The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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July 25, 2011

L'orient Le Jour - Un responsable du CPL qualifie de « banditisme caractérisé » les empiètements sur les biens-fonds maronites à Lassa - July 25, 2011

L’un des hauts responsables du Courant patriotique libre (du général Michel Aoun), M. Nagy Hayek, a vivement critiqué l’attitude du Hezbollah concernant l’affaire du village chiite de Lassa (caza de Jbeil) où des habitants-squatters proches du tandem Hezbollah-Amal se sont rendus coupables d’empiètements illégaux sur des biens-fonds appartenant à l’Église maronite. La position de M. Hayek sur ce plan se démarque nettement de l’attitude conciliante adoptée au sujet de ce dossier par les députés et le directoire du CPL dans le but de dédouaner le Hezbollah dans cette affaire.
Rappelons que les habitants-squatters avaient molesté la semaine dernière des topographes qui, accompagnés de responsables de la Ligue maronite, avaient entamé des relevés topographiques afin de déterminer la délimitation des biens-fonds de l’Église maronite faisant l’objet d’empiètements de la part d’habitants du village. À la suite de ces agressions, le patriarcat maronite avait accepté, au terme d’une réunion tenue à Bkerké avec des représentants d’Amal et du Hezbollah, de « geler » les relevés topographiques pour une période de deux mois. Vendredi, le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan, avait adopté une attitude en flèche sur ce plan en affirmant que les biens-fonds de Lassa appartiennent aux habitants du village chiite.
Dans une interview accordée à Radio Liban libre, M. Nagy Hayek a souligné que l’affaire de Lassa est « très grave ». « Ce qui se passe à Lassa est un acte de banditisme caractérisé, a notamment déclaré M. Hayek. Ces biens-fonds appartiennent à l’archevêché maronite du Kesrouan. Les relevés topographiques de 1939 avaient établi que ces terrains appartiennent à l’archevêché maronite. Il y avait eu alors des contestations et la justice avait tranché en confirmant que la propriété revient à l’archevêché. Il n’y a donc plus de contestation possible. »
Et M. Hayek d’ajouter : « Il ne s’agit pas d’empiètements mais carrément d’acte de banditisme caractérisé. Des gens occupent (illégalement) ces terrains. Chaque fois qu’un topographe se rend dans la région en compagnie des gendarmes, il fait l’objet d’une agression. Sayyed Hassan Nasrallah a dit par le passé qu’en cas d’agression contre la mosquée al-Aqsa, toutes les considérations deviendraient caduques. En ce qui nous concerne, nous sommes ici dans le même cas. Nous faisons face à une agression contre des biens-fonds appartenant à l’archevêché maronite du Kesrouan. Cela est totalement, totalement inadmissible. Cela est sacro-saint. Que sayyed Hassan (Nasrallah) nous le permette... Il s’agit là d’un acte de banditisme caractérisé. Lorsqu’on était jeune, on nous interdisait de tendre la main sur les arbres fruitiers appartenant à l’Église, or dans ce cas il y a occupation de biens-fonds. » 

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