The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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September 24, 2010

L'Orient le jour - Fatfat : Céder reviendrait à favoriser la guerre civile... - September 24, 2010

M. Ahmad Fatfat, député de Syr-Denniyé et membre du directoire du Courant du futur, a réaffirmé qu'il ne saurait être question pour la majorité de faire la moindre concession au sujet du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), soulignant sur ce plan que céder au sujet du TSL reviendrait à favoriser la discorde et la guerre civile.
Dans une interview à Radio-Orient, M. Fatfat a déclaré que le maintien de l'accalmie politique est tributaire de la partie adverse (le Hezbollah) car l'escalade dont le pays a été le théâtre était due « aux positions extrémistes adoptées au sujet des institutions de l'État et du tribunal à caractère international », a relevé M. Fatfat. « L'accalmie est le fruit de la couverture arabe et des effets, qui se manifestent toujours, du sommet tripartite (qui a groupé récemment au palais de Baabda le roi Abdallah d'Arabie saoudite, le président Michel Sleiman et le président Bachar el-Assad). Nous avons la conviction que l'accalmie est la seule voie à suivre. Il ne saurait être question de notre part de faire des concessions sur certaines questions, et l'autre partie le sait. Toutes ces méthodes (la ligne de conduite du Hezbollah et de ses alliés locaux) ne mèneront à rien du tout. L'escalade verbale, les accusations de traîtrise ainsi que les comportements qui constituent un défi ne sauraient aboutir aux résultats escomptés. La partie adverse doit changer de méthodes d'action politique et nous attendons voir de quelle façon ils vont se comporter ».

Interrogé sur l'accueil à caractère milicien réservé à Jamil Sayyed au salon d'honneur de l'aéroport par le Hezbollah et les factions proches de Damas, M. Fatfat a déclaré : « Nous avons vu sur les écrans de télévision des éléments armés qui étaient même présents sur le tarmac. Ce qui s'est passé à l'aéroport est inadmissible et donne une image nocive de la situation dans le pays, et cela provoque un impact négatif sur le double plan interne et externe ».
Après avoir souligné que le récent entretien téléphonique entre le Premier ministre Saad Hariri et le président Bachar el-Assad s'inscrit dans le cadre de la récente « évolution positive enregistrée au niveau des relations libano-syriennes et la tournure institutionnelle qu'elles ont prise », M. Fatfat a évoqué la position de M. Hariri concernant le tribunal international, telle qu'il l'a exposée lors des réunions du bloc parlementaire du Courant du futur. « Les martyrs sont ceux de tout le Liban et ils appartiennent à toutes les communautés, ils sont tombés afin de préserver la vie démocratique dans le pays, a déclaré M. Fatfat. Le président Hariri nous a tenu les propos suivants (lors de la réunion du bloc parlementaire du Courant du futur) : "Quel que soit le prix à payer, même si le prix à payer est le pouvoir ou une atteinte à ma vie, je n'accepterai en aucune façon de céder au sujet du tribunal car cette question a été tranchée". »
Et M. Fatfat de poursuivre : « Le président Hariri nous a précisé qu'il ne s'agit nullement d'une question de vengeance, mais il s'agit de préserver la vie démocratique, les libertés et l'avenir du Liban. La question du tribunal concerne tous les Libanais car autrement, l'assassinat politique redeviendra un moyen de régler les différends politiques comme ce fut le cas en toute impunité au cours des dernières décennies. Céder sur ce plan reviendrait à favoriser le discorde et la guerre civile. »

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