Le Comité des disparus au Liban et l'association Right to know ont lancé hier la campagne « Le quarantième de la guerre » à l'occasion du 40e anniversaire du début de la guerre du Liban. Cette campagne sera étalée sur 40 jours et verra l'affichage et la publication de 4 photos qui poseront chacune une question dans les rues, les médias et sur les réseaux sociaux.
L'initiative a été lancée hier par la présidente du Comité des disparus au Liban, Wadad Halawani, au cours d'une conférence de presse au théâtre Tournesol à Tayyouné. Elle a vu la présence notamment de l'ancien ministre de l'Information, Tarek Mitri.
« Notre combat a deux objectifs. D'abord, celui de faire reconnaître les disparitions et notre cause, celle des familles des disparus », a affirmé Mme Halawani, qui a dénoncé par la même occasion l'indifférence et le manque de volonté des autorités successives et des hommes politiques à l'égard du dossier. « La Croix-Rouge internationale a pourtant proposé il y a plus de deux ans de recueillir et de conserver les échantillons d'ADN des familles des disparus. Mais notre État tergiverse et ment », a-t-elle déploré. Quant à l'autre objectif de la campagne, il consiste à mettre les bases constitutionnelles et opérationnelles pour que l'État recherche les disparus et connaisse leur sort.
Mme Halawani tient à préciser qu'un tel projet n'entend pas sanctionner les actions commises par certaines personnes dans le passé. « Seuls seront sanctionnés ceux qui recèlent des informations qui pourraient être utiles à la justice sur les lieux où pourraient se trouver les disparus ou des restes humains. Seront aussi sanctionnés ceux qui donnent de fausses informations pour égarer l'enquête, et les profanateurs de tombes », a-t-elle dit.
La présidente du Comité des disparus au Liban n'a pas hésité à interpeller les dirigeants, leur demandant « ce qu'ils ont fait d'autre que voler 40 ans de la vie des vivants (proches des disparus), 40 ans après le début de la guerre du Liban et ce qu'ils font aujourd'hui pour libérer les soldats otages ».
À la veille du 13 avril, elle a souhaité que la campagne « ne se limite pas aux autoroutes et artères principales du pays », mais qu'elle « pénètre à l'intérieur des quartiers et des impasses, et qu'elle soit adoptée par les clubs culturels et sportifs, par les universités, les syndicats et les municipalités ».
De son côté, l'ancien ministre de l'Information, Tarek Mitri, a souligné que cette cause est sienne. « C'est ma cause, comme celle de n'importe quel citoyen, et c'est une cause importante », a-t-il affirmé. Il s'est dit surpris, dans ce cadre, que les autorités « ne soient pas parvenues ne serait-ce qu'à aider les familles de disparus à connaître le sort de leurs enfants et de leurs proches ». « Nombre de parents de disparus ont pris de l'âge », a-t-il constaté, estimant qu'il est « largement temps de prendre des échantillons de leur ADN ».
L'initiative a été lancée hier par la présidente du Comité des disparus au Liban, Wadad Halawani, au cours d'une conférence de presse au théâtre Tournesol à Tayyouné. Elle a vu la présence notamment de l'ancien ministre de l'Information, Tarek Mitri.
« Notre combat a deux objectifs. D'abord, celui de faire reconnaître les disparitions et notre cause, celle des familles des disparus », a affirmé Mme Halawani, qui a dénoncé par la même occasion l'indifférence et le manque de volonté des autorités successives et des hommes politiques à l'égard du dossier. « La Croix-Rouge internationale a pourtant proposé il y a plus de deux ans de recueillir et de conserver les échantillons d'ADN des familles des disparus. Mais notre État tergiverse et ment », a-t-elle déploré. Quant à l'autre objectif de la campagne, il consiste à mettre les bases constitutionnelles et opérationnelles pour que l'État recherche les disparus et connaisse leur sort.
Mme Halawani tient à préciser qu'un tel projet n'entend pas sanctionner les actions commises par certaines personnes dans le passé. « Seuls seront sanctionnés ceux qui recèlent des informations qui pourraient être utiles à la justice sur les lieux où pourraient se trouver les disparus ou des restes humains. Seront aussi sanctionnés ceux qui donnent de fausses informations pour égarer l'enquête, et les profanateurs de tombes », a-t-elle dit.
La présidente du Comité des disparus au Liban n'a pas hésité à interpeller les dirigeants, leur demandant « ce qu'ils ont fait d'autre que voler 40 ans de la vie des vivants (proches des disparus), 40 ans après le début de la guerre du Liban et ce qu'ils font aujourd'hui pour libérer les soldats otages ».
À la veille du 13 avril, elle a souhaité que la campagne « ne se limite pas aux autoroutes et artères principales du pays », mais qu'elle « pénètre à l'intérieur des quartiers et des impasses, et qu'elle soit adoptée par les clubs culturels et sportifs, par les universités, les syndicats et les municipalités ».
De son côté, l'ancien ministre de l'Information, Tarek Mitri, a souligné que cette cause est sienne. « C'est ma cause, comme celle de n'importe quel citoyen, et c'est une cause importante », a-t-il affirmé. Il s'est dit surpris, dans ce cadre, que les autorités « ne soient pas parvenues ne serait-ce qu'à aider les familles de disparus à connaître le sort de leurs enfants et de leurs proches ». « Nombre de parents de disparus ont pris de l'âge », a-t-il constaté, estimant qu'il est « largement temps de prendre des échantillons de leur ADN ».
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