Le chef du gouvernement, Nagib Mikati, a reçu hier au Grand Sérail l’ambassadeur de France, Denis Pietton, qui lui a remis une lettre du Premier ministre français, François Fillon, invitant son homologue libanais à se rendre en visite officielle à Paris.
Voici le texte de la lettre remise par l’ambassadeur de France à M. Mikati :
« Comme vous le savez, la France est particulièrement attachée aux relations d’amitié profonde qui unissent nos deux pays et nos deux peuples. Elle accorde la plus grande importance à l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale du Liban ainsi qu’à la préservation de ses institutions, qui doivent être un exemple de démocratie, de liberté et de respect de l’État de droit pour toute la région.
« Dans ce contexte, les autorités françaises ont accueilli très positivement votre décision de procéder au versement de la contribution libanaise au budget du tribunal spécial pour l’année 2011. Ainsi, votre pays honore-t-il un aspect majeur de ses obligations internationales à l’égard de cette juridiction, créée à la demande de votre pays après l’assassinat du président Rafic Hariri, lui permettant de poursuivre dans des conditions satisfaisantes sa mission au service de la justice et de la lutte contre l’impunité.
« Au regard de votre engagement personnel dans cette décision et de la densité de nos relations bilatérales, j’ai le plaisir de vous inviter à effectuer prochainement une visite officielle en France, à l’occasion de laquelle le président de la République sera heureux de vous recevoir lors d’un entretien à l’Élysée.
« Dans le cadre d’un dialogue bilatéral franco-libanais auquel je suis comme vous très attaché, cette visite serait l’occasion d’évoquer les nombreux domaines de coopération qui lient le Liban et la France ainsi que la situation régionale à la lumière des événements majeurs qui touchent le monde arabe depuis près d’un an. »
Fletcher « préoccupé » par l’insécurité à la frontière syrienne
M. Mikati s’est également entretenu avec l’ambassadeur du Royaume-Uni, Tom Fletcher, qui a indiqué que son pays a accueilli avec satisfaction la décision que le gouvernement a prise et qui est relative au financement du tribunal spécial. « Nous nous préoccupons de la stabilité du Liban alors que la région passe par une période difficile, surtout que la frontière syro-libanaise n’est pas sécurisée », a-t-il notamment indiqué.
M. Fletcher a ajouté que lors de sa visite à Londres, M. Mikati avait présenté une série de propositions visant à encourager la Grande-Bretagne à soutenir la stabilité du Liban. « Dans les semaines et les mois à venir, a-t-il dit, nous pourrons nous pencher sur les moyens de parvenir à ce but, notamment en soutenant l’armée libanaise et les FSI, et aussi en encourageant les investissements britanniques au Liban. » « Nous projetons également de lancer des projets visant à aider l’éducation dans le pays, en facilitant l’accès à la langue anglaise et aux bourses scolaires britanniques », a-t-il encore souligné.
Le Premier ministre a ensuite reçu l’ambassadeur iranien, Ghadanfar Rokon Abadi, qui lui a remis un message du premier vice-président de la République islamique d’Iran, Mohammad Rida Rahimi, portant sur les derniers développements dans la région. M. Abadi a rappelé que Téhéran soutient la stabilité et l’unité nationale au Liban.
M. Mikati s’est également entretenu avec l’ambassadeur syrien à Beyrouth, Ali Abdelkarim Ali, qui a indiqué avoir évoqué avec le Premier ministre la situation de la frontière libano-syrienne, soulignant l’importance d’empêcher tout trafic d’armes du Liban vers la Syrie.
Le Premier ministre s’est aussi réuni avec le député Sleimane Frangié, puis avec une délégation du comité exécutif du Conseil général maronite, présidée par l’ancien ministre Wadih el-Khazen, et une délégation de présidents de conseils municipaux ayant à leur tête le président de la municipalité de Beyrouth, Bilal Hamad.
M. Mikati a également présidé la première réunion du Conseil national pour la lutte contre la drogue, à laquelle ont notamment pris part les ministres Samir Mokbel, Chakib Cortbaoui, Marwan Charbel, Ali Hassan Khalil, Hassan Diab et Walid Daouk ainsi que la secrétaire générale du conseil Mirvat Itani.
