Même si le patron de la CGTL, Ghassan Ghosn, a promis un Noël sans grève, la période festive n’en reste pas moins mouvementée, aux niveaux politique et de sécurité, avec l’accumulation des dossiers conflictuels et la résurgence des incidents de sécurité, notamment à la frontière avec Israël.
Le dossier des salaires a – provisoirement – supplanté celui du financement du Tribunal spécial pour le Liban (TSL) mais sera très probablement délogé par ceux de la loi électorale, de la sécurité de la Finul et, de manière générale, de la sécurité au Liban-Sud, sans pour autant être clos, en raison de ses ramifications politiques. En deux mots, un problème chasse l’autre.
La semaine s’ouvre ainsi sur une note chargée, avec une double réunion aujourd’hui, syndicale et politique. Le conseil exécutif de la CGTL doit plancher ce matin sur le projet de réajustement des salaires qu’il conteste et le Conseil des ministres se penchera à son tour dans l’après-midi sur la nouvelle loi électorale proposée par le ministre de l’Intérieur, Marwan Charbel.
Pour ce qui est salaires, d’aucuns estiment que le dossier – qui a porté un nouveau coup à la relation entre le Hezbollah et le CPL – est bel et bien clos et qu’un remaniement de la formule adoptée par le gouvernement est hors de question, étant donné l’état des Finances publiques. Le chef du gouvernement, Nagib Mikati, a ainsi expliqué au comité de coordination syndicale que l’État n’est pas en mesure de donner davantage aux travailleurs, tout en promettant un supplément d’efforts au niveau social pour compenser ce que la centrale syndicale appelle « une défaillance ». De sources proches du gouvernement, on indique ainsi qu’une révision des prestations sociales et qu’un examen de nouveaux projets socio-économiques seront prochainement à l’étude, dans le cadre du projet de budget 2012.
Le gouvernement a en effet décidé de mettre les bouchées doubles cette semaine, avec quatre réunions en perspective, aujourd’hui, demain, mercredi et vendredi. Celle d’aujourd’hui se tiendra à Baabda sous la présidence de M. Michel Sleiman et portera sur le projet de loi électorale, un texte qui divise également le gouvernement. Fondée sur la proportionnelle, la formule présentée par M. Charbel est, comme on le sait, fortement contestée par le PSP. Demain, mardi, le Conseil des ministres tiendra une réunion ordinaire au Sérail avec un ordre du jour de 57 points, comprenant une série de dossiers socio-économiques, notamment une proposition de subvention aux carburants, présentée par le ministère de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, et une autre pour l’achat d’une quantité déterminée d’huile d’olives, pour le compte des coopératives, présentée par le ministère de l’Agriculture. Le dossier des prisons sera également examiné au cours de la même réunion.
Parallèlement aux questions sociales et politiques, la sécurité sera de toute évidence au centre des débats en Conseil des ministres, aujourd’hui. Deux événements majeurs, aux implications politiques graves pour le Liban, sont en effet intervenus en soirée : les accusations du chef de la diplomatie française, Alain Juppé, contre la Syrie et le Hezbollah qu’il a mis en cause, sans détour, dans l’affaire de l’attentat, vendredi, contre une patrouille des Casques bleus français de la Finul et le nouveau tir de roquette raté dans la soirée au Liban-Sud. On verrait mal le gouvernement passer à côté d’une telle accusation, dirigée contre une de ses composantes, à l’heure où le Conseil de sécurité de l’ONU s’apprête à examiner le rapport d’application de la résolution 1701, qui lui a été présenté par Ban Ki-moon.
Le dossier des salaires a – provisoirement – supplanté celui du financement du Tribunal spécial pour le Liban (TSL) mais sera très probablement délogé par ceux de la loi électorale, de la sécurité de la Finul et, de manière générale, de la sécurité au Liban-Sud, sans pour autant être clos, en raison de ses ramifications politiques. En deux mots, un problème chasse l’autre.
La semaine s’ouvre ainsi sur une note chargée, avec une double réunion aujourd’hui, syndicale et politique. Le conseil exécutif de la CGTL doit plancher ce matin sur le projet de réajustement des salaires qu’il conteste et le Conseil des ministres se penchera à son tour dans l’après-midi sur la nouvelle loi électorale proposée par le ministre de l’Intérieur, Marwan Charbel.
Pour ce qui est salaires, d’aucuns estiment que le dossier – qui a porté un nouveau coup à la relation entre le Hezbollah et le CPL – est bel et bien clos et qu’un remaniement de la formule adoptée par le gouvernement est hors de question, étant donné l’état des Finances publiques. Le chef du gouvernement, Nagib Mikati, a ainsi expliqué au comité de coordination syndicale que l’État n’est pas en mesure de donner davantage aux travailleurs, tout en promettant un supplément d’efforts au niveau social pour compenser ce que la centrale syndicale appelle « une défaillance ». De sources proches du gouvernement, on indique ainsi qu’une révision des prestations sociales et qu’un examen de nouveaux projets socio-économiques seront prochainement à l’étude, dans le cadre du projet de budget 2012.
Le gouvernement a en effet décidé de mettre les bouchées doubles cette semaine, avec quatre réunions en perspective, aujourd’hui, demain, mercredi et vendredi. Celle d’aujourd’hui se tiendra à Baabda sous la présidence de M. Michel Sleiman et portera sur le projet de loi électorale, un texte qui divise également le gouvernement. Fondée sur la proportionnelle, la formule présentée par M. Charbel est, comme on le sait, fortement contestée par le PSP. Demain, mardi, le Conseil des ministres tiendra une réunion ordinaire au Sérail avec un ordre du jour de 57 points, comprenant une série de dossiers socio-économiques, notamment une proposition de subvention aux carburants, présentée par le ministère de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, et une autre pour l’achat d’une quantité déterminée d’huile d’olives, pour le compte des coopératives, présentée par le ministère de l’Agriculture. Le dossier des prisons sera également examiné au cours de la même réunion.
Parallèlement aux questions sociales et politiques, la sécurité sera de toute évidence au centre des débats en Conseil des ministres, aujourd’hui. Deux événements majeurs, aux implications politiques graves pour le Liban, sont en effet intervenus en soirée : les accusations du chef de la diplomatie française, Alain Juppé, contre la Syrie et le Hezbollah qu’il a mis en cause, sans détour, dans l’affaire de l’attentat, vendredi, contre une patrouille des Casques bleus français de la Finul et le nouveau tir de roquette raté dans la soirée au Liban-Sud. On verrait mal le gouvernement passer à côté d’une telle accusation, dirigée contre une de ses composantes, à l’heure où le Conseil de sécurité de l’ONU s’apprête à examiner le rapport d’application de la résolution 1701, qui lui a été présenté par Ban Ki-moon.
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