À l’initiative du Conseil national syrien, qui avait
appelé à des manifestations hier à travers le monde pour condamner les crimes
commis par le régime syrien sur son territoire, plusieurs dizaines de Libanais
et de Syriens ont observé un sit-in de solidarité avec le peuple syrien à la
place des Martyrs.
Plusieurs personnalités politiques, journalistes et intellectuels – notamment des représentants de différentes formations du 14 Mars – se sont rassemblés pour dénoncer l’usage de la violence par le régime baassiste face aux manifestants pacifistes, appelant à mettre fin d’une manière tranchante et définitive à la répression en Syrie.
Les manifestants ont brandi des cartons évoquant les noms des villes qui sont actuellement martyrisées par le régime en Syrie. Ils ont également scandé des slogans réclamant le départ du président Bachar el-Assad et la liberté pour le peuple syrien. La chanson du rossignol-martyr de Damas, Ibrahim Qachouch, « Bachar va-t’en », a également été entonnée par les protestataires.
L’armée et les forces de sécurité se sont déployées pour assurer une protection aux manifestants, d’autant que quelques « chabbiha », ces partisans du régime Assad, ont organisé une contre-manifestation sur les mêmes lieux, durant laquelle ils ont brandi des portraits du président syrien et scandé des slogans louant ce dernier.
Sur le plan politique, l’ambassadeur de Syrie, Ali Abdelkarim Ali, a été reçu hier à Bnechaï par le député Sleimane Frangié, l’occasion pour lui de répéter que « la crise en Syrie est presque terminée » et que « l’épreuve et le complot fabriqué de toutes pièces touchent bientôt à leur fin », soulignant que « cela se répercutera positivement sur la Syrie, qui en sortira renforcée, et d’une manière complémentaire, sur le Liban, qui gagnera en sûreté ». M. Ali a par ailleurs affirmé que le chef des Marada avait plaidé en faveur d’un renforcement du contrôle des frontières entre les deux pays et d’un durcissement dans l’application des traités bilatéraux.
La branche libanaise du parti Baas, réunie hier sous la direction de son chef, Fayez Chokr, a également publié un communiqué dans lequel elle a estimé que « l’administration US et son allié, l’ennemi sioniste, cherchent à combler leur défaite occasionnée par leur retrait d’Irak en diffusant la tension dans le monde arabe et en maintenant l’Égypte dans un état d’instabilité ». « La guerre qui est menée aujourd’hui contre la Syrie est une guerre contre l’existence, le destin national et nationaliste, et les droits arabes justes, une guerre de l’injustice contre la justice », mais « le peuple arabe syrien, ses forces armées et son directoire héroïques, ainsi que tous les Arabes libres dans le monde ne permettront pas à cette agression de réussir ».
Un autre proche conseiller du régime syrien, l’ancien ministre Michel Samaha, a estimé hier, dans le cadre d’une conférence à Rachaya organisée par le Parti syrien national social sur « la lutte contre le sionisme mondial », que « ce qui se produit en Syrie n’est pas une affaire de réformes, mais une décision internationale et arabe dans l’intérêt d’Israël, de l’idéologie sioniste, des États-Unis et des Arabes visant à se débarrasser de la Syrie ». « En 2012, nous sommes face à deux options : accepter l’oppression des communautés et des mouvements qui vont apporter avec eux les ténèbres takfiris, et l’alliance, à travers ces mouvements, avec ceux que les sionistes, l’Amérique, l’Ouest et la France – toute cette société blanche qui nous considère comme des moins que rien – veulent nous imposer ; ou bien savoir parfaitement ce que la résistance a fait pour nous, et que nous avons triomphé d’Israël et unifié le pays après 2005 », a-t-il ajouté.
Pour sa part, cheikh Mohammad Yazbeck, membre du bureau exécutif du Hezbollah, a appelé « ceux qui parient sur les événements en Syrie à tirer leurs leçons de l’échec de leurs paris précédents et de parier sur leur unité et leur patrie afin de faire éviter au pays la tempête qui traverse actuellement la région ».
Quant à l’ancien chef de la garde présidentielle, le général à la retraite Moustapha Hamdane, il s’en est pris hier à l’ambassadrice des États-Unis, Maura Connelly, qui « s’ingère dans les affaires internes syriennes » lorsqu’elle évoque les crimes commis en Syrie. M. Hamdane a appelé « le ministère des Affaires étrangères à mettre les ambassadeurs étrangers accrédités au Liban en garde contre l’utilisation des médias libanais comme tribune pour faire de la provocation contre la Syrie, conformément à l’accord de Taëf et aux accords bilatéraux ». Il a également tiré à boulets rouges sur le président du parti des Forces libanaises, Samir Geagea, qui « n’a pas le droit de parler de ce que subissent les enfants de Syrie », puisqu’il a « volé les fonds de milliers d’enfants à des fins personnelles ».