Voici le texte de la lettre remise par l’ambassadeur de France à M. Mikati :
« Comme vous le savez, la France est particulièrement attachée aux relations d’amitié profonde qui unissent nos deux pays et nos deux peuples. Elle accorde la plus grande importance à l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale du Liban ainsi qu’à la préservation de ses institutions, qui doivent être un exemple de démocratie, de liberté et de respect de l’État de droit pour toute la région.
« Dans ce contexte, les autorités françaises ont accueilli très positivement votre décision de procéder au versement de la contribution libanaise au budget du tribunal spécial pour l’année 2011. Ainsi, votre pays honore-t-il un aspect majeur de ses obligations internationales à l’égard de cette juridiction, créée à la demande de votre pays après l’assassinat du président Rafic Hariri, lui permettant de poursuivre dans des conditions satisfaisantes sa mission au service de la justice et de la lutte contre l’impunité.
« Au regard de votre engagement personnel dans cette décision et de la densité de nos relations bilatérales, j’ai le plaisir de vous inviter à effectuer prochainement une visite officielle en France, à l’occasion de laquelle le président de la République sera heureux de vous recevoir lors d’un entretien à l’Élysée.
« Dans le cadre d’un dialogue bilatéral franco-libanais auquel je suis comme vous très attaché, cette visite serait l’occasion d’évoquer les nombreux domaines de coopération qui lient le Liban et la France ainsi que la situation régionale à la lumière des événements majeurs qui touchent le monde arabe depuis près d’un an. »
Fletcher « préoccupé » par l’insécurité à la frontière syrienne
M. Mikati s’est également entretenu avec l’ambassadeur du Royaume-Uni, Tom Fletcher, qui a indiqué que son pays a accueilli avec satisfaction la décision que le gouvernement a prise et qui est relative au financement du tribunal spécial. « Nous nous préoccupons de la stabilité du Liban alors que la région passe par une période difficile, surtout que la frontière syro-libanaise n’est pas sécurisée », a-t-il notamment indiqué.
M. Fletcher a ajouté que lors de sa visite à Londres, M. Mikati avait présenté une série de propositions visant à encourager la Grande-Bretagne à soutenir la stabilité du Liban. « Dans les semaines et les mois à venir, a-t-il dit, nous pourrons nous pencher sur les moyens de parvenir à ce but, notamment en soutenant l’armée libanaise et les FSI, et aussi en encourageant les investissements britanniques au Liban. » « Nous projetons également de lancer des projets visant à aider l’éducation dans le pays, en facilitant l’accès à la langue anglaise et aux bourses scolaires britanniques », a-t-il encore souligné.
Le Premier ministre a ensuite reçu l’ambassadeur iranien, Ghadanfar Rokon Abadi, qui lui a remis un message du premier vice-président de la République islamique d’Iran, Mohammad Rida Rahimi, portant sur les derniers développements dans la région. M. Abadi a rappelé que Téhéran soutient la stabilité et l’unité nationale au Liban.
M. Mikati s’est également entretenu avec l’ambassadeur syrien à Beyrouth, Ali Abdelkarim Ali, qui a indiqué avoir évoqué avec le Premier ministre la situation de la frontière libano-syrienne, soulignant l’importance d’empêcher tout trafic d’armes du Liban vers la Syrie.
Le Premier ministre s’est aussi réuni avec le député Sleimane Frangié, puis avec une délégation du comité exécutif du Conseil général maronite, présidée par l’ancien ministre Wadih el-Khazen, et une délégation de présidents de conseils municipaux ayant à leur tête le président de la municipalité de Beyrouth, Bilal Hamad.
M. Mikati a également présidé la première réunion du Conseil national pour la lutte contre la drogue, à laquelle ont notamment pris part les ministres Samir Mokbel, Chakib Cortbaoui, Marwan Charbel, Ali Hassan Khalil, Hassan Diab et Walid Daouk ainsi que la secrétaire générale du conseil Mirvat Itani.
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