Le vice-président de la Chambre, Farid Makari, a affirmé que « certaines forces politiques tentent de mettre la main sur l’appareil judiciaire, soit par le biais des nominations ou en exerçant des pressions sur les magistrats ».
Prenant la parole au cours d’un congrès qui s’est tenu à l’hôtel Le Royal de Dbayé et qui avait pour thème « La résilience de la société face aux défis », M. Makari a souligné que les tentatives d’intimider les magistrats se manifestent, entre autres, par le biais « des campagnes menées contre les juges, comme ce fut le cas à l’occasion de l’un des verdicts rendus par le tribunal militaire ». Le vice-président de la Chambre a mis l’accent dans ce cadre sur la nécessité d’« éviter que les prochaines nominations, plus particulièrement judiciaires, soient un moyen de faire en sorte que l’État et ses institutions, notamment judiciaires, soient à nouveau sous la coupe d’une quelconque faction locale ou étrangère ».
Après avoir insisté sur l’importance de l’édification de l’État et du « renforcement de ses capacités afin qu’il puisse assumer son rôle », M. Makari s’est prononcé pour « l’abolition de tous les mini-États concurrents ou suppléants ». Il a appelé à cet égard à « mettre fin à tous les projets sectaires et partisans, dans le sens réducteur du terme, même si les initiateurs de certains de ces projets prétendent exécuter les ordres de Dieu et s’emploient à accuser de traîtres ceux qui s’opposent au maintien des armes du parti » (allusion à peine voilée au Hezbollah). « Nous devons tous prendre conscience du fait qu’investir dans l’édification de l’État est le seul pari gagnant », a-t-il déclaré.
Cortbaoui et l’indépendance de la justice
Il convient d’indiquer dans ce cadre que le ministre de la Justice, Chakib Cortbaoui, a souligné hier, dans un communiqué de presse, que « l’une des conditions d’un bon fonctionnement de l’appareil judiciaire est de tenir la justice à l’écart des polémiques et des tiraillements » politiques.
M. Cortbaoui a exhorté à ce propos toutes les parties locales à « ne pas évoquer les dossiers judiciaires en suspens en dehors des tribunaux ». « L’indépendance de la justice et son action dans un climat serein constituent une garantie pour tous les citoyens, sans exception, ainsi qu’une condition sine qua non à l’édification de l’État de droit », a conclu M. Cortbaoui.
Prenant la parole au cours d’un congrès qui s’est tenu à l’hôtel Le Royal de Dbayé et qui avait pour thème « La résilience de la société face aux défis », M. Makari a souligné que les tentatives d’intimider les magistrats se manifestent, entre autres, par le biais « des campagnes menées contre les juges, comme ce fut le cas à l’occasion de l’un des verdicts rendus par le tribunal militaire ». Le vice-président de la Chambre a mis l’accent dans ce cadre sur la nécessité d’« éviter que les prochaines nominations, plus particulièrement judiciaires, soient un moyen de faire en sorte que l’État et ses institutions, notamment judiciaires, soient à nouveau sous la coupe d’une quelconque faction locale ou étrangère ».
Après avoir insisté sur l’importance de l’édification de l’État et du « renforcement de ses capacités afin qu’il puisse assumer son rôle », M. Makari s’est prononcé pour « l’abolition de tous les mini-États concurrents ou suppléants ». Il a appelé à cet égard à « mettre fin à tous les projets sectaires et partisans, dans le sens réducteur du terme, même si les initiateurs de certains de ces projets prétendent exécuter les ordres de Dieu et s’emploient à accuser de traîtres ceux qui s’opposent au maintien des armes du parti » (allusion à peine voilée au Hezbollah). « Nous devons tous prendre conscience du fait qu’investir dans l’édification de l’État est le seul pari gagnant », a-t-il déclaré.
Cortbaoui et l’indépendance de la justice
Il convient d’indiquer dans ce cadre que le ministre de la Justice, Chakib Cortbaoui, a souligné hier, dans un communiqué de presse, que « l’une des conditions d’un bon fonctionnement de l’appareil judiciaire est de tenir la justice à l’écart des polémiques et des tiraillements » politiques.
M. Cortbaoui a exhorté à ce propos toutes les parties locales à « ne pas évoquer les dossiers judiciaires en suspens en dehors des tribunaux ». « L’indépendance de la justice et son action dans un climat serein constituent une garantie pour tous les citoyens, sans exception, ainsi qu’une condition sine qua non à l’édification de l’État de droit », a conclu M. Cortbaoui.
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