The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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September 3, 2010

L'Orient le Jour - Harb : Qu’attend-on de Saad Hariri ? Qu’il renonce au TSL ?

Dans une interview à l'hebdomadaire as-Sayad, le ministre du Travail Boutros Harb a estimé que les positions du Hezbollah au sujet de la proposition de démilitariser Beyrouth ne sont pas encourageantes. Selon Harb, le Hezbollah ne croit pas que la prolifération des armes constitue une menace pour le Liban, il a ajouté : « Le jour où il en sera convaincu, le problème sera réglé. » Le ministre a précisé que la décision de retirer les armes de la capitale peut être appliquée par le biais d'une décision politique, en levant la couverture politique qui protège les voyous. Selon lui, si un camp ne parvient pas à contrôler ses propres éléments indisciplinés, l'État devrait le faire à sa place. Au sujet des incidents de Bourj Abi Haïdar, Boutros Harb a relevé le fait qu'ils ont pris un caractère confessionnel bien qu'ils aient opposé des alliés politiques. Harb a encore affirmé que les coups de feu ont été tirés dans le but de tuer. Ce qui est la preuve de l'existence d'une agressivité totale. Le ministre du Travail a estimé qu'il faut réagir avec sérieux et rapidité, pour contrôler les armes qui, de plus, n'ont aucune justification, ni à Beyrouth, ni à Baal Mohsen, ni à Bab Tebbaneh, ni dans le nord de la Békaa.
Interrogé sur les relations libano-syriennes, Boutros Harb a estimé qu'elles n'ont pas encore atteint le niveau requis entre deux États qui se traitent d'égal à égal. Il a précisé qu'i faut mettre des garde-fous pour éviter la réédition des erreurs du passé et il s'est demandé à quoi sert encore le maintien du Conseil supérieur libano-syrien.

Au sujet de l'acte d'accusation attendu, Boutors Harb a déclaré que nul n'en connaît le contenu. Il s'est ensuite demandé : Qu'est-ce qu'on attend du Premier ministre Saad Hariri ? Qu'il renonce au TSL ? Les pressions exercées sur lui semblent aller dans ce sens. Mais s'il devait y céder, ce serait une sorte de suicide politique pour lui..

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