes intensifs de formation d'un personnel médical et paramédical de haute compétence, chargé d'octroyer les soins et la sécurité tout au long de la grossesse et lors de l'accouchement.
Le ministre de la Santé a ensuite mis l'accent « sur l'importance de ce 5e objectif du millénaire pour le développement, ayant trait à l'amélioration de la santé de la mère et de l'enfant ». D'autant plus, a-t-il dit, que « nous sommes convaincus que le décès a un impact négatif sur le développement économique et implique une perte de productivité mondiale annuelle de l'ordre de 1,5 milliard de dollars. Par conséquent, notre but est la réduction des taux de mortalité des femmes enceintes à un plus bas niveau : ce taux d'environ 26 décès pour cent mille accouchements devra être ramené à dix, à l'instar des pays développés. »
D'où l'importance, a-t-il souligné, « de la constitution d'une commission responsable de l'évaluation de la situation dans les services de maternité et de l'étude des causes et des taux de mortalité ».
Le programme lancé consiste en une formation de plus de 350 sages-femmes et d'infirmières diplômées, un service informatisé unifié, des équipements performants dans tous les hôpitaux gouvernementaux accrédités, une publication pour la première fois d'un registre de la femme enceinte et une modernisation du registre médical de l'enfant. Afin d'appliquer ce programme, des cliniques privées répondant aux normes de sécurité requises ont été mises à disposition, dans le cadre des consultations gynécologiques externes, auprès de ces hôpitaux.
Pour clôturer, le ministre s'est engagé à « poursuivre l'exécution de ce programme pour les années à venir et à veiller à étendre l'application du protocole médical adopté aux services obstétriques à l'échelle nationale », précisant que pour avoir des enfants en bonne santé, il faut d'abord des mères en bonne santé !

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