Le procureur du Tribunal spécial pour le Liban (TSL)
Daniel Bellemare, dont le mandat s'achèvera le 29 février, a assuré lundi que
"des jours historiques attendent le peuple du Liban".
"Alors que mon engagement professionnel
envers le peuple libanais touche à sa fin, je souhaiterais vous quitter sur un
message d'espoir", a déclaré le procureur canadien dans une lettre ouverte
aux Libanais : "des jours historiques attendent le peuple du Liban et la
justice".
"Mais la justice a besoin de temps", a ajouté M. Bellemare, selon lequel "à cet égard, le peuple libanais, en particulier les victimes, ont fait preuve de patience". "Pour cela, je tiens à remercier chacun d'entre vous".
M. Bellemare, ancien chef du Service fédéral des poursuites du Canada, avait été nommé procureur du TSL en novembre 2007 et pris ses fonctions en mars 2009.
Il avait indiqué le 14 décembre 2011 qu'il ne solliciterait pas de second mandat auprès des Nations unies. Son successeur n'est pas encore connu.
Les juges du TSL avaient ordonné début février que les quatre auteurs présumés de l'attentat qui avait coûté la vie à Rafic Hariri et à 22 autres personnes le 14 avril 2005 à Beyrouth soient jugés par défaut, c'est-à-dire en leur absence.
Les quatre hommes, membres du Hezbollah, font l'objet de mandats d'arrêt du TSL transmis le 30 juin 2011 aux autorités libanaises et de notices rouges d'Interpol.
Le Hezbollah, majoritaire avec ses alliés au sein du gouvernement et qui accuse le TSL d'être le fruit d'un complot "israélo-américain" visant à le détruire, a exclu l'arrestation des quatre suspects.
Entré en service le 1er mars 2009, le TSL est le premier tribunal pénal international qui permet la tenue d'un procès par défaut au cours duquel l'accusé est représenté par un avocat.
"Mais la justice a besoin de temps", a ajouté M. Bellemare, selon lequel "à cet égard, le peuple libanais, en particulier les victimes, ont fait preuve de patience". "Pour cela, je tiens à remercier chacun d'entre vous".
M. Bellemare, ancien chef du Service fédéral des poursuites du Canada, avait été nommé procureur du TSL en novembre 2007 et pris ses fonctions en mars 2009.
Il avait indiqué le 14 décembre 2011 qu'il ne solliciterait pas de second mandat auprès des Nations unies. Son successeur n'est pas encore connu.
Les juges du TSL avaient ordonné début février que les quatre auteurs présumés de l'attentat qui avait coûté la vie à Rafic Hariri et à 22 autres personnes le 14 avril 2005 à Beyrouth soient jugés par défaut, c'est-à-dire en leur absence.
Les quatre hommes, membres du Hezbollah, font l'objet de mandats d'arrêt du TSL transmis le 30 juin 2011 aux autorités libanaises et de notices rouges d'Interpol.
Le Hezbollah, majoritaire avec ses alliés au sein du gouvernement et qui accuse le TSL d'être le fruit d'un complot "israélo-américain" visant à le détruire, a exclu l'arrestation des quatre suspects.
Entré en service le 1er mars 2009, le TSL est le premier tribunal pénal international qui permet la tenue d'un procès par défaut au cours duquel l'accusé est représenté par un avocat.
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