Ce constat est basé sur des statistiques menées par la Banque mondiale (BM) et selon lesquelles le coût annuel de la dégradation environnementale au Liban a été estimé, en 2004, à 565 millions dollars, soit 3,4 % du PNB. Selon ces statistiques également, l’indice de l’épargne nette ajustée (indice produit par la Banque mondiale qui correspond à l’épargne réelle dans une économie) affiche des résultats négatifs au Liban. De plus, les dépenses du gouvernement libanais sur les secteurs-clés de l’environnement, toujours selon la BM, n’ont pas dépassé les 2,5 % du PNB sur la période s’étalant entre 1999 et 2008.
Se prononçant au cours d’une session consacrée à « l’économie verte » dans le cadre du colloque organisé par le Comité national libanais du forum francophone des affaires sur le thème « Pour une gestion durable de notre territoire », M. Khoury a souligné que « l’économie verte émerge comme une porte de secours, incitant le ministère de l’Environnement » à prendre une série de mesures. Celles-ci se traduisent notamment par la « mobilisation d’un don d’une valeur de 8 millions d’euros de la Commission européenne pour soutenir la réforme environnementale au Liban ». Au nombre des mesures prises également : la mise en place, « en partenariat avec l’Union européenne, d’un projet/don d’une valeur de 12 millions d’euros pour stimuler une croissance durable des opportunités de travail au Liban ». Ces deux projets seront lancés en 2012 et s’étaleront sur une période de quatre ans.
Et Nazem Khoury de préciser que le ministère de l’Environnement poursuivra les études de terrain nécessaires pour bien encadrer les deux initiatives susmentionnées.
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