The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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November 2, 2011

L'Orient le jour - « La justice, un prélude fondamental à la réalisation de l’unité nationale », affirme Gemayel, November 2, 2011


M. Gemayel passant en revue le détachement d’honneur au Grand Sérail. Photo Dalati et Nohra
M. Gemayel passant en revue le détachement d’honneur au Grand Sérail. Photo Dalati et Nohra

Le leader des Kataëb, Amine Gemayel, a plaidé hier, lors d’un entretien avec le Premier ministre Nagib Mikati, pour la réalisation de la justice et le maintien de l’engagement libanais en faveur du Tribunal spécial pour le Liban.
Le leader des Kataëb Amine Gemayel a rendu visite hier au chef du gouvernement Nagib Mikati, avec qui il a notamment discuté du dossier du tribunal international.
« J’ai encouragé le Premier ministre à rester attaché au Tribunal spécial pour le Liban, a déclaré le président Gemayel à l’issue de l’entretien. Notre position ne se limite pas uniquement à la question du financement de cet organisme, mais elle va plus loin. Nous estimons que le gouvernement doit parvenir à la conviction que la justice doit être réalisée au Liban. (...) Si nous voulons réellement une réconciliation et une union nationales, nous ne pouvons que prendre pour point de départ la vérité (sur les assassinats politiques) et réaliser la justice », a-t-il dit, soulignant qu’il faut pouvoir considérer le dossier du TSL comme étant d’intérêt national. « Pour toutes ces raisons, nous restons attachés au tribunal et nous souhaitons que le chef du gouvernement poursuive ses efforts pour que le TSL puisse accomplir sa mission dans son ensemble. »

« Non à la politique de l’autruche »
Le président Gemayel a ensuite affirmé avoir exprimé devant son hôte le souhait de « plus de transparence au niveau officiel ». « Beaucoup d’événements se produisent dans le pays : des enlèvements et des attentats pour ne citer que cela, et nous constatons que l’État pratique la politique de l’autruche pour qu’on ne puisse rien savoir, ce qui est absolument anormal », a-t-il relevé, soulignant que cette politique « ne rassure pas du tout le citoyen qui a le droit de savoir ». « Il est vrai que certaines choses sont difficilement réalisables, mais il faut qu’il y ait un minimum d’explications données », a insisté le leader des Kataëb.
Il a ensuite indiqué avoir informé M. Mikati du résultat de ses entretiens officiels en Égypte et en Turquie. « Il est important, a expliqué le président Gemayel, que le Liban suive de près les événements qui se produisent dans le monde. Notre rôle n’est pas d’exporter les armes ou davantage d’idées violentes, mais d’exporter ce que nous avons de plus important, à savoir le dialogue libanais, la coexistence entre toutes les composantes de la société, donc la culture de la paix et de la communication. »
Après avoir souligné la nécessité d’aider les pays qui n’ont pas une culture démocratique à y accéder, le leader des Kataëb a rappelé qu’il avait discuté avec le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi, d’un projet de charte arabe qui constituerait le cadre général d’une action commune dans les pays qui ont été le théâtre de révolutions populaires en vue d’y édifier des systèmes stables. « C’est ce que nous essayons de concrétiser à travers nos entretiens avec le cheikh d’al-Azhar, le secrétaire général de la Ligue arabe, le chef de la diplomatie turque », a déclaré le président Gemayel.

Hoss : Une démission de Mikati n’est pas souhaitable
M. Mikati, qui a retenu son hôte à déjeuner, a reçu ensuite la visite de l’ancien chef de gouvernement Sélim Hoss.
Répondant aux questions des correspondants de presse, M. Hoss a indiqué que l’entretien a porté sur une série de sujets d’actualité, dont la situation du Conseil supérieur islamique chérié. « Mais je ne peux pas m’étendre sur la question », a-t-il dit.
Interrogé sur le dossier du TSL, il a réaffirmé la nécessité que la question soit tranchée en Conseil des ministres, mais il s’est prononcé contre une démission de M. Mikati au cas où sa position au sujet du tribunal ne serait pas prise en compte.


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