Une photo prise dans une cellule de la prison de Roumieh en 2006. Crédit photo: AFP PHOTO/RAMZI HAIDAR
Trois gardiens étaient retenus en otages mardi après la reprise d'une mutinerie dans la prison surpeuplée de Roumieh, principal établissement pénitentiaire du Liban, a affirmé à l'AFP l'aumônier
général des prisons.
général des prisons.
"Les prisonniers ont repris lundi soir leur mouvement de protestation qui continue jusqu'à cette heure", a indiqué père Marwan Ghanem, qui participe aux négociations avec les détenus. "Trois gardiens sont retenus" dans l'un des bâtiments, a-t-il affirmé, précisant que l'électricité a été coupée dans l'établissement afin d'empêcher les prisonniers de recharger les téléphones portables, introduits illégalement.
"Les gardiens sont en bonne santé. Les prisonniers les considèrent comme leurs frères, ils veulent juste faire pression" pour faire entendre leurs revendications, a indiqué père Ghanem.
La mutinerie avait éclaté samedi dans cette prison, qui rassemble à elle seule 65% des détenus dans le pays, les émeutiers réclamant une amnistie et l'amélioration des conditions de détention.
Les prisonniers avaient incendié des matelas et cassé des portes et fenêtres dans un des bâtiments de la prison, avant que l'émeute ne prenne fin dimanche.
Plusieurs mutineries ont éclaté ces dernières années dans les prisons du Liban en raison des mauvaises conditions de détention, de l'exiguïté des cellules et du manque de personnel. La prison de Roumieh, conçue pour accueillir 1.500 détenus, en abrite plus de 4.000.
La justice est très lente, certains détenus restent en prison des années avant que leur procès ne s'ouvre. Certains condamnés ont accès à un traitement privilégié à la faveur d'un système pénitentiaire miné par la corruption et le laxisme. Mais beaucoup subissent des conditions de détention éprouvantes.
A Baddawi et Baalbeck, des parents de prisonniers ont manifesté hier lundi pour protester contre ces conditions de détention et cette lenteur dans l'avancement des dossiers. Les routes de Baddawi et Baalbeck - Chrawneh, ont été coupées et des pneus ont été brûlés. Les forces de sécurité ont rouvert les axes concernés hier soir.
"Les gardiens sont en bonne santé. Les prisonniers les considèrent comme leurs frères, ils veulent juste faire pression" pour faire entendre leurs revendications, a indiqué père Ghanem.
La mutinerie avait éclaté samedi dans cette prison, qui rassemble à elle seule 65% des détenus dans le pays, les émeutiers réclamant une amnistie et l'amélioration des conditions de détention.
Les prisonniers avaient incendié des matelas et cassé des portes et fenêtres dans un des bâtiments de la prison, avant que l'émeute ne prenne fin dimanche.
Plusieurs mutineries ont éclaté ces dernières années dans les prisons du Liban en raison des mauvaises conditions de détention, de l'exiguïté des cellules et du manque de personnel. La prison de Roumieh, conçue pour accueillir 1.500 détenus, en abrite plus de 4.000.
La justice est très lente, certains détenus restent en prison des années avant que leur procès ne s'ouvre. Certains condamnés ont accès à un traitement privilégié à la faveur d'un système pénitentiaire miné par la corruption et le laxisme. Mais beaucoup subissent des conditions de détention éprouvantes.
A Baddawi et Baalbeck, des parents de prisonniers ont manifesté hier lundi pour protester contre ces conditions de détention et cette lenteur dans l'avancement des dossiers. Les routes de Baddawi et Baalbeck - Chrawneh, ont été coupées et des pneus ont été brûlés. Les forces de sécurité ont rouvert les axes concernés hier soir.
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