The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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September 27, 2010

L'Orient le jour - Washington et Damas travaillent à réduire la tension au Liban - September 26, 2010

Depuis plusieurs jours, la scène politique libanaise vit au rythme d'une guerre des mots qu'aucun acteur régional ou international ne semble favoriser pour le moment. Washington, Damas et Ryad s'accordent manifestement sur ce point.
Depuis plusieurs jours, la scène politique libanaise vit au rythme d'une guerre des mots qu'aucun acteur régional ou international ne semble favoriser pour le moment. Washington, Damas et Ryad s'accordent manifestement sur ce point.
TSL Après la tempête politique de ces dernières semaines, soulevée par le tribunal international et le dossier des faux témoins,
on semble s'acheminer vers un nouveau répit. Ainsi, Washington a appelé les différentes parties au conflit à "réduire la tension au Liban" et, parallèlement, des directives d'apaisement sont égalment venues de Damas. Dans ce cadre, il est à noter que le président syrien Bachar el-Assad a reçu le chef du CPL, le général Michel Aoun, en visite à Damas, afin de discuter des moyens de mettre un terme à la tension grandissante entre les protagonistes libanais.


En effet, les États-Unis ont appelé, dans la nuit du vendredi à samedi, à "réduire la tension" au Liban, où une crise politique se noue autour du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), institution à laquelle Washington a rappelé son soutien. "C'est dans l'intérêt des nombreux amis du Liban, dans la région et à l'échelle internationale d'aider à réduire la tension, d'aider à créer une atmosphère qui permettra aux Libanais de prendre des décisions au nom du Liban", a déclaré Jeff Feltman, secrétaire d'État adjoint chargé du Proche-Orient. "Les États-Unis, comme nombre d'autres pays, soutiennent le TSL. Le TSL ne doit pas être politisé", a-t-il souligné. "Nous ne savons pas sur quoi le TSL enquête, nous ne savons pas quand il y aura des annonces quelles qu'elles soient", a-t-il poursuivi: "C'est l'affaire du TSL".

D'un autre côté, et selon des informations exclusives au "Nahar", l'opération d'apaisement syro-saoudienne se poursuivra sérieusement cette semaine par la probable visite du Premier ministre Saad Hariri, mardi prochain, à Damas. Toujours selon les informations du quotidien, les responsables syriens ont fait part aux responsables libanais qui se sont récemment rendus à Damas de leur volonté de réduire la tension au maximum et de maintenir la paix civile considérée comme une "ligne rouge" sur laquelle tous les protagonistes, locaux et régionaux, sont d'accord. Pour la Syrie, commettre des erreurs qui remetrraient en cause la stabilité et la sécurité du Liban est interdit à toutes les parties libanaises, quelle que soit leur relation avec Damas, a ajouté le "Nahar".

Rappelons que le président syrien Bachar el-Assad a contacté le Premier ministre Hariri, mercredi dernier, pour s'entretenir de la situation politique du pays et que, de son côté, l'ambassadeur d'Arabie saoudite au Liban a rencontré le même soir une délégation du Hezbollah.

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