Un nouvel élément, et non des moindres, est apparu au cours du week-end dernier au sujet de l’affaire du film Beirut Hotel, interdit de projection par la Sûreté générale. Le film était programmé dans les salles locales en janvier 2012. Les responsables de la SG ont émis un avis défavorable concernant le film en raison du fait que le scénario de départ qui leur avait été soumis ne comprenait pas une intrigue basée sur l’assassinat de Rafic Hariri (comme c’est le cas dans la production finale) mais sur un meurtre classique. La SG a saisi la commission ad hoc chargée des affaires de censure, et formée de fonctionnaires de plusieurs ministères, qui a avalisé le point de vue de la SG.
L’élément nouveau apparu ce week-end porte sur la décision de la réalisatrice du film, Danielle Arbid, et du producteur d’engager une procédure judiciaire afin de s’en remettre à la justice, laquelle sera ainsi appelée à se prononcer sur le bien-fondé de la décision prise par la SG d’interdire le film. Parallèlement, une campagne sera lancée sous peu dans le but de mobiliser la société civile et les intellectuels contre la mesure frappant le film en question.
Journalistes contre la violence s’insurge
Notons dans ce cadre que l’association Journalistes contre la violence a publié un communiqué dans lequel elle s’élève contre la mesure prise par la SG, dénonçant en outre le prétexte invoqué sur ce plan, en l’occurrence que le film « met la sécurité libanaise en danger ». « Ce prétexte laisse insinuer que la conjoncture au Liban est à un tel point délicate et instable qu’un simple film est susceptible de saper la stabilité et de faire planer à nouveau le spectre de la guerre civile », souligne l’association Journalistes contre la violence qui s’étonne à cet égard qu’une telle interdiction n’englobe pas « certains discours télévisés qui entretiennent un climat sectaire et lancent des accusations de traîtrise nationale ».
Le communiqué souligne sur ce plan que le prétexte invoqué constitue « une couverture à la pratique de la censure ». « L’association réaffirme sa position ferme portant sur le rejet de toute forme de censure préalable qui porte atteinte à la liberté d’opinion et d’expression, ajoute Journalistes contre la violence. La pratique de la censure sape ce qui reste comme climat de liberté au Liban, lequel distinguait le pays de son environnement. Or un tel climat de liberté s’étend aujourd’hui dans les pays qui sont le théâtre de révolutions dont l’objectif fondamental est de calquer ce qu’était le modèle libanais avant qu’il ne soit dénaturé par les Syriens et ensuite par le Hezbollah. »
L’élément nouveau apparu ce week-end porte sur la décision de la réalisatrice du film, Danielle Arbid, et du producteur d’engager une procédure judiciaire afin de s’en remettre à la justice, laquelle sera ainsi appelée à se prononcer sur le bien-fondé de la décision prise par la SG d’interdire le film. Parallèlement, une campagne sera lancée sous peu dans le but de mobiliser la société civile et les intellectuels contre la mesure frappant le film en question.
Journalistes contre la violence s’insurge
Notons dans ce cadre que l’association Journalistes contre la violence a publié un communiqué dans lequel elle s’élève contre la mesure prise par la SG, dénonçant en outre le prétexte invoqué sur ce plan, en l’occurrence que le film « met la sécurité libanaise en danger ». « Ce prétexte laisse insinuer que la conjoncture au Liban est à un tel point délicate et instable qu’un simple film est susceptible de saper la stabilité et de faire planer à nouveau le spectre de la guerre civile », souligne l’association Journalistes contre la violence qui s’étonne à cet égard qu’une telle interdiction n’englobe pas « certains discours télévisés qui entretiennent un climat sectaire et lancent des accusations de traîtrise nationale ».
Le communiqué souligne sur ce plan que le prétexte invoqué constitue « une couverture à la pratique de la censure ». « L’association réaffirme sa position ferme portant sur le rejet de toute forme de censure préalable qui porte atteinte à la liberté d’opinion et d’expression, ajoute Journalistes contre la violence. La pratique de la censure sape ce qui reste comme climat de liberté au Liban, lequel distinguait le pays de son environnement. Or un tel climat de liberté s’étend aujourd’hui dans les pays qui sont le théâtre de révolutions dont l’objectif fondamental est de calquer ce qu’était le modèle libanais avant qu’il ne soit dénaturé par les Syriens et ensuite par le Hezbollah. »
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