The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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November 28, 2011

L'orient le jour- Berry : La solution n’est pas dans la démission du gouvernement, mais dans le dialogue , November 28, 2011

Le président de la Chambre et leader du mouvement Amal, Nabih Berry, a prôné une nouvelle fois le dialogue interne pour sortir de la crise relative au financement du Tribunal spécial pour le Liban, soulignant que « la solution (au problème du financement du TSL) n’est pas dans la démission du gouvernement mais dans la recherche d’une solution et dans le dialogue interne ».
M. Berry a tenu des propos en ce sens au cours du premier congrès municipal organisé par le bureau des affaires municipales au sein du mouvement Amal. Ont notamment participé à ce congrès, qui s’est tenu samedi matin au palais de l’Unesco, le ministre de l’Intérieur Marwan Charbel, le vice-Premier ministre Samir Mokbel, représentant le chef du gouvernement Nagib Mikati, le député Fady Habre, représentant le leader des Kataëb, le président Amine Gemayel, ainsi que de nombreux ministres, députés et représentants de la société civile.
Le ministre de l’Intérieur a prononcé à cette occasion une allocution dans laquelle il a mis l’accent sur l’importance de la décentralisation administrative et du renforcement du potentiel des municipalités afin de stimuler le développement local. M. Charbel a souligné dans ce cadre que toute évolution au plan politique ou administratif passe inéluctablement par le renforcement des municipalités. « Il n’est pas concevable aujourd’hui que des villages soient privés de municipalités qui puissent s’occuper du quotidien de la population », a souligné M. Charbel qui a également insisté sur la nécessité d’apporter un soutien efficace aux petites municipalités qui n’ont pas de grandes ressources.

Berry et le monopole du pouvoir
De son côté, le président de la Chambre a commencé par évoquer l’intérêt particulier que porte le mouvement Amal pour l’action municipale. Il a lui aussi mis l’accent sur l’importance de la décentralisation administrative et sur une nécessaire dépolitisation de l’action municipale.
Abordant ensuite la conjoncture politique présente, M. Berry a implicitement évoqué la crise latente provoquée par le problème du financement du TSL. « La démission du gouvernement n’est pas une solution, a notamment déclaré M. Berry sur ce plan. La solution réside dans la recherche d’une solution, dans la sauvegarde du Liban. C’est par l’entente entre les Libanais, par la recherche continue d’une solution et par le dialogue que l’on pourra préserver le Liban. »
Et M. Berry d’ajouter : « Les réalités présentes et l’expérience passée ont apporté la preuve que nul ne peut monopoliser le pouvoir ou avoir le droit de veto sur les décisions nationales. Il est nécessaire d’élaborer des ententes nationales fondées sur l’accord de Taëf. Ces ententes n’ont pas besoin d’intermédiaires. Elles nécessitent de s’asseoir à la table de dialogue sous le parrainage du président de la République (...). La stabilité du pays relève de la responsabilité de toutes les parties et non pas seulement du gouvernement sans l’opposition. »
M. Berry a par ailleurs souligné que les considérations en rapport avec la souveraineté nationale ne sauraient être perçues en ce qui concerne la frontière sud de la même façon qu’elles sont perçues pour ce qui a trait aux frontières nord ou est (avec la Syrie).
En conclusion, M. Berry a exhorté toutes les factions locales à prendre conscience de la gravité de la conjoncture présente dans la région et au Liban.

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