Le chef du PSP, Walid Joumblatt, s'est prononcé hier pour une approche radicalement différente du dossier des prisons, à l'heure où les incidents à la prison de Roumieh prennent de l'ampleur.
« Les incidents de la prison de Roumieh et leur signification exigent de nous un examen attentif, d'autant que la question de l'édification de nouvelles prisons et de la réhabilitation de celles qui existent n'ont jamais fait partie des priorités d'aucun des gouvernements successifs », souligne M. Joumblatt dans son intervention hebdomadaire à l'organe du PSP, al-Anba'.
« Les incidents de la prison de Roumieh et leur signification exigent de nous un examen attentif, d'autant que la question de l'édification de nouvelles prisons et de la réhabilitation de celles qui existent n'ont jamais fait partie des priorités d'aucun des gouvernements successifs », souligne M. Joumblatt dans son intervention hebdomadaire à l'organe du PSP, al-Anba'.
« Les détenus ont besoin d'une habilitation politique, morale, psychologique, idéologique et religieuse afin d'être remis sur le droit chemin. On ne saurait les traiter comme des parias, car cela ne fait qu'aggraver leur problème et les pousser vers des extrémités dangereuses tant à l'intérieur qu'à l'extérieur des prisons », ajoute-t-il.
Pour M. Joumblatt, il faudrait, par exemple, soumettre les prisonniers accusés de terrorisme à des sessions d'habilitation dans tous les domaines doctrinaire, religieux et psychologique, et cela pour les empêcher d'avoir une influence négative sur leurs codétenus.
« Mais comment réaliser un tel programme tant que les conditions minimales de vie à l'intérieur des cellules ne seront pas assurées et que les prisons resteront archisurpeuplées ? » note-t-il.
« Voilà pourquoi il faudrait une nouvelle approche de tout le dossier des prisons qui ne se limiterait pas au volet sécuritaire de la question et engloberait les aspects psychologique, moraul, religieux et politique », dit-il.
Commentant par ailleurs la situation en Côte d'Ivoire, le chef du PSP juge essentiel pour la classe politique d'éviter d'entrer dans des « polémiques marginales » sur les responsabilités au Liban, « au moment où les Libanais qui se trouvent là-bas traversent des conditions extrêmement dures ».
« Au lieu de perdre notre temps à donner des leçons à partir de Beyrouth, nous devrions mobiliser tous les moyens afin de sauver la colonie libanaise d'Abidjan », poursuit-il.
Enfin, M. Joumblatt évoque les dernières affirmations du juge Richard Goldstone, qui est revenu sur ses accusations de crimes de guerre imputables à Israël lors de l'opération contre Gaza en hiver 2008-2009. M. Goldstone, qui avait été mandaté par l'ONU, a affirmé samedi que de nouveaux éléments apparus après la publication de son rapport, fin 2009, montraient qu'Israël n'avait pas visé « de manière intentionnelle » des civils.
Pour M. Joumblatt, cette révision est « une nouvelle preuve que la justice internationale n'est qu'un moyen élastique au service des intérêts des grandes puissances » et qu'elle « n'est actionnée que dans le but de faire pression sur un camp face à l'autre, aggraver les divisions et nourrir la discorde. Saurions-nous, nous Libanais, en tirer les leçons ? »
Pour M. Joumblatt, il faudrait, par exemple, soumettre les prisonniers accusés de terrorisme à des sessions d'habilitation dans tous les domaines doctrinaire, religieux et psychologique, et cela pour les empêcher d'avoir une influence négative sur leurs codétenus.
« Mais comment réaliser un tel programme tant que les conditions minimales de vie à l'intérieur des cellules ne seront pas assurées et que les prisons resteront archisurpeuplées ? » note-t-il.
« Voilà pourquoi il faudrait une nouvelle approche de tout le dossier des prisons qui ne se limiterait pas au volet sécuritaire de la question et engloberait les aspects psychologique, moraul, religieux et politique », dit-il.
Commentant par ailleurs la situation en Côte d'Ivoire, le chef du PSP juge essentiel pour la classe politique d'éviter d'entrer dans des « polémiques marginales » sur les responsabilités au Liban, « au moment où les Libanais qui se trouvent là-bas traversent des conditions extrêmement dures ».
« Au lieu de perdre notre temps à donner des leçons à partir de Beyrouth, nous devrions mobiliser tous les moyens afin de sauver la colonie libanaise d'Abidjan », poursuit-il.
Enfin, M. Joumblatt évoque les dernières affirmations du juge Richard Goldstone, qui est revenu sur ses accusations de crimes de guerre imputables à Israël lors de l'opération contre Gaza en hiver 2008-2009. M. Goldstone, qui avait été mandaté par l'ONU, a affirmé samedi que de nouveaux éléments apparus après la publication de son rapport, fin 2009, montraient qu'Israël n'avait pas visé « de manière intentionnelle » des civils.
Pour M. Joumblatt, cette révision est « une nouvelle preuve que la justice internationale n'est qu'un moyen élastique au service des intérêts des grandes puissances » et qu'elle « n'est actionnée que dans le but de faire pression sur un camp face à l'autre, aggraver les divisions et nourrir la discorde. Saurions-nous, nous Libanais, en tirer les leçons ? »
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