Huit raies, une espèce en danger en Méditerranée, ont
connu une fin tragique sur la plage de Tyr, victimes d’un pêcheur amateur sans
scrupules.
Les huit poissons font partie d’une race bien connue des pêcheurs professionnels de la région. Celle-ci vit toute l’année dans les eaux profondes et les femelles ne s’approchent des rivages qu’au début du printemps pour pondre leurs œufs, qu’elles enterrent dans le sable. Les pêcheurs les laissent tranquilles, mais pas celui qui, hier, croyant à une belle prise, s’est empressé de tirer ses filets vers la plage. Déçu, raconte Ismaïl Sabrawi, notre photographe dans la région, le braconnier a voulu « se venger de ces poissons qui mangent d’autres espèces consommées par l’homme ». Au lieu de les libérer et de les remettre à l’eau, ils les a laissés mourir sur le sable, raconte-t-il.
Alerté, le responsable du musée aquatique de la région, Jamal Younès, a tenté de sauver les bébés et de les remettre à l’eau. Mais son intervention n’a pas réussi. Les petites raies étaient mortes aussi.
Ce carnage a été dénoncé par le président du syndicat des pêcheurs, Khalil Taha, qui a invité les autorités à réorganiser et à contrôler les opérations de pêche sur tout le littoral.
En Méditerranée, et notamment au large des côtes libanaises, plusieurs races maritimes sont victimes de la surpêche, accidentelle ou ciblée, et certaines frisent même l’extinction.
Plusieurs ONG lancent régulièrement des cris d’alarme et appellent à une organisation de la pêche au Liban, mais ces appels tombent dans les oreilles de sourds.
Les huit poissons font partie d’une race bien connue des pêcheurs professionnels de la région. Celle-ci vit toute l’année dans les eaux profondes et les femelles ne s’approchent des rivages qu’au début du printemps pour pondre leurs œufs, qu’elles enterrent dans le sable. Les pêcheurs les laissent tranquilles, mais pas celui qui, hier, croyant à une belle prise, s’est empressé de tirer ses filets vers la plage. Déçu, raconte Ismaïl Sabrawi, notre photographe dans la région, le braconnier a voulu « se venger de ces poissons qui mangent d’autres espèces consommées par l’homme ». Au lieu de les libérer et de les remettre à l’eau, ils les a laissés mourir sur le sable, raconte-t-il.
Alerté, le responsable du musée aquatique de la région, Jamal Younès, a tenté de sauver les bébés et de les remettre à l’eau. Mais son intervention n’a pas réussi. Les petites raies étaient mortes aussi.
Ce carnage a été dénoncé par le président du syndicat des pêcheurs, Khalil Taha, qui a invité les autorités à réorganiser et à contrôler les opérations de pêche sur tout le littoral.
En Méditerranée, et notamment au large des côtes libanaises, plusieurs races maritimes sont victimes de la surpêche, accidentelle ou ciblée, et certaines frisent même l’extinction.
Plusieurs ONG lancent régulièrement des cris d’alarme et appellent à une organisation de la pêche au Liban, mais ces appels tombent dans les oreilles de sourds.
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