À l’issue de la réunion hebdomadaire de son bloc du Changement et de la Réforme, le député Michel Aoun s’est prononcé sur les répercussions de la crise syrienne au Liban. « Ces répercussions, fussent-elles réelles, se limitent au Akkar », a-t-il déclaré, estimant que la zone tampon pour les réfugiés syriens est « une histoire inventée par ceux qui croient pouvoir la mettre en place au Liban ». Et d’ajouter : « Je souhaite que toutes les parties prennent garde à cette tentative. » En réponse aux accusations de la France contre la Syrie dans l’affaire de l’attentat ayant visé le contingent français à Tyr, M. Aoun s’est suffi d’un commentaire sarcastique. « Après les accusations qui pleuvent sur la Syrie depuis 2005, d’aucuns ont appris des Libanais la méthode des accusations politiques », a-t-il dit. Et d’ajouter, sur le même ton : « Il semble que (le chef de la diplomatie française Alain) Juppé ait puisé son apprentissage dans les relations étroites entre le 14 Mars et les Français. »
S’agissant en outre des tirs de roquettes en provenance du Liban-Sud vers Israël, le chef du CPL a estimé que « toutes les parties ont le potentiel d’effectuer de pareils tirs à partir du territoire libanais ». Il s’est surtout interrogé sur le timing des récents tirs de roquettes « qui coïncident avec une campagne croissante contre les armes du Hezbollah ». En outre, M. Aoun a assuré que le CPL prendra part à la réunion de Bkerké vendredi prochain. « Nous participerons (à la réunion) pour la loi électorale », a-t-il souligné.
L’affaire des « collaborateurs » libérés
Par ailleurs, M. Aoun a tenu à élucider les raisons de son silence face au débat qui entoure actuellement la libération par le tribunal militaire de plusieurs détenus accusés de collaboration avec Israël, alors que le Hezbollah avait, rappelons-le, invoqué leur lien direct avec l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri. « Nous ne disposons ni du dossier d’accusation ni du dossier du jugement », a déclaré M. Aoun, rappelant qu’il existe « des autorités compétentes pour réexaminer l’affaire ». Il a surtout préféré garder le silence sur le dossier, puisque la juge Alice Chabtini, qui préside la Cour de cassation militaire ayant prononcé le jugement de libération, est candidate à la présidence du Conseil supérieur de la magistrature, un poste auquel concourt le juge Tannous Mechleb, soutenu par le CPL. « C’est pourquoi je préfère ne rien dire contre la juge Chabtini », a conclu M. Aoun, en précisant toutefois qu’il n’y a « ni juge aouniste ni juge non aouniste, mais si vous voulez de bons qualificatifs, alors oui, il (le juge Mechleb) est aouniste ».
Le social
En dépit de ces questions politiques, le point de presse du chef du CPL hier était axé sur les affaires sociales, d’autant que M. Aoun a insisté sur « l’engagement non intéressé de son parti en faveur des doléances citoyennes ». « J’ai failli offrir ma vie au pays, la moindre des choses que je puisse donc faire maintenant est de lui consacrer mon travail », a-t-il affirmé, rappelant que « personne ne peut m’acheter ». En outre, M. Aoun s’est attardé sur son entretien à Rabieh avec les représentants des comités de parents, venus de Jbeil, du Kesrouan et de Baabda, pour contester l’augmentation des frais de scolarité. « Trois intérêts contraires s’enchevêtrent dans cette affaire, ceux des parents, des enseignants et des administrations scolaires », a souligné M. Aoun, qui prévoit d’appeler les différentes parties à « une réunion afin d’informer l’opinion publique des moyens de résoudre ce dossier ».
Enfin, M. Aoun s’est même prononcé sur la production d’olive, dont les cultivateurs déplorent cette année la faiblesse. « La production est bonne, mais c’est le marché qui est mauvais », a-t-il estimé.
S’agissant en outre des tirs de roquettes en provenance du Liban-Sud vers Israël, le chef du CPL a estimé que « toutes les parties ont le potentiel d’effectuer de pareils tirs à partir du territoire libanais ». Il s’est surtout interrogé sur le timing des récents tirs de roquettes « qui coïncident avec une campagne croissante contre les armes du Hezbollah ». En outre, M. Aoun a assuré que le CPL prendra part à la réunion de Bkerké vendredi prochain. « Nous participerons (à la réunion) pour la loi électorale », a-t-il souligné.
L’affaire des « collaborateurs » libérés
Par ailleurs, M. Aoun a tenu à élucider les raisons de son silence face au débat qui entoure actuellement la libération par le tribunal militaire de plusieurs détenus accusés de collaboration avec Israël, alors que le Hezbollah avait, rappelons-le, invoqué leur lien direct avec l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri. « Nous ne disposons ni du dossier d’accusation ni du dossier du jugement », a déclaré M. Aoun, rappelant qu’il existe « des autorités compétentes pour réexaminer l’affaire ». Il a surtout préféré garder le silence sur le dossier, puisque la juge Alice Chabtini, qui préside la Cour de cassation militaire ayant prononcé le jugement de libération, est candidate à la présidence du Conseil supérieur de la magistrature, un poste auquel concourt le juge Tannous Mechleb, soutenu par le CPL. « C’est pourquoi je préfère ne rien dire contre la juge Chabtini », a conclu M. Aoun, en précisant toutefois qu’il n’y a « ni juge aouniste ni juge non aouniste, mais si vous voulez de bons qualificatifs, alors oui, il (le juge Mechleb) est aouniste ».
Le social
En dépit de ces questions politiques, le point de presse du chef du CPL hier était axé sur les affaires sociales, d’autant que M. Aoun a insisté sur « l’engagement non intéressé de son parti en faveur des doléances citoyennes ». « J’ai failli offrir ma vie au pays, la moindre des choses que je puisse donc faire maintenant est de lui consacrer mon travail », a-t-il affirmé, rappelant que « personne ne peut m’acheter ». En outre, M. Aoun s’est attardé sur son entretien à Rabieh avec les représentants des comités de parents, venus de Jbeil, du Kesrouan et de Baabda, pour contester l’augmentation des frais de scolarité. « Trois intérêts contraires s’enchevêtrent dans cette affaire, ceux des parents, des enseignants et des administrations scolaires », a souligné M. Aoun, qui prévoit d’appeler les différentes parties à « une réunion afin d’informer l’opinion publique des moyens de résoudre ce dossier ».
Enfin, M. Aoun s’est même prononcé sur la production d’olive, dont les cultivateurs déplorent cette année la faiblesse. « La production est bonne, mais c’est le marché qui est mauvais », a-t-il estimé.
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