Dans un communiqué, le ministre du Travail, Sejaan Azzi, a annoncé que tout employeur recrutant de la main-d'œuvre étrangère doit s'acquitter des frais générés par ce recrutement. Il doit ainsi payer les frais du permis de travail, de l'affiliation à la Sécurité sociale, du contrat de travail, de l'assurance et des examens médicaux requis.
Le communiqué ajoute que ces précisions se sont avérées nécessaires après les « nombreuses plaintes qui ont été adressées au ministère du Travail par les employés étrangers ». En effet, ces derniers ont révélé à plusieurs reprises que les employeurs ou sociétés pour lesquels ils travaillent leur font payer ces frais, notamment ceux de la Sécurité sociale, sachant qu'ils ne profitent guère de ses prestations.
Or, l'État a imposé ce type de frais non pas à l'employé mais à l'employeur, afin que ce dernier « ne cherche pas à se dérober à la possibilité de recruter des Libanais, croyant pouvoir échapper au paiement des frais de la Sécurité sociale », indique le communiqué.
Le ministre a ainsi dénoncé le comportement de certains employeurs qui, a-t-il dit, a abouti à créer une confusion dans les relations entre le ministère du Travail et les États dont les ressortissants viennent chercher du travail au Liban. Le ministre a invité les employeurs en faute à s'acquitter désormais de leurs obligations à l'égard des employés étrangers et régulariser leur situation.
Par ailleurs, M. Azzi a salué les mesures prises récemment par la Sûreté générale, qui a imposé aux ressortissants syriens des « autorisations » d'entrée sur le territoire libanais, quelle que soit la durée de leur séjour. Il a cependant tenu à préciser que ces « autorisations » ne les exemptent pas pour autant de la nécessité de solliciter un permis de travail pour ceux qui en ont besoin. Le ministre a indiqué que les « autorisations d'entrée » leur accordent uniquement un droit de séjour, soulignant que le permis de travail est exclusivement délivré par le ministère du Travail.
« Toute violation de ces règles rend l'employeur et l'employé passibles de sanctions, par le biais de procès-verbaux et le paiement d'une amende, comme prévu par la loi. Les contrevenants seront déférés devant le parquet », a ajouté le ministre. Et de conclure : « Contrairement aux rumeurs qui circulent, les Syriens ne sont pas interdits de travailler au Liban. Le ministère examine toutes les demandes dans un esprit de coopération, se fondant sur les lois en vigueur et prenant en considération la situation qui prévaut dans leur pays. »
Le communiqué ajoute que ces précisions se sont avérées nécessaires après les « nombreuses plaintes qui ont été adressées au ministère du Travail par les employés étrangers ». En effet, ces derniers ont révélé à plusieurs reprises que les employeurs ou sociétés pour lesquels ils travaillent leur font payer ces frais, notamment ceux de la Sécurité sociale, sachant qu'ils ne profitent guère de ses prestations.
Or, l'État a imposé ce type de frais non pas à l'employé mais à l'employeur, afin que ce dernier « ne cherche pas à se dérober à la possibilité de recruter des Libanais, croyant pouvoir échapper au paiement des frais de la Sécurité sociale », indique le communiqué.
Le ministre a ainsi dénoncé le comportement de certains employeurs qui, a-t-il dit, a abouti à créer une confusion dans les relations entre le ministère du Travail et les États dont les ressortissants viennent chercher du travail au Liban. Le ministre a invité les employeurs en faute à s'acquitter désormais de leurs obligations à l'égard des employés étrangers et régulariser leur situation.
Par ailleurs, M. Azzi a salué les mesures prises récemment par la Sûreté générale, qui a imposé aux ressortissants syriens des « autorisations » d'entrée sur le territoire libanais, quelle que soit la durée de leur séjour. Il a cependant tenu à préciser que ces « autorisations » ne les exemptent pas pour autant de la nécessité de solliciter un permis de travail pour ceux qui en ont besoin. Le ministre a indiqué que les « autorisations d'entrée » leur accordent uniquement un droit de séjour, soulignant que le permis de travail est exclusivement délivré par le ministère du Travail.
« Toute violation de ces règles rend l'employeur et l'employé passibles de sanctions, par le biais de procès-verbaux et le paiement d'une amende, comme prévu par la loi. Les contrevenants seront déférés devant le parquet », a ajouté le ministre. Et de conclure : « Contrairement aux rumeurs qui circulent, les Syriens ne sont pas interdits de travailler au Liban. Le ministère examine toutes les demandes dans un esprit de coopération, se fondant sur les lois en vigueur et prenant en considération la situation qui prévaut dans leur pays. »
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