« Journalistes contre la violence » souligne que la démarche du chef du CPL « s'inscrit dans le cadre de ses atteintes à la presse libre, à la liberté d'expression et aux libertés publiques en général ». « Le passé du général Aoun illustre parfaitement ces atteintes, relève le communiqué. Le général Aoun a en effet essayé de museler certains journaux, d'en interdire d'autres, sans compter son attitude méprisante à l'égard des journalistes et ses accusations lancées contre eux. L'association appelle à la solidarité avec Mahfoud afin de défendre la liberté d'expression. Elle exhorte le juge d'instruction à prononcer un non-lieu en faveur de Mahfoud du fait que les accusations contre lui sont basées sur un désir de vengeance. Au lieu que Aoun apporte la preuve que ce qu'a dévoilé Mahfoud, au niveau des faits, des informations, des documents et des procès-verbaux, est infondé, il s'est livré à une fuite en avant en l'accusant de diffamation. Cette accusation de diffamation devrait d'ailleurs être clarifiée afin d'éviter qu'elle ne soit exploitée pour étouffer la liberté d'opinion. »
Et « Journalistes contre la violence » de poursuivre : « L'association réaffirme que la liberté d'expression est sacrée et qu'il n'est plus concevable de juger quelqu'un pour ses idées. Elle rappelle dans ce cadre au général Aoun la campagne qui avait été menée du temps du procureur (Adnane) Addoum contre Adonis Acra en raison de son livre Lorsque mon nom est devenu 16. Ce jugement (contre Adonis Acra) avait duré d'août 2001 à 2006, date à laquelle Aoun avait changé ses alliances politiques en s'alignant sur ceux qui avaient engagé des poursuites contre Acra. Le chef du CPL semble vouloir aujourd'hui faire emprisonner à nouveau Adonis Acra mais sous le nom d'Élie Mahfoud. Le général Aoun n'a malheureusement rien appris du passé et de victime qu'il était, il s'est transformé en bourreau. »
En conclusion, l'association a rappelé à Aoun la phrase du poète allemand Heinrich Heine : « Là où l'on brûle les livres, on finit par brûler des hommes. »
En conclusion, l'association a rappelé à Aoun la phrase du poète allemand Heinrich Heine : « Là où l'on brûle les livres, on finit par brûler des hommes. »
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