Le chef du gouvernement, Nagib Mikati, sera reçu aujourd’hui par le pape Benoît XVI, au Vatican, où il s’est rendu samedi.
« Je souhaite lui faire part de l’attachement de tous les Libanais à la coexistence, en dépit des dangers qui planent sur toute la région, et lui assurer que le rôle des chrétiens est de donner l’exemple au niveau de la consolidation de la démocratie et de la liberté », a-t-il déclaré dans une interview à Radio Vatican, en précisant qu’il compte aussi renouveler devant le souverain pontife l’invitation que le président Michel Sleiman lui avait adressée pour visiter le Liban.
Prié de commenter l’appel de l’Assemblée des patriarches et des évêques catholiques au respect de l’ensemble des obligations internationales du Liban, M. Mikati a rappelé que sa position « est claire à ce sujet ». « Le Liban fait partie de la communauté internationale et se conforme à ses résolutions. Il ne peut pas être sélectif dans leur application », a-t-il réaffirmé, avant de réitérer aussi son attachement à la justice. « Nous ne pouvons pas ignorer les crimes et les assassinats qui se sont produits au Liban. La (réalisation de la) justice reste un moyen fondamental pour connaître la vérité et mettre fin à ces crimes », a-t-il observé.
Pour ce qui est de l’impact des tiraillements au sujet du Tribunal spécial pour le Liban sur le gouvernement, M. Mikati s’est contenté d’indiquer que l’affaire sera examinée mercredi prochain en Conseil des ministres. « J’espère que chaque ministre assumera ses responsabilités », a-t-il dit, laconique.
Interrogé au sujet de l’émigration massive des chrétiens du Liban, le Premier ministre a précisé que « les statistiques montrent que la proportion de personnes qui émigrent est plus élevée chez les non-chrétiens que chez les chrétiens ». « Mais en apparence, c’est la proportion de l’émigration chrétienne qui est plus apparente », a-t-il dit, jugeant nécessaire une collaboration de tous pour inciter les Libanais à ne pas quitter leur terre.
En soirée, un dîner a été donné par l’ordre des moines maronites libanais en l’honneur de M. Mikati. Étaient notamment conviés, parmi les nombreuses personnalités diplomatiques et ecclésiastiques, le cardinal Leonardo Sandri, président du Conseil des Églises orientales, et Mgr Antonio Maria Veglio, président du Conseil des migrants.
Dans son allocution, le chef du gouvernement a réaffirmé que le Liban « restera un message de tolérance et de coexistence entre les communautés ». « Notre pays, a-t-il ajouté, restera également un refuge pour toutes les personnes persécutées. »
« Je souhaite lui faire part de l’attachement de tous les Libanais à la coexistence, en dépit des dangers qui planent sur toute la région, et lui assurer que le rôle des chrétiens est de donner l’exemple au niveau de la consolidation de la démocratie et de la liberté », a-t-il déclaré dans une interview à Radio Vatican, en précisant qu’il compte aussi renouveler devant le souverain pontife l’invitation que le président Michel Sleiman lui avait adressée pour visiter le Liban.
Prié de commenter l’appel de l’Assemblée des patriarches et des évêques catholiques au respect de l’ensemble des obligations internationales du Liban, M. Mikati a rappelé que sa position « est claire à ce sujet ». « Le Liban fait partie de la communauté internationale et se conforme à ses résolutions. Il ne peut pas être sélectif dans leur application », a-t-il réaffirmé, avant de réitérer aussi son attachement à la justice. « Nous ne pouvons pas ignorer les crimes et les assassinats qui se sont produits au Liban. La (réalisation de la) justice reste un moyen fondamental pour connaître la vérité et mettre fin à ces crimes », a-t-il observé.
Pour ce qui est de l’impact des tiraillements au sujet du Tribunal spécial pour le Liban sur le gouvernement, M. Mikati s’est contenté d’indiquer que l’affaire sera examinée mercredi prochain en Conseil des ministres. « J’espère que chaque ministre assumera ses responsabilités », a-t-il dit, laconique.
Interrogé au sujet de l’émigration massive des chrétiens du Liban, le Premier ministre a précisé que « les statistiques montrent que la proportion de personnes qui émigrent est plus élevée chez les non-chrétiens que chez les chrétiens ». « Mais en apparence, c’est la proportion de l’émigration chrétienne qui est plus apparente », a-t-il dit, jugeant nécessaire une collaboration de tous pour inciter les Libanais à ne pas quitter leur terre.
En soirée, un dîner a été donné par l’ordre des moines maronites libanais en l’honneur de M. Mikati. Étaient notamment conviés, parmi les nombreuses personnalités diplomatiques et ecclésiastiques, le cardinal Leonardo Sandri, président du Conseil des Églises orientales, et Mgr Antonio Maria Veglio, président du Conseil des migrants.
Dans son allocution, le chef du gouvernement a réaffirmé que le Liban « restera un message de tolérance et de coexistence entre les communautés ». « Notre pays, a-t-il ajouté, restera également un refuge pour toutes les personnes persécutées. »
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