The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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April 5, 2011

L'orient Le Jour - Mitri condamne avec fermeté les agressions répétées contre des journalistes - April 5, 2011

Les agressions contre les photographes, cameramen et journalistes se multiplient ces derniers temps. Le dernier incident de ce genre s'est produit samedi à Saïda, au cours d'une manifestation en faveur de l'abolition du régime confessionnel. C'est l'équipe d'al-Manar qui a cette fois été malmenée par les manifestants.
Le ministre sortant de l'Information, Tarek Mitri, a fermement condamné la répétition de ce genre d'agressions contre des journalistes en mission sur le terrain. Il a appelé les forces politiques à demander à leurs partisans de ne plus porter atteinte aux journalistes en toutes circonstances et quels que soient les motifs. Il a également appelé les autorités sécuritaires et judiciaires concernées à poursuivre les responsables de ces incidents.
Le centre SKeyes pour la défense des libertés médiatiques a lui aussi condamné, dans un communiqué publié hier, l'agression qui a visé les journalistes à Saïda. SKeyes a indiqué que les manifestants avaient détruit une caméra appartenant au journaliste d'al-Manar Amine Chaoumar, et que le représentant du Daily Star et de l'Associated Press, Mohammad Zaatari, avait également été agressé. Les autres journalistes se sont vu interdire la couverture de la manifestation sous la contrainte, ce qui les a poussés à se retirer tous ensemble en signe de protestation, ajoute SKeyes.
Le journaliste d'al-Manar victime de l'incident, Amine Chaoumar, a indiqué à SKeyes que les manifestants qui l'avaient agressé appartiennent au Parti communiste libanais, à l'Organisation populaire nassérienne et au Mouvement du peuple de l'ancien député Najah Wakim. « Ils ont tenté de m'interdire de filmer, m'ont attaqué et ont détruit ma caméra. Ils ont également agressé d'autres journalistes », a-t-il noté.
L'incident a éclaté après l'apparition du député baassiste Kassem Hachem, qui a voulu prendre part à la manifestation, mais dont la présence a suscité immédiatement des réactions variées, sinon contradictoires, parmi les protestataires. Le député a accusé « des éléments infiltrés du 14 Mars d'avoir torpillé la manifestation », notamment « du Courant du futur et de la Gauche démocratique », disculpant l'Organisation populaire nassérienne et le Mouvement du peuple.
L'ordre des journalistes a également condamné l'agression contre MM. Chaoumar et Zaatari. 

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