Une cérémonie officielle a été consacrée aujourd’hui au lancement du « guide pratique pour les techniques de l’investigation criminelle » qui a eu lieu au centre de formation à l’aéroport de Beyrouth.
Le guide est le fruit d’efforts conjoints déployés par les instances judiciaires et sécuritaires concernées, plus particulièrement par le procureur général, le juge Saïd Mirza, et le directeur général des FSI, le général Achraf Rifi.
L’ouvrage a été conçu dans le cadre du programme « Sarol » – sécurité et souveraineté de la loi – financé par l’Union européenne. La cérémonie, qui s’est déroulée en présence de la chef de la Délégation de l’UE, Angelina Eichhorst, et des représentants de plusieurs pays européens, a été notamment l’occasion d’effectuer des démonstrations pratiques en relation avec le thème, et remettre leur diplôme à plusieurs experts libanais ayant bénéficié de formation sur les techniques d’intervention de la police.
Prenant la parole, le juge Mirza a passé en revue les « grands défis auxquels font face (les enquêteurs) de nos jours, le crime étant devenu organisé et transnational »,a-t-il dit. Le magistrat a relevé au passage le développement de la technologie numérique « dont les criminels sont les premiers à profiter », rappelle le magistrat. « Autant de défis que les parquets sont incapables de relever sans le soutien et une coopération étroite avec la police judiciaire qui opère sous leur supervision », a-t-il dit.
« Les crimes de terrorisme et leur financement, le blanchiment d’argent, les crimes cybernétiques de toutes sortes, tels que la fraude et les crimes immoraux, en plus du trafic d’êtres humains, sont typiques de l’ère de la mondialisation que nous vivons, et nécessitent un grand professionnalisme dans le travail judiciaire et d’investigation policière », a ajouté M. Mirza.
À son tour, le général Achraf Rifi a insisté sur le fait que le guide mis en place a été le produit d’une année d’efforts continus de la part d’un groupe de juges et d’officiers libanais en coopération avec une équipe spécialisée affectée à la tâche dans le cadre du projet Sarol.
« Il n’y a aucun doute que cette question est d’une grande importance pour l’institution des FSI, pour ce qui est de l’aide reçue en vue de développer le travail de ses différents services dans le domaine des enquêtes pénales et d’améliorer leur productivité tout en confortant la confiance du citoyen dans le travail (des FSI) », a-t-il dit, soulignant que ce guide permettra de soutenir les sessions de formation dans ce domaine dans l’objectif d’unifier les pratiques techniques spécifiques à l’investigation.
Commentant pour sa part l’une des démonstrations faites par les experts nouvellement formés, Mme Eichhorst a applaudi les résultats, saluant la mise en place du guide qui, a-t-elle noté, « incarne un exemple type du travail institutionnel conjoint ».
Pour la diplomate européenne, la formation des formateurs vise également à parvenir à un entendement commun et à la mise en place de pratiques exemplaires pour effectuer les enquêtes criminelles.
« Le programme de la sécurité de la souveraineté de la loi est un bon exemple du soutien accordé par l’Union européenne pour améliorer le respect de la loi au Liban, ainsi que le respect des techniques légales d’investigation judiciaire », a ajouté la diplomate.
Le guide est le fruit d’efforts conjoints déployés par les instances judiciaires et sécuritaires concernées, plus particulièrement par le procureur général, le juge Saïd Mirza, et le directeur général des FSI, le général Achraf Rifi.
L’ouvrage a été conçu dans le cadre du programme « Sarol » – sécurité et souveraineté de la loi – financé par l’Union européenne. La cérémonie, qui s’est déroulée en présence de la chef de la Délégation de l’UE, Angelina Eichhorst, et des représentants de plusieurs pays européens, a été notamment l’occasion d’effectuer des démonstrations pratiques en relation avec le thème, et remettre leur diplôme à plusieurs experts libanais ayant bénéficié de formation sur les techniques d’intervention de la police.
Prenant la parole, le juge Mirza a passé en revue les « grands défis auxquels font face (les enquêteurs) de nos jours, le crime étant devenu organisé et transnational »,a-t-il dit. Le magistrat a relevé au passage le développement de la technologie numérique « dont les criminels sont les premiers à profiter », rappelle le magistrat. « Autant de défis que les parquets sont incapables de relever sans le soutien et une coopération étroite avec la police judiciaire qui opère sous leur supervision », a-t-il dit.
« Les crimes de terrorisme et leur financement, le blanchiment d’argent, les crimes cybernétiques de toutes sortes, tels que la fraude et les crimes immoraux, en plus du trafic d’êtres humains, sont typiques de l’ère de la mondialisation que nous vivons, et nécessitent un grand professionnalisme dans le travail judiciaire et d’investigation policière », a ajouté M. Mirza.
À son tour, le général Achraf Rifi a insisté sur le fait que le guide mis en place a été le produit d’une année d’efforts continus de la part d’un groupe de juges et d’officiers libanais en coopération avec une équipe spécialisée affectée à la tâche dans le cadre du projet Sarol.
« Il n’y a aucun doute que cette question est d’une grande importance pour l’institution des FSI, pour ce qui est de l’aide reçue en vue de développer le travail de ses différents services dans le domaine des enquêtes pénales et d’améliorer leur productivité tout en confortant la confiance du citoyen dans le travail (des FSI) », a-t-il dit, soulignant que ce guide permettra de soutenir les sessions de formation dans ce domaine dans l’objectif d’unifier les pratiques techniques spécifiques à l’investigation.
Commentant pour sa part l’une des démonstrations faites par les experts nouvellement formés, Mme Eichhorst a applaudi les résultats, saluant la mise en place du guide qui, a-t-elle noté, « incarne un exemple type du travail institutionnel conjoint ».
Pour la diplomate européenne, la formation des formateurs vise également à parvenir à un entendement commun et à la mise en place de pratiques exemplaires pour effectuer les enquêtes criminelles.
« Le programme de la sécurité de la souveraineté de la loi est un bon exemple du soutien accordé par l’Union européenne pour améliorer le respect de la loi au Liban, ainsi que le respect des techniques légales d’investigation judiciaire », a ajouté la diplomate.
No comments:
Post a Comment