Le tollé provoqué par la proposition de loi électorale présentée par le Rassemblement grec-orthodoxe s’est atténué, même si des voix hostiles au texte continuent de se faire entendre.
Hier, la commission issue des Assises de Bkerké et comprenant les députés Alain Aoun, Sami Gemayel, Georges Adwan, Boutros Harb et l’ancien ministre Youssef Saadé a tenu une réunion pour établir l’agenda des contacts à engager auprès des diverses forces politiques au sujet de la nouvelle loi électorale, mais sur base de la proposition du Rassemblement grec-orthodoxe.
Entre-temps, le ministre de l’Intérieur, Marwan Charbel, a vigoureusement plaidé, dans une déclaration à la radio, en faveur du projet de loi électorale qu’il a présenté au texte des ministres, et qui se fonde sur la proportionnelle. Tout en relevant que le texte proposé par le rassemblement sera rejeté par de nombreux Libanais, il a écarté la possibilité qu’un texte, satisfaisant tout le monde, puisse être adopté. Dans l’impossibilité de parvenir à un tel texte, M. Charbel a fait état d’une deuxième proposition d’organiser des législatives en deux tours. Donnant en exemple le siège maronite de Tripoli, le ministre a expliqué qu’au cours du premier tour, les chrétiens éliront leur représentant à la Chambre, alors qu’au second tour, ce sont les électeurs chrétiens et musulmans qui doivent élire le candidat maronite.
À la Voix du Liban, le député Ahmad Fatfat a précisé que le courant du Futur s’apprête à établir avec ses alliés une loi électorale « qui correspond à la pensée politique de ce groupe, fondée sur la coexistence, ainsi qu’à l’accord de Taëf et au texte de la Constitution ».
« L’important, dans le communiqué des Assises chrétiennes, est la voie qu’il laisse ouverte au dialogue. Ce qui nous intéresse, c’est que le principe de la coexistence et l’esprit de Taëf soient pris en considération dans tout texte de loi », a-t-il ajouté.
M. Fatfat a minimisé l’importance des commentaires selon lesquels le courant du Futur est opposé à la proposition de loi du Rassemblement grec-orthodoxe parce qu’il lui fera perdre beaucoup de voix chrétiennes, dans plusieurs circonscriptions, en soulignant que « depuis 2000 et jusqu’aujourd’hui, la défaite du courant du Futur est annoncée à chaque élection parlementaire ».
Le Rassemblement indépendant, qui a tenu hier sa réunion hebdomadaire en son siège à Jounieh, s’est prononcé en faveur d’une loi électorale « qui permettra aux chrétiens et aux musulmans d’être représentés correctement au Parlement ». Il a mis en garde contre les discours qui s’adresse uniquement aux chrétiens et jugé nécessaire la mise en place d’une proposition de loi électorale par les députés représentant les partis et les groupes politiques qui s’étaient réunis vendredi à Bkerké.
Reçu hier par l’ancien président Émile Lahoud, l’ancien ministre Abdel Rahim Mrad s’est opposé à la proposition de loi du Rassemblement grec-orthodoxe, situant le débat en cours autour de la loi électorale dans le cadre d’atermoiements visant à « perdre du temps pour faire appliquer en définitive la loi de 1960 ».
Hier, la commission issue des Assises de Bkerké et comprenant les députés Alain Aoun, Sami Gemayel, Georges Adwan, Boutros Harb et l’ancien ministre Youssef Saadé a tenu une réunion pour établir l’agenda des contacts à engager auprès des diverses forces politiques au sujet de la nouvelle loi électorale, mais sur base de la proposition du Rassemblement grec-orthodoxe.
Entre-temps, le ministre de l’Intérieur, Marwan Charbel, a vigoureusement plaidé, dans une déclaration à la radio, en faveur du projet de loi électorale qu’il a présenté au texte des ministres, et qui se fonde sur la proportionnelle. Tout en relevant que le texte proposé par le rassemblement sera rejeté par de nombreux Libanais, il a écarté la possibilité qu’un texte, satisfaisant tout le monde, puisse être adopté. Dans l’impossibilité de parvenir à un tel texte, M. Charbel a fait état d’une deuxième proposition d’organiser des législatives en deux tours. Donnant en exemple le siège maronite de Tripoli, le ministre a expliqué qu’au cours du premier tour, les chrétiens éliront leur représentant à la Chambre, alors qu’au second tour, ce sont les électeurs chrétiens et musulmans qui doivent élire le candidat maronite.
À la Voix du Liban, le député Ahmad Fatfat a précisé que le courant du Futur s’apprête à établir avec ses alliés une loi électorale « qui correspond à la pensée politique de ce groupe, fondée sur la coexistence, ainsi qu’à l’accord de Taëf et au texte de la Constitution ».
« L’important, dans le communiqué des Assises chrétiennes, est la voie qu’il laisse ouverte au dialogue. Ce qui nous intéresse, c’est que le principe de la coexistence et l’esprit de Taëf soient pris en considération dans tout texte de loi », a-t-il ajouté.
M. Fatfat a minimisé l’importance des commentaires selon lesquels le courant du Futur est opposé à la proposition de loi du Rassemblement grec-orthodoxe parce qu’il lui fera perdre beaucoup de voix chrétiennes, dans plusieurs circonscriptions, en soulignant que « depuis 2000 et jusqu’aujourd’hui, la défaite du courant du Futur est annoncée à chaque élection parlementaire ».
Le Rassemblement indépendant, qui a tenu hier sa réunion hebdomadaire en son siège à Jounieh, s’est prononcé en faveur d’une loi électorale « qui permettra aux chrétiens et aux musulmans d’être représentés correctement au Parlement ». Il a mis en garde contre les discours qui s’adresse uniquement aux chrétiens et jugé nécessaire la mise en place d’une proposition de loi électorale par les députés représentant les partis et les groupes politiques qui s’étaient réunis vendredi à Bkerké.
Reçu hier par l’ancien président Émile Lahoud, l’ancien ministre Abdel Rahim Mrad s’est opposé à la proposition de loi du Rassemblement grec-orthodoxe, situant le débat en cours autour de la loi électorale dans le cadre d’atermoiements visant à « perdre du temps pour faire appliquer en définitive la loi de 1960 ».
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