
Pour Samir Geagea, Hassan Nasrallah aurait mieux fait d’être logique, comme il le montre d’habitude...Photo Aldo Ayoub
Le discours prononcé jeudi soir par le secrétaire général du Hezbollah a provoqué des réactions en chaîne de la part de l’ensemble des forces politiques dont certaines n’ont pas ménagé le dignitaire chiite.
S’exprimant devant les journalistes, le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a estimé que sayyed Nasrallah « aurait mieux fait de faire preuve de logique comme il en avait l’habitude, au lieu de recourir à des arguments irrationnels pour justifier sa tactique politique ».
Mettant en doute les propos du numéro un du parti chiite qui avait notamment laissé entendre ne pas être au courant du financement du TSL, M. Geagea a rappelé indirectement que cette question avait cependant fait l’objet d’une coordination entre le Premier ministre, Nagib Mikati, et le président du Parlement, Nabih Berry.
« Si le tribunal est véritablement américano-israélien et politisé comme vous le prétendez, ne fallait-il donc pas s’attendre à ce que la majorité que vous représentez démissionne, poussant ainsi M. Mikati à rendre le tablier à son tour et évitant par là le financement du TSL ? » s’est encore demandé le chef des FL.
Le député du courant du Futur, Ammar Houry, a qualifié à son tour le discours de M. Nasrallah de « tendu », estimant qu’il « manque de logique ». « M. Nasrallah a repris de vieux arguments déjà rabâchés, surtout lorsqu’il a été question de la teneur du document que l’ancien Premier ministre, Saad Hariri, aurait accepté, sachant que l’on ne voit nulle part la signature de ce dernier », a-t-il noté.
Et le député de se dire étonné de la « liberté accordée par M. Nasrallah au Premier ministre Nagib Mikati pour ce qui est du financement du TSL », dénonçant au passage le « ton confessionnel » utilisé par le dignitaire chiite lorsqu’il s’est adressé à M. Mikati.
La Syrie...
Le député du même bloc, Atef Majdalani, a assuré pour sa part que le mot d’ordre « a été donné par la Syrie » pour effectuer le financement, soulignant que la position du Hezbollah n’est autre qu’une « justification » du fait que le parti a reconsidéré sa position à ce sujet.
Le ministre des Affaires sociales, Waël Bou Faour, a estimé que l’initiative prise en matière de financement du TSL est « courageuse aussi bien de la part du Premier ministre que de l’ensemble des forces politiques en présence ».
Le député Nidal Tohmé s’est demandé, quant à lui, pourquoi le secrétaire général du Hezbollah « se place dans une position qui lui permet de tester les autres ». Il a ajouté qu’après avoir perdu « un premier round, il cherche, à l’aide de manœuvres et à coups de pressions exercées sur le Premier ministre, à rouvrir le dossier des faux témoins ».
« Au lieu de ressortir un dossier vide (celui des faux témoins), (...) il aurait mieux fait d’annoncer qu’il remettra les accusés à La Haye », a indiqué pour sa part le député Marwan Hamadé.
L’ancien député, Misbah Ahdab, a salué l’initiative de M. Mikati, soulignant que cette décision, « en dépit de la controverse qui l’a entourée, répond en premier lieu à l’attente d’une grande partie de Libanais qui tiennent à ce que justice soit faite ».
Pour l’ancien ministre, Sélim Hoss, qui a critiqué la source du financement, à savoir le Haut Comité de secours, le versement effectué « aurait dû passer par le Conseil des ministres et le Parlement ». M. Hoss a toutefois reconnu que le fait que le Liban s’est acquitté de son dû « a épargné au pays une crise gouvernementale aux lourdes conséquences ».
Le député du Hezbollah, Ali Fayad, a insisté sur la nécessité de préserver le gouvernement et de le redynamiser en lui donnant les moyens de remplir ses responsabilités en vue de la stabilité.
De son côté, le député du bloc de la Libération et du Développement, Hani Kobeissi, a indiqué que le financement du TSL « a sauvé le Liban en lui épargnant un grand problème ». Le député a cependant déploré le fait que le langage utilisé par les forces du 14 Mars n’a pas changé.
Le député du Courant patriotique libre, Ibrahim Kanaan, a démenti pour sa part le fait que la relance du dossier des « faux témoins » soit une mesure pour faire pression sur le gouvernement, ou qu’elle serve de troc en contrepartie du financement.
La décision prise par M. Mikati pour financer le TSL « ne s’inscrit pas dans le sillage des institutions et elle est contraire aux lois et à l’accord de Taëf », a déclaré à son tour le député aouniste, Abbas Hachem.
