The Lebanese Center for Human Rights (CLDH) is a local non-profit, non-partisan Lebanese human rights organization in Beirut that was established by the Franco-Lebanese Movement SOLIDA (Support for Lebanese Detained Arbitrarily) in 2006. SOLIDA has been active since 1996 in the struggle against arbitrary detention, enforced disappearance and the impunity of those perpetrating gross human violations.

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December 8, 2011

L'orient le jour- Sida : le monde arabe confronté à une progression de l’épidémie, December 8, 2011

L’inaction des gouvernements et l’accès limité à l’éducation et aux soins médicaux dans le monde arabe accroissent le risque d’une expansion de l’épidémie de VIH au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA).
Selon le dernier rapport des Nations unies, publié le 30 novembre, l’infection par le virus du sida dans le monde a baissé de 15 % par rapport à 2001 et le nombre de décès liés au virus est en recul en raison d’un meilleur accès au traitement. Néanmoins, dans le monde arabe, le taux d’infection et de décès est en hausse, en raison notamment du manque d’actions gouvernementales, d’accès aux services médicaux et de prise de conscience du public. Dans cette région, le nombre de personnes ayant besoin d’un traitement est passé d’environ 45 000 en 2001 à quelque 160 000 en 2010.
Si certains pays ont commencé à prendre des mesures, la stigmatisation des personnes infectées demeure très forte. « En un mot, ma vie est un grand secret », souligne à l’AFP un jeune habitant de Beyrouth, qui a appris il y a trois ans sa séropositivité. « C’est quelque chose que je n’ai pas dit » à ma famille, « je ne pourrais pas leur faire supporter ça ».
« La vie de ceux qui sont porteurs du VIH est très difficile (...). Ils ne peuvent pas parler librement de leur maladie avec leurs proches, note Brigitte Khoury, psychologue clinicienne au centre médical de l’Université américaine de Beyrouth. Nous avons eu des cas de personnes mises à la porte par leur famille. Si certaines familles offrent leur aide, la vie (des séropositifs) est essentiellement faite de secret et de peur. »
Cette peur, affirment les experts, conduit souvent les séropositifs à ne pas demander de traitement.
« Le fil commun qui relie tous les pays de la région est l’impact de la stigmatisation et de la discrimination, qui sont les principales raisons pour lesquelles les personnes séropositives ou appartenant à des groupes à risques n’ont pas accès aux services essentiels », explique Aleksandar Sacha Bodiroza, conseiller sur la question du VIH et du sida au Fonds des Nations unies pour la population.

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