Hier, pour marquer le sixième anniversaire de leur sit-in, une cérémonie a été organisée devant les tentes du sit-in. Elle a regroupé les parents des détenus libanais dans les geôles syriennes, des représentants des familles des disparus durant la guerre, ainsi que des délégués du Centre libanais pour les droits de l'homme et de Solid.
Prenant la parole, le représentant de Solid, Ghazi Aad, a appelé les responsables à œuvrer immédiatement pour mettre en place un comité national pour les victimes de la détention arbitraire ainsi qu'une banque de données relative à l'ADN. Il a aussi suggéré de désigner un ministre dans le prochain gouvernement qui s'occuperait du dossier des disparus et des détenus libanais dans les geôles syriennes.
Certains responsables politiques misent sur le facteur temps, croyant à tort que le passage des années aura raison de la patience et des demandes des familles des disparus. « Ils se trompent », a-t-il estimé. Il a également mis en cause le comité libano-syrien créé pour le suivi du dossier qui ne remplit pas la tâche qui lui a été assignée.
De son côté, le président du Centre libanais des droits de l'homme, Wadih Asmar, a souligné que 20 familles libanaises ont envoyé des lettres recommandées au comité libano-syrien chargé du suivi du dossier des prisonniers libanais dans les geôles syriennes. Elles sont restées sans réponse.
Pour sa part, Hassana Jamaleddine, représentant le comité des parents des disparus, a estimé que le fait de clore le dossier des disparus contribuera à une véritable réconciliation libanaise.
No comments:
Post a Comment