Le chef du bloc du Changement et de la Réforme, Michel Aoun, a dénoncé mardi une tentative de vider la Syrie de sa population, mettant en garde contre ce qu'il estime être un complot contre le Liban.
« Y a-t-il une tentative de vider la Syrie de sa population ? Le gouvernement libanais doit répondre de cela », a martelé le général Aoun à l'issue de la réunion hebdomadaire de son bloc à Rabieh. Et d'ajouter : « Pourquoi les naissances syriennes ne sont-elles pas enregistrées auprès de l'ambassade syrienne ? Nous sentons l'odeur d'un grand complot. Cette densité de population, le Liban ne peut plus la supporter. »
« Beaucoup de jeunes Libanais émigrent », a fait remarquer le chef sortant du Courant patriotique libre (CPL). « Nous mettons en garde tout le monde, et d'abord le chef de l'Église maronite (le patriarche Béchara Raï), sur le danger qui nous menace, notamment au niveau politique, a-t-il dit. Nous avons besoin d'un président qui défende le pays et les droits des Libanais, et qui combatte la corruption. On nous traite de racistes, mais nous ne laisserons pas le complot passer. Nous ne laisserons pas faire ceux qui veulent naturaliser les réfugiés palestiniens ou syriens. » Le Liban est sans président depuis le 25 mai 2014. La dernière séance électorale au Parlement ayant à nouveau échoué faute de quorum, un prochain scrutin a été fixé au 30 septembre.
Par ailleurs, Aoun a abordé la question des déchets : « C'est honteux pour le gouvernement d'affirmer que nous lions le dossier des déchets à celui des nominations sécuritaires.
Ceux qui le disent sont bons à être jetés dans des bennes à ordures. Comment pouvons-nous traiter avec des responsables qui ne font que mentir et qui sont dépourvus de moralité ? »
s'est-il interrogé. Certains responsables du camp opposé l'accusent de bloquer la mise en place du plan du ministre de l'Agriculture Akram Chehayeb pour gérer la crise des déchets, tant que le dossier des nominations sécuritaires n'a pas été réglé. M. Aoun réclame la désignation d'un nouveau commandant en chef de l'armée et s'oppose à la prorogation du mandat du général Kahwagi. Pour cela, il a proposé la candidature du chef des unités des commandos, le général Chamel Roukoz.
« Y a-t-il une tentative de vider la Syrie de sa population ? Le gouvernement libanais doit répondre de cela », a martelé le général Aoun à l'issue de la réunion hebdomadaire de son bloc à Rabieh. Et d'ajouter : « Pourquoi les naissances syriennes ne sont-elles pas enregistrées auprès de l'ambassade syrienne ? Nous sentons l'odeur d'un grand complot. Cette densité de population, le Liban ne peut plus la supporter. »
« Beaucoup de jeunes Libanais émigrent », a fait remarquer le chef sortant du Courant patriotique libre (CPL). « Nous mettons en garde tout le monde, et d'abord le chef de l'Église maronite (le patriarche Béchara Raï), sur le danger qui nous menace, notamment au niveau politique, a-t-il dit. Nous avons besoin d'un président qui défende le pays et les droits des Libanais, et qui combatte la corruption. On nous traite de racistes, mais nous ne laisserons pas le complot passer. Nous ne laisserons pas faire ceux qui veulent naturaliser les réfugiés palestiniens ou syriens. » Le Liban est sans président depuis le 25 mai 2014. La dernière séance électorale au Parlement ayant à nouveau échoué faute de quorum, un prochain scrutin a été fixé au 30 septembre.
Par ailleurs, Aoun a abordé la question des déchets : « C'est honteux pour le gouvernement d'affirmer que nous lions le dossier des déchets à celui des nominations sécuritaires.
Ceux qui le disent sont bons à être jetés dans des bennes à ordures. Comment pouvons-nous traiter avec des responsables qui ne font que mentir et qui sont dépourvus de moralité ? »
s'est-il interrogé. Certains responsables du camp opposé l'accusent de bloquer la mise en place du plan du ministre de l'Agriculture Akram Chehayeb pour gérer la crise des déchets, tant que le dossier des nominations sécuritaires n'a pas été réglé. M. Aoun réclame la désignation d'un nouveau commandant en chef de l'armée et s'oppose à la prorogation du mandat du général Kahwagi. Pour cela, il a proposé la candidature du chef des unités des commandos, le général Chamel Roukoz.
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