Dans un communiqué publié samedi, Human Rights Watch souligne que « les autorités libanaises devraient mettre en place une commission nationale indépendante chargée d'enquêter sur le sort des victimes de disparitions forcées ayant eu lieu lors de la guerre civile de 1975-1990 et dans la période qui a suivi ». Cet appel a été lancé à l'occasion de la Journée internationale des victimes de disparitions forcées, célébrée le 30 août, date désignée par les Nations unies pour mobiliser l'attention sur ce problème à travers le monde.
« Les autorités libanaises n'ont toujours pas abordé de manière adéquate la question des disparitions forcées. Même si leur nombre a fortement diminué depuis les années 1990, Human Rights Watch a documenté des cas de Syriens qui vivaient au Liban et qui ont manifestement été victimes de telles disparitions depuis le déclenchement du conflit en Syrie en 2011. Les autorités libanaises devraient enquêter sur ces cas récents en vue de traduire en justice les responsables présumés », note le texte, dont lecture a été donnée par Nadim Houry, directeur adjoint de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch.
« En dépit des promesses répétées, les autorités libanaises n'ont toujours pas fourni aux familles des disparus des réponses sur le sort de leurs proches », a souligné Nadim Houry. « Le Liban ne peut pas avancer sans aborder de manière adéquate les problèmes du passé », a-t-il poursuivi.
Les disparitions forcées constituent des crimes particulièrement graves au regard du droit international et peuvent constituer un crime contre l'humanité si elles sont perpétrées dans le cadre d'une offensive généralisée contre la population civile.
« Selon les estimations, 17 000 Libanais ont été enlevés ou ont "disparu" lors de la guerre civile de 1975-1990. En outre, de nombreuses personnes ont "disparu" au Liban après 1990, lors de la présence militaire de la Syrie dans le pays et depuis le début du conflit en Syrie ; plusieurs d'entre elles seraient actuellement détenues en Syrie. Le 4 mars 2014, le Conseil d'État a accordé aux familles des personnes disparues une victoire en demandant au gouvernement de leur transmettre les rapports réalisés par la commission officielle chargée d'enquêter sur les disparitions forcées au Liban, créée en 2000 », souligne encore le communiqué.
Le Comité des familles de personnes kidnappées ou disparues au Liban (CFKDL) et d'autres organisations non gouvernementales ont proposé la promulgation d'une loi visant à créer une commission nationale indépendante pour enquêter sur le sort des disparus.
Human Rights Watch soutient cette démarche et appelle en outre « le Liban à ratifier la Convention des Nations unies pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées ».
« Les autorités libanaises n'ont toujours pas abordé de manière adéquate la question des disparitions forcées. Même si leur nombre a fortement diminué depuis les années 1990, Human Rights Watch a documenté des cas de Syriens qui vivaient au Liban et qui ont manifestement été victimes de telles disparitions depuis le déclenchement du conflit en Syrie en 2011. Les autorités libanaises devraient enquêter sur ces cas récents en vue de traduire en justice les responsables présumés », note le texte, dont lecture a été donnée par Nadim Houry, directeur adjoint de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch.
« En dépit des promesses répétées, les autorités libanaises n'ont toujours pas fourni aux familles des disparus des réponses sur le sort de leurs proches », a souligné Nadim Houry. « Le Liban ne peut pas avancer sans aborder de manière adéquate les problèmes du passé », a-t-il poursuivi.
Les disparitions forcées constituent des crimes particulièrement graves au regard du droit international et peuvent constituer un crime contre l'humanité si elles sont perpétrées dans le cadre d'une offensive généralisée contre la population civile.
« Selon les estimations, 17 000 Libanais ont été enlevés ou ont "disparu" lors de la guerre civile de 1975-1990. En outre, de nombreuses personnes ont "disparu" au Liban après 1990, lors de la présence militaire de la Syrie dans le pays et depuis le début du conflit en Syrie ; plusieurs d'entre elles seraient actuellement détenues en Syrie. Le 4 mars 2014, le Conseil d'État a accordé aux familles des personnes disparues une victoire en demandant au gouvernement de leur transmettre les rapports réalisés par la commission officielle chargée d'enquêter sur les disparitions forcées au Liban, créée en 2000 », souligne encore le communiqué.
Le Comité des familles de personnes kidnappées ou disparues au Liban (CFKDL) et d'autres organisations non gouvernementales ont proposé la promulgation d'une loi visant à créer une commission nationale indépendante pour enquêter sur le sort des disparus.
Human Rights Watch soutient cette démarche et appelle en outre « le Liban à ratifier la Convention des Nations unies pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées ».
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