À l’issue de la réunion hebdomadaire de son bloc parlementaire, le général Michel Aoun s’est adressé aux journalistes, annonçant son accord pour trouver une solution à la crise du financement du TSL, à condition qu’elle ne provoque pas une scission entre les Libanais. Le chef du CPL a exprimé ses critiques à l’égard des méthodes du gouvernement, précisant que son bloc a une liste de revendications et que les promesses ne suffisent plus.
Le général Aoun a rappelé une lettre qu’il avait adressée au secrétaire général de l’ONU le 30 mars 2007 et dans laquelle il expliquait que le gouvernement Siniora est devenu illégal et anticonstitutionnel, et par conséquent le protocole qu’il a signé n’est pas valable au Liban. Il avait aussi estimé que la communauté internationale est en train de prendre position dans un conflit interne libanais et il avait invité l’ONU à appuyer toutes les institutions libanaises, ajoutant que sa formation avait été la première à réclamer un tribunal spécial pour le Liban, mais conformément aux règles constitutionnelles libanaises. Le chef du CPL a ensuite exhibé la réponse de l’ancienne secrétaire d’État américaine Condoleeza Rice, dévoilée par une dépêche du site WikiLeaks, dans laquelle elle considère que le financement du TSL est la responsabilité de l’ONU.
Le général Aoun a encore affirmé que les mesures dont sont menacés les Libanais n’ont aucune base légale, ajoutant toutefois que s’il faut choisir entre les menaces externes et la stabilité interne, c’est cette dernière qu’il choisit.
Toujours au sujet du financement du TSL, il s’est demandé si les Libanais étaient devenus comme les Estoniens enlevés au Liban, contraints à payer une rançon pour rester en vie... Mais il a ajouté que dans ce dossier, il ne compte pas être plus royaliste que le roi, et finalement le problème est entre les mains du gouvernement et c’est à ce dernier de le régler.
Il a critiqué dans ce cadre M. Mikati, se demandant pourquoi il a annoncé son intention de démissionner jeudi dernier si le financement du TSL n’est pas adopté en Conseil des ministres. Selon le chef du CPL, il aurait dû en parler en Conseil des ministres. Il a répété qu’il veut l’adoption du projet de budget, accusant Fouad Siniora de vouloir contraindre le gouvernement actuel à faire comme le sien, c’est-à-dire à dépenser sans budget. Le chef du CPL a aussi réclamé des nominations, notamment à la tête du CSM, ainsi que l’adoption de projets pour l’eau et l’électricité. Il a toutefois précisé que nul ne parle de démission des ministres du bloc du Changement et de la Réforme.
Le général Aoun s’est encore insurgé contre les accusations portées contre lui de menacer la communauté sunnite chaque fois qu’il réclame des sanctions contre des fonctionnaires en infraction avec la loi. « Des directeurs généraux chrétiens sont poussés vers la sortie, et pourtant, la communauté chrétienne ne se considère pas visée », a-t-il dit, précisant que si la politique est l’art du possible, elle est aussi, à ses yeux, le refus de l’inacceptable.
Au sujet de l’évolution de la situation en Syrie, il a estimé qu’elle se transforme en confrontation internationale entre deux parties du monde, la première refusant de reconnaître ses défaites, alors qu’elle se débat dans la crise financière.
Le général Aoun a rappelé une lettre qu’il avait adressée au secrétaire général de l’ONU le 30 mars 2007 et dans laquelle il expliquait que le gouvernement Siniora est devenu illégal et anticonstitutionnel, et par conséquent le protocole qu’il a signé n’est pas valable au Liban. Il avait aussi estimé que la communauté internationale est en train de prendre position dans un conflit interne libanais et il avait invité l’ONU à appuyer toutes les institutions libanaises, ajoutant que sa formation avait été la première à réclamer un tribunal spécial pour le Liban, mais conformément aux règles constitutionnelles libanaises. Le chef du CPL a ensuite exhibé la réponse de l’ancienne secrétaire d’État américaine Condoleeza Rice, dévoilée par une dépêche du site WikiLeaks, dans laquelle elle considère que le financement du TSL est la responsabilité de l’ONU.
Le général Aoun a encore affirmé que les mesures dont sont menacés les Libanais n’ont aucune base légale, ajoutant toutefois que s’il faut choisir entre les menaces externes et la stabilité interne, c’est cette dernière qu’il choisit.
Toujours au sujet du financement du TSL, il s’est demandé si les Libanais étaient devenus comme les Estoniens enlevés au Liban, contraints à payer une rançon pour rester en vie... Mais il a ajouté que dans ce dossier, il ne compte pas être plus royaliste que le roi, et finalement le problème est entre les mains du gouvernement et c’est à ce dernier de le régler.
Il a critiqué dans ce cadre M. Mikati, se demandant pourquoi il a annoncé son intention de démissionner jeudi dernier si le financement du TSL n’est pas adopté en Conseil des ministres. Selon le chef du CPL, il aurait dû en parler en Conseil des ministres. Il a répété qu’il veut l’adoption du projet de budget, accusant Fouad Siniora de vouloir contraindre le gouvernement actuel à faire comme le sien, c’est-à-dire à dépenser sans budget. Le chef du CPL a aussi réclamé des nominations, notamment à la tête du CSM, ainsi que l’adoption de projets pour l’eau et l’électricité. Il a toutefois précisé que nul ne parle de démission des ministres du bloc du Changement et de la Réforme.
Le général Aoun s’est encore insurgé contre les accusations portées contre lui de menacer la communauté sunnite chaque fois qu’il réclame des sanctions contre des fonctionnaires en infraction avec la loi. « Des directeurs généraux chrétiens sont poussés vers la sortie, et pourtant, la communauté chrétienne ne se considère pas visée », a-t-il dit, précisant que si la politique est l’art du possible, elle est aussi, à ses yeux, le refus de l’inacceptable.
Au sujet de l’évolution de la situation en Syrie, il a estimé qu’elle se transforme en confrontation internationale entre deux parties du monde, la première refusant de reconnaître ses défaites, alors qu’elle se débat dans la crise financière.
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