La rapporteure spéciale des Nations unies sur les formes
modernes d’esclavagisme, Gulnara Shahinian, a demandé instamment hier au gouvernement
du Liban de mener une enquête sur la mort d’Alem Dechasa, une employée de
maison éthiopienne de 34 ans, qui s’est suicidée le 14 mars, quelques jours
après avoir été battue en pleine rue, à Beyrouth.
Selon un communiqué du Haut-Commissariat des Nations unies pour les droits de l’homme, les faits sont documentés par une vidéo postée sur YouTube. Cette vidéo montre la victime en train de crier et de se débattre face à un homme qui la tire dans une voiture en l’attrapant par les cheveux.
« Comme beaucoup de gens dans le monde, j’ai regardé la vidéo montrant les violences physiques imposées à Alem Dechasa dans une rue de Beyrouth, a déclaré Mme Shahinian. Je demande instamment aux autorités libanaises de mener une enquête exhaustive sur les circonstances qui ont conduit à sa mort », a-t-elle ajouté.
« Ces images cruelles sur Internet me font penser aux nombreuses femmes migrantes que j’ai rencontrées au Liban lors de ma visite dans ce pays l’année dernière, a-t-elle ajouté. Des femmes qui ont été victimes d’esclavagisme domestique m’ont raconté être sous le contrôle absolu de leur employeur » et « souffrir d’abus physiques, psychologiques et sexuels ».
À la fin de sa visite au Liban en octobre 2011, Mme Shahinian avait demandé au gouvernement libanais de légiférer en faveur de la protection des quelque 200 000 travailleurs domestiques que compte le Liban.
« Les travailleurs migrants domestiques, dont la plupart sont des femmes, sont légalement invisibles », avait-elle déclaré lors de cette visite et « cela les rend particulièrement vulnérables ».
D’autres experts indépendants de l’ONU pour les droits de l’homme se sont joints à l’appel de Mme Shahinian et ont exprimé leur condamnation des violences physiques imposées à Alem Dechasa. Il s’agit de François Crépeau (Migrants), Rashida Manjoo (Violences faites aux femmes), Juan E. Mendez (Torture et traitement dégradants, cruels et inhumains), et Kamala Chandrakirana (Groupe de travail sur la discrimination faite aux femmes).
Le 15 mars dernier, des défenseurs des droits de l’homme à Beyrouth avaient déjà exprimé leur indignation au lendemain du suicide d’Alem Dechasa, frappée par un homme, son recruteur, selon la presse.
Alem Dechasa, 34 ans, s’était pendue le 14 mars avec un drap dans un hôpital psychiatrique où elle avait été amenée par la police.
Selon un communiqué du Haut-Commissariat des Nations unies pour les droits de l’homme, les faits sont documentés par une vidéo postée sur YouTube. Cette vidéo montre la victime en train de crier et de se débattre face à un homme qui la tire dans une voiture en l’attrapant par les cheveux.
« Comme beaucoup de gens dans le monde, j’ai regardé la vidéo montrant les violences physiques imposées à Alem Dechasa dans une rue de Beyrouth, a déclaré Mme Shahinian. Je demande instamment aux autorités libanaises de mener une enquête exhaustive sur les circonstances qui ont conduit à sa mort », a-t-elle ajouté.
« Ces images cruelles sur Internet me font penser aux nombreuses femmes migrantes que j’ai rencontrées au Liban lors de ma visite dans ce pays l’année dernière, a-t-elle ajouté. Des femmes qui ont été victimes d’esclavagisme domestique m’ont raconté être sous le contrôle absolu de leur employeur » et « souffrir d’abus physiques, psychologiques et sexuels ».
À la fin de sa visite au Liban en octobre 2011, Mme Shahinian avait demandé au gouvernement libanais de légiférer en faveur de la protection des quelque 200 000 travailleurs domestiques que compte le Liban.
« Les travailleurs migrants domestiques, dont la plupart sont des femmes, sont légalement invisibles », avait-elle déclaré lors de cette visite et « cela les rend particulièrement vulnérables ».
D’autres experts indépendants de l’ONU pour les droits de l’homme se sont joints à l’appel de Mme Shahinian et ont exprimé leur condamnation des violences physiques imposées à Alem Dechasa. Il s’agit de François Crépeau (Migrants), Rashida Manjoo (Violences faites aux femmes), Juan E. Mendez (Torture et traitement dégradants, cruels et inhumains), et Kamala Chandrakirana (Groupe de travail sur la discrimination faite aux femmes).
Le 15 mars dernier, des défenseurs des droits de l’homme à Beyrouth avaient déjà exprimé leur indignation au lendemain du suicide d’Alem Dechasa, frappée par un homme, son recruteur, selon la presse.
Alem Dechasa, 34 ans, s’était pendue le 14 mars avec un drap dans un hôpital psychiatrique où elle avait été amenée par la police.
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