Plusieurs personnalités politiques, journalistes et intellectuels – notamment des représentants de différentes formations du 14 Mars – se sont rassemblés pour dénoncer l’usage de la violence par le régime baassiste face aux manifestants pacifistes, appelant à mettre fin d’une manière tranchante et définitive à la répression en Syrie.
Les manifestants ont brandi des cartons évoquant les noms des villes qui sont actuellement martyrisées par le régime en Syrie. Ils ont également scandé des slogans réclamant le départ du président Bachar el-Assad et la liberté pour le peuple syrien. La chanson du rossignol-martyr de Damas, Ibrahim Qachouch, « Bachar va-t’en », a également été entonnée par les protestataires.
L’armée et les forces de sécurité se sont déployées pour assurer une protection aux manifestants, d’autant que quelques « chabbiha », ces partisans du régime Assad, ont organisé une contre-manifestation sur les mêmes lieux, durant laquelle ils ont brandi des portraits du président syrien et scandé des slogans louant ce dernier.
Sur le plan politique, l’ambassadeur de Syrie, Ali Abdelkarim Ali, a été reçu hier à Bnechaï par le député Sleimane Frangié, l’occasion pour lui de répéter que « la crise en Syrie est presque terminée » et que « l’épreuve et le complot fabriqué de toutes pièces touchent bientôt à leur fin », soulignant que « cela se répercutera positivement sur la Syrie, qui en sortira renforcée, et d’une manière complémentaire, sur le Liban, qui gagnera en sûreté ». M. Ali a par ailleurs affirmé que le chef des Marada avait plaidé en faveur d’un renforcement du contrôle des frontières entre les deux pays et d’un durcissement dans l’application des traités bilatéraux.
La branche libanaise du parti Baas, réunie hier sous la direction de son chef, Fayez Chokr, a également publié un communiqué dans lequel elle a estimé que « l’administration US et son allié, l’ennemi sioniste, cherchent à combler leur défaite occasionnée par leur retrait d’Irak en diffusant la tension dans le monde arabe et en maintenant l’Égypte dans un état d’instabilité ». « La guerre qui est menée aujourd’hui contre la Syrie est une guerre contre l’existence, le destin national et nationaliste, et les droits arabes justes, une guerre de l’injustice contre la justice », mais « le peuple arabe syrien, ses forces armées et son directoire héroïques, ainsi que tous les Arabes libres dans le monde ne permettront pas à cette agression de réussir ».
Un autre proche conseiller du régime syrien, l’ancien ministre Michel Samaha, a estimé hier, dans le cadre d’une conférence à Rachaya organisée par le Parti syrien national social sur « la lutte contre le sionisme mondial », que « ce qui se produit en Syrie n’est pas une affaire de réformes, mais une décision internationale et arabe dans l’intérêt d’Israël, de l’idéologie sioniste, des États-Unis et des Arabes visant à se débarrasser de la Syrie ». « En 2012, nous sommes face à deux options : accepter l’oppression des communautés et des mouvements qui vont apporter avec eux les ténèbres takfiris, et l’alliance, à travers ces mouvements, avec ceux que les sionistes, l’Amérique, l’Ouest et la France – toute cette société blanche qui nous considère comme des moins que rien – veulent nous imposer ; ou bien savoir parfaitement ce que la résistance a fait pour nous, et que nous avons triomphé d’Israël et unifié le pays après 2005 », a-t-il ajouté.
Pour sa part, cheikh Mohammad Yazbeck, membre du bureau exécutif du Hezbollah, a appelé « ceux qui parient sur les événements en Syrie à tirer leurs leçons de l’échec de leurs paris précédents et de parier sur leur unité et leur patrie afin de faire éviter au pays la tempête qui traverse actuellement la région ».
Quant à l’ancien chef de la garde présidentielle, le général à la retraite Moustapha Hamdane, il s’en est pris hier à l’ambassadrice des États-Unis, Maura Connelly, qui « s’ingère dans les affaires internes syriennes » lorsqu’elle évoque les crimes commis en Syrie. M. Hamdane a appelé « le ministère des Affaires étrangères à mettre les ambassadeurs étrangers accrédités au Liban en garde contre l’utilisation des médias libanais comme tribune pour faire de la provocation contre la Syrie, conformément à l’accord de Taëf et aux accords bilatéraux ». Il a également tiré à boulets rouges sur le président du parti des Forces libanaises, Samir Geagea, qui « n’a pas le droit de parler de ce que subissent les enfants de Syrie », puisqu’il a « volé les fonds de milliers d’enfants à des fins personnelles ».
http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/737448/Des_dizaines_de_Libanais_et_de_Syriens_se_solidarisent%2C_place_des_Martyrs%2C_avec_les_victimes_de_la_repression_syrienne.html
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