Le Premier ministre Nagib Mikati a affirmé que le dossier des « faux témoins » dans l’affaire de l’assassinat de Rafic Hariri « existe et il sera ouvert en temps opportun ».
Dans une interview à la chaîne satellitaire al-Jazira, le chef du gouvernement a d’abord rappelé que « le premier à avoir parlé de faux témoins est le président Saad Hariri ». « Je ne peux pas nier l’existence d’une faille qui s’appelle les faux témoins, a notamment déclaré M. Mikati. Il faut prendre cela en considération et je ne peux pas me faire un jugement sur ce dossier maintenant. L’important est de préserver les composantes de la société libanaise ainsi que la stabilité. »
Le Premier ministre a émis l’espoir sur ce plan que le Tribunal spécial pour le Liban se tiendra à l’écart de « la politisation et l’arbitraire ». Et d’ajouter à cet égard : « Je ne peux pas passer sous silence un meurtre, notamment lorsqu’il vise un ancien Premier ministre. Je ne serai pas une entrave devant la justice, mais dans le même temps, je suis contre la politisation du tribunal et contre l’arbitraire. J’ai été très clair sur ce plan avec le président du tribunal lorsqu’il m’a rendu visite récemment. »
Interrogé sur la menace de démission qu’il avait brandie au cas où le financement du TSL n’était pas assuré par le gouvernement, M. Mikati a déclaré : « La démission n’est pas un but en soi. Elle constitue l’expression d’une position que j’aurais pu adopter au cas où le financement n’était pas approuvé. Dans le cadre d’une circonstance déterminée, j’ai estimé que je ne pouvais pas assumer ma mission sans le respect des engagements internationaux. Il n’y avait pas de coordination avec le Hezbollah à ce propos. J’ai établi une coordination avec le président de la République et le président du Parlement. Je ne m’attendais pas à un accord du Hezbollah sur ce plan. Je sais parfaitement qu’il ne peut pas accepter une telle mesure (le financement). Ne pense qu’il comprend ma position de même que je comprends son attitude. »
La conférence des ministres arabes des AS
Signalons sur un autre plan que M. Mikati a parrainé samedi l’ouverture de la 31e conférence des ministres arabes des Affaires sociales qui s’est tenue à l’hôtel Mövenpick. Dans une allocution qu’il a prononcée à cette occasion, il a évoqué la dernière décision prise par le gouvernement concernant le réajustement des salaires, soulignant notamment que cette décision « ne satisfait pas les aspirations des ouvriers, mais elle représente le maximum qui est envisageable dans les circonstances économiques et financières actuelles ».
Le Premier ministre a invité sur ce plan les parties concernées à éviter toute « attitude négative, laquelle ne servirait pas les ouvriers et porterait préjudice à la stabilité présente ».
Dans une interview à la chaîne satellitaire al-Jazira, le chef du gouvernement a d’abord rappelé que « le premier à avoir parlé de faux témoins est le président Saad Hariri ». « Je ne peux pas nier l’existence d’une faille qui s’appelle les faux témoins, a notamment déclaré M. Mikati. Il faut prendre cela en considération et je ne peux pas me faire un jugement sur ce dossier maintenant. L’important est de préserver les composantes de la société libanaise ainsi que la stabilité. »
Le Premier ministre a émis l’espoir sur ce plan que le Tribunal spécial pour le Liban se tiendra à l’écart de « la politisation et l’arbitraire ». Et d’ajouter à cet égard : « Je ne peux pas passer sous silence un meurtre, notamment lorsqu’il vise un ancien Premier ministre. Je ne serai pas une entrave devant la justice, mais dans le même temps, je suis contre la politisation du tribunal et contre l’arbitraire. J’ai été très clair sur ce plan avec le président du tribunal lorsqu’il m’a rendu visite récemment. »
Interrogé sur la menace de démission qu’il avait brandie au cas où le financement du TSL n’était pas assuré par le gouvernement, M. Mikati a déclaré : « La démission n’est pas un but en soi. Elle constitue l’expression d’une position que j’aurais pu adopter au cas où le financement n’était pas approuvé. Dans le cadre d’une circonstance déterminée, j’ai estimé que je ne pouvais pas assumer ma mission sans le respect des engagements internationaux. Il n’y avait pas de coordination avec le Hezbollah à ce propos. J’ai établi une coordination avec le président de la République et le président du Parlement. Je ne m’attendais pas à un accord du Hezbollah sur ce plan. Je sais parfaitement qu’il ne peut pas accepter une telle mesure (le financement). Ne pense qu’il comprend ma position de même que je comprends son attitude. »
La conférence des ministres arabes des AS
Signalons sur un autre plan que M. Mikati a parrainé samedi l’ouverture de la 31e conférence des ministres arabes des Affaires sociales qui s’est tenue à l’hôtel Mövenpick. Dans une allocution qu’il a prononcée à cette occasion, il a évoqué la dernière décision prise par le gouvernement concernant le réajustement des salaires, soulignant notamment que cette décision « ne satisfait pas les aspirations des ouvriers, mais elle représente le maximum qui est envisageable dans les circonstances économiques et financières actuelles ».
Le Premier ministre a invité sur ce plan les parties concernées à éviter toute « attitude négative, laquelle ne servirait pas les ouvriers et porterait préjudice à la stabilité présente ».
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