L'ancien député Ghattas Khoury a témoigné hier, pour la troisième fois, devant le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) qui juge les assassins de l'ex-Premier ministre Rafic Hariri. Dans ce contexte, M. Khoury a assuré que l'ancien chef des services de renseignements syriens au Liban, Rustom Ghazalé, avait proposé de modifier le découpage électoral de la circonscription de Beyrouth, si Rafic Hariri consentait à inclure dans sa liste 6 à 7 personnes proches du régime de Damas. M. Khoury a ainsi tenu à rappeler que « l'autorité au Liban faisait partie des autorités syriennes » et que « la nomination des chefs des appareils sécuritaires ainsi que toutes les listes électorales devaient être approuvées par la Syrie avant le Liban ».
Ghattas Khoury a précisé que Walid Moallem, ministre des Affaires étrangères, avait alors sommé Rafic Hariri de ne pas s'opposer à la volonté syrienne concernant les élections et de coopérer avec le président de l'époque, Émile Lahoud. « Walid Moallem avait alors affirmé que le retrait des troupes syriennes du Liban était une question qui devrait être discutée par la commission libano-syrienne de sécurité et qu'elle ne concernait pas les responsables politiques », a-t-il déclaré, rapportant que l'ancien ministre Bassel Fleyhane avait alors mis en garde Rafic Hariri contre une éventuelle tentative de le liquider ou d'assassiner le leader druze Walid Joumblatt, et que l'ancien Premier ministre avait pris ces menaces pour la première fois au sérieux.
Ghattas Khoury a précisé que Walid Moallem, ministre des Affaires étrangères, avait alors sommé Rafic Hariri de ne pas s'opposer à la volonté syrienne concernant les élections et de coopérer avec le président de l'époque, Émile Lahoud. « Walid Moallem avait alors affirmé que le retrait des troupes syriennes du Liban était une question qui devrait être discutée par la commission libano-syrienne de sécurité et qu'elle ne concernait pas les responsables politiques », a-t-il déclaré, rapportant que l'ancien ministre Bassel Fleyhane avait alors mis en garde Rafic Hariri contre une éventuelle tentative de le liquider ou d'assassiner le leader druze Walid Joumblatt, et que l'ancien Premier ministre avait pris ces menaces pour la première fois au sérieux.
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