Le ministre de l’Économie, Nicolas Nahas, a enfin invité les différents protagonistes à porter un regard positif sur les choses au lendemain du financement du TSL, exhortant les forces politiques en présence à s’éloigner des tiraillements.
S’exprimant devant les journalistes, le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a estimé que sayyed Nasrallah « aurait mieux fait de faire preuve de logique comme il en avait l’habitude, au lieu de recourir à des arguments irrationnels pour justifier sa tactique politique ».
Mettant en doute les propos du numéro un du parti chiite qui avait notamment laissé entendre ne pas être au courant du financement du TSL, M. Geagea a rappelé indirectement que cette question avait cependant fait l’objet d’une coordination entre le Premier ministre, Nagib Mikati, et le président du Parlement, Nabih Berry.
« Si le tribunal est véritablement américano-israélien et politisé comme vous le prétendez, ne fallait-il donc pas s’attendre à ce que la majorité que vous représentez démissionne, poussant ainsi M. Mikati à rendre le tablier à son tour et évitant par là le financement du TSL ? » s’est encore demandé le chef des FL.
Le député du courant du Futur, Ammar Houry, a qualifié à son tour le discours de M. Nasrallah de « tendu », estimant qu’il « manque de logique ». « M. Nasrallah a repris de vieux arguments déjà rabâchés, surtout lorsqu’il a été question de la teneur du document que l’ancien Premier ministre, Saad Hariri, aurait accepté, sachant que l’on ne voit nulle part la signature de ce dernier », a-t-il noté.
Et le député de se dire étonné de la « liberté accordée par M. Nasrallah au Premier ministre Nagib Mikati pour ce qui est du financement du TSL », dénonçant au passage le « ton confessionnel » utilisé par le dignitaire chiite lorsqu’il s’est adressé à M. Mikati.
La Syrie...
Le député du même bloc, Atef Majdalani, a assuré pour sa part que le mot d’ordre « a été donné par la Syrie » pour effectuer le financement, soulignant que la position du Hezbollah n’est autre qu’une « justification » du fait que le parti a reconsidéré sa position à ce sujet.
Le ministre des Affaires sociales, Waël Bou Faour, a estimé que l’initiative prise en matière de financement du TSL est « courageuse aussi bien de la part du Premier ministre que de l’ensemble des forces politiques en présence ».
Le député Nidal Tohmé s’est demandé, quant à lui, pourquoi le secrétaire général du Hezbollah « se place dans une position qui lui permet de tester les autres ». Il a ajouté qu’après avoir perdu « un premier round, il cherche, à l’aide de manœuvres et à coups de pressions exercées sur le Premier ministre, à rouvrir le dossier des faux témoins ».
« Au lieu de ressortir un dossier vide (celui des faux témoins), (...) il aurait mieux fait d’annoncer qu’il remettra les accusés à La Haye », a indiqué pour sa part le député Marwan Hamadé.
L’ancien député, Misbah Ahdab, a salué l’initiative de M. Mikati, soulignant que cette décision, « en dépit de la controverse qui l’a entourée, répond en premier lieu à l’attente d’une grande partie de Libanais qui tiennent à ce que justice soit faite ».
Pour l’ancien ministre, Sélim Hoss, qui a critiqué la source du financement, à savoir le Haut Comité de secours, le versement effectué « aurait dû passer par le Conseil des ministres et le Parlement ». M. Hoss a toutefois reconnu que le fait que le Liban s’est acquitté de son dû « a épargné au pays une crise gouvernementale aux lourdes conséquences ».
Le député du Hezbollah, Ali Fayad, a insisté sur la nécessité de préserver le gouvernement et de le redynamiser en lui donnant les moyens de remplir ses responsabilités en vue de la stabilité.
De son côté, le député du bloc de la Libération et du Développement, Hani Kobeissi, a indiqué que le financement du TSL « a sauvé le Liban en lui épargnant un grand problème ». Le député a cependant déploré le fait que le langage utilisé par les forces du 14 Mars n’a pas changé.
Le député du Courant patriotique libre, Ibrahim Kanaan, a démenti pour sa part le fait que la relance du dossier des « faux témoins » soit une mesure pour faire pression sur le gouvernement, ou qu’elle serve de troc en contrepartie du financement.
La décision prise par M. Mikati pour financer le TSL « ne s’inscrit pas dans le sillage des institutions et elle est contraire aux lois et à l’accord de Taëf », a déclaré à son tour le député aouniste, Abbas Hachem.
Le ministre de l’Économie, Nicolas Nahas, a enfin invité les différents protagonistes à porter un regard positif sur les choses au lendemain du financement du TSL, exhortant les forces politiques en présence à s’éloigner des tiraillements.

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