The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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December 18, 2009

L'Orient le jour - Le TSL annonce l’ouverture d’un bureau de communication à Beyrouth - December 18, 2009

Le Tribunal spécial pour le Liban a annoncé hier l'ouverture officielle d'un bureau de communication à Beyrouth, chargé de coordonner le flux d'informations entre La Haye et le Liban. C'est la directrice de ce bureau, Wajd Ramadan, qui a présenté, lors d'une conférence de presse, les activités de ce bureau, rendu nécessaire, notamment, par la distance qui sépare les deux pays et le besoin d'assurer le lien entre le TSL, d'une part, et les journalistes, les experts juridiques, la société civile et les étudiants, d'autre part.
En plus de son rôle consistant à communiquer les informations relatives au fonctionnement du TSL, le bureau, qui a débuté sa mission en octobre dernier, est également chargé de « faire entendre la voix des Libanais auprès du TSL et de lui transmettre les messages émanant des ONG concernées par la question des droits de l'homme, des magistrats libanais et de la société en général », a expliqué Mme Ramadan, avant de préciser que le bureau n'a aucune prérogative relative à l'enquête elle-même, qui dépend directement du bureau du procureur, Daniel Bellemare.
En plus du bureau de communication du procureur et de son porte-parole, Radhia Achouri, le TSL dispose d'« un porte-parole officiel, qui est également celui du bureau du greffier, des chambres et du bureau de la défense ». Ce dernier sera bientôt nommé pour remplacer l'ancienne porte-parole, Suzan Khan, qui a démissionné.
Le bureau de Beyrouth a également pour objectif d'expliquer les rouages du tribunal et de fournir toutes les informations et renseignements qui intéressent le public libanais, notamment les informations portant sur les règles de procédure en vigueur qui seront simplifiées pour le public, a encore précisé Mme Ramadan. En d'autres termes, ce bureau servira « de pont entre La Haye et Beyrouth ».
« Notre porte est ouverte à tous les Libanais », a ajouté la responsable, précisant que l'équipe en charge à Beyrouth assurera toute la documentation disponible, ainsi que les enregistrements en audio et en vidéo des audiences, à l'adresse de tous les journalistes qui n'ont pas l'opportunité de faire le voyage jusqu'en Hollande. L'équipe de Beyrouth est également disposée à clarifier « la teneur de certains communiqués émanant du TSL » et à répondre aux questions qui lui sont soumises.
Affirmant que les audiences, une fois qu'elles débuteront, seront ouvertes au public en « toute neutralité et transparence », la directrice du bureau a cependant précisé que certaines audiences pourraient garder un cachet confidentiel, notamment dans le cas où il serait nécessaire de préserver l'identité des témoins.
Mme Ramadan a par ailleurs précisé qu'un programme de formation pour les étudiants est assuré au TSL en parallèle, intéressant les universitaires qui se spécialisent dans ce domaine. Ces derniers peuvent postuler pour une formation de trois mois renouvelables.
Interrogée sur le budget annuel du TSL voté le 9 décembre dernier par le greffier, David Tolbert, elle a précisé que le montant s'élève à 55,35 millions de dollars pour l'année 2010, la contribution du Liban étant de l'ordre de 40 % du montant total.
À la question de savoir si le bureau de Beyrouth peut accueillir des témoins potentiels, elle a précisé que « la porte est ouverte à tous les Libanais », rappelant cependant que la protection des témoins « relève du greffier ».
Mme Ramadan s'est abstenue de répondre à toutes les questions relatives à la progression de l'enquête, à la date de publication de l'acte d'accusation et au début des audiences.
À la question de savoir « jusqu'à quand le mutisme continuera de prévaloir », elle a répondu : « Jusqu'à la parution de l'acte d'accusation. »
Évoquant, en réponse à une question, les modalités de recrutement des avocats de la défense, elle a affirmé que le bureau de défense a pour tâche d'aider les juristes intéressés, précisant que 11 avocats sur 120 candidats ont déjà été sélectionnés pour cette tâche. Priée, enfin, de commenter l'affaire des commissions rogatoires délivrées par la justice syrienne et visant des personnalités libanaises, elle a répondu que le TSL « n'a rien à voir avec la justice d'un pays tiers ».
Je. J.

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