Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a poursuivi hier sa campagne contre le Tribunal spécial pour le Liban, affirmant que son parti « sortira encore plus fort du complot » représenté, selon lui, par le TSL.
« D’aucuns pensaient pouvoir régler le problème par la voie d’un compromis fondé sur les termes suivants : eux garderaient le pouvoir et nous, nous aurions à assumer la responsabilité d’accuser des résistants (de l’attentat contre Rafic Hariri). Cela était inacceptable dans la forme et dans le fond », a lancé Hassan Nasrallah lors d’une cérémonie dans la banlieue sud de Beyrouth.
« D’aucuns pensaient pouvoir régler le problème par la voie d’un compromis fondé sur les termes suivants : eux garderaient le pouvoir et nous, nous aurions à assumer la responsabilité d’accuser des résistants (de l’attentat contre Rafic Hariri). Cela était inacceptable dans la forme et dans le fond », a lancé Hassan Nasrallah lors d’une cérémonie dans la banlieue sud de Beyrouth.
Parlant de « succès » dans la façon avec laquelle le Hezbollah s’est comporté jusqu’ici à l’égard du TSL, il a ajouté : « Aujourd’hui, nous affrontons ce problème en toute conscience, dans le calme, la sérénité et la clarté, avec science, documents et données à l’appui, et avec confiance, contrairement à ce que d’aucuns essaient de suggérer en disant que le Hezbollah est dans l’embarras, qu’il est tendu, inquiet et perplexe. »
« Est-il possible qu’un mouvement qui n’avait pas été secoué par l’armée de l’air la plus puissante de la région le soit par la main de (Daniel) Bellemare, de (Daniel) Fransen et d’(Antonio) Cassese (respectivement procureur, juge de mise en état et président du TSL) ? s’est-il interrogé.
« Le Hezbollah était sorti plus fort qu’auparavant après la guerre de juillet (2006) dont l’objectif était de l’écraser. Et je vous le dis aujourd’hui : le Hezbollah sortira encore plus fort du complot du tribunal international. »
Le secrétaire général s’est par ailleurs prononcé en faveur de l’idée d’un nouveau dialogue national évoquée la semaine dernière par le président de la République, Michel Sleiman.
« Nous sommes pour tout dialogue et toute rencontre entre Libanais nonobstant les thèmes qui doivent êtres discutés », a-t-il dit, avant de poursuivre : « Naturellement, le chef de l’État discutera de l’ordre du jour avec les parties concernées, mais nous parlons ici du principe du dialogue que nous approuvons et à propos duquel nous n’avons aucune réserve. »
« Certains affirment que le Hezbollah n’est pas sérieux en cela car il n’a pas encore présenté son projet de stratégie défensive. Il y a vraiment des gens bizarres au Liban. Le Hezbollah était le premier à avoir présenté une stratégie défensive, lorsque je participais moi-même à la conférence de dialogue à la Chambre (au printemps de 2006). Et quelque temps après, nous avons mis en œuvre cette stratégie défensive lors de la guerre de juillet et ce fut la victoire », a-t-il dit.
Après avoir salué la visite effectuée samedi au Liban-Sud par le Premier ministre, Nagib Mikati, Hassan Nasrallah a évoqué le problème des détenus sans jugement dans les prisons libanaises et affirmé que le gouvernement a pour responsabilité de traiter prioritairement ce dossier. « Je pense qu’effectivement il a commencé à le faire », a-t-il noté.
Il a émis le souhait de voir cette question traitée autrement que sur le mode des quotas confessionnels et qu’elle ne fasse pas l’objet de polarisation politique entre la majorité et l’opposition.
Signalons par ailleurs que dans le cadre d’une autre cérémonie, le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, Mohammad Raad, a lancé un appel en vue de « retirer la main » de celle du TSL, sans préciser à qui est adressé cet appel.
« Est-il possible qu’un mouvement qui n’avait pas été secoué par l’armée de l’air la plus puissante de la région le soit par la main de (Daniel) Bellemare, de (Daniel) Fransen et d’(Antonio) Cassese (respectivement procureur, juge de mise en état et président du TSL) ? s’est-il interrogé.
« Le Hezbollah était sorti plus fort qu’auparavant après la guerre de juillet (2006) dont l’objectif était de l’écraser. Et je vous le dis aujourd’hui : le Hezbollah sortira encore plus fort du complot du tribunal international. »
Le secrétaire général s’est par ailleurs prononcé en faveur de l’idée d’un nouveau dialogue national évoquée la semaine dernière par le président de la République, Michel Sleiman.
« Nous sommes pour tout dialogue et toute rencontre entre Libanais nonobstant les thèmes qui doivent êtres discutés », a-t-il dit, avant de poursuivre : « Naturellement, le chef de l’État discutera de l’ordre du jour avec les parties concernées, mais nous parlons ici du principe du dialogue que nous approuvons et à propos duquel nous n’avons aucune réserve. »
« Certains affirment que le Hezbollah n’est pas sérieux en cela car il n’a pas encore présenté son projet de stratégie défensive. Il y a vraiment des gens bizarres au Liban. Le Hezbollah était le premier à avoir présenté une stratégie défensive, lorsque je participais moi-même à la conférence de dialogue à la Chambre (au printemps de 2006). Et quelque temps après, nous avons mis en œuvre cette stratégie défensive lors de la guerre de juillet et ce fut la victoire », a-t-il dit.
Après avoir salué la visite effectuée samedi au Liban-Sud par le Premier ministre, Nagib Mikati, Hassan Nasrallah a évoqué le problème des détenus sans jugement dans les prisons libanaises et affirmé que le gouvernement a pour responsabilité de traiter prioritairement ce dossier. « Je pense qu’effectivement il a commencé à le faire », a-t-il noté.
Il a émis le souhait de voir cette question traitée autrement que sur le mode des quotas confessionnels et qu’elle ne fasse pas l’objet de polarisation politique entre la majorité et l’opposition.
Signalons par ailleurs que dans le cadre d’une autre cérémonie, le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, Mohammad Raad, a lancé un appel en vue de « retirer la main » de celle du TSL, sans préciser à qui est adressé cet appel.